23 mai 2011

Papa sans péri

Il y a bientôt six mois j'ai vécu un truc assez exceptionnel. La naissance de Micronaine.
Et bien que certaines me soutiennent le contraire, j'ai eu mal. Très très mal. Une douleur incommensurable.
Pour être franche, je ne pourrais jamais décrire ce qu'on ressent. Parce que ça fait mal comme on aura jamais mal. Et qu'en même temps c'est tellement chouette qu'on ne retient rien d'autre qu'un regard et qu'une évidence.

Pendant mon accouchement, j'ai demandé (pas mal de fois) à ce qu'on m'achève, je me suis excusée (pour les hurlements à faire fuir les Primi du couloir), j'ai pleuré, j'ai hurlé, je me suis accrochée lamentablement à la blouse du Mâle en arrachant les bandes du monitoring. J'ai rampé par terre en chouinant, en suppliant le Mâle de ne jamais me plus me faire d'enfant.
Une vraie furie.
En clair, accoucher sans péri a été pour moi quelque chose de fort, de douloureux. Et aussi de "sacré"?
Il y a un avant et après, un "je l'ai fait", un "si j'ai fait ça, je peux tout faire".
Et un "putain, maintenant je comprends pourquoi la péri existe".

Mais trêve de bavardages, il ne s'agit pas de mon accouchement dont on va papoter ici, que nenni. Il va être question ici de blouse verte, de charlotte sur la tête, de sur-chaussures, de "ça va ma chérie?", de "tu as besoin de quelque chose? Dis moi ce que je peux faire?", de papa qui gère (ou pas), de toi, le Mâle, qui devient papa.
Sans péri.

Attention, loin de moi l'idée d'encenser un accouchement sans péridurale, loin de moi l'idée de dire qu'un accouchement sous péridurale ne vaut rien. Absolument pas. Mais je me suis demandée comment vous, les papas, aviez vécu un accouchement dit "naturel"? Parce qu'avouons-le, pour nous, les mères, même avec préparation, ça surprend (c'est rien de le dire).
Alors pour vous qui vivez ça en dehors de la douleur? Pour vous qui nous voyiez hurler "qu'on va crever, c'est certain"? Pour vous qui vous êtes fait hurler dessus "ta gueeeeule, j'ai maaaal, laisse moi tu peux rien faire, je vais crever toute seule, j'ai trop maaaaal...."...
Comment c'était un accouchement sans péri??

Toutes les citations de cet artikeul sont extraites des différents témoignages de papa (oui, ce sont vos mâles qui écrivent de si jolies choses - snif - pleure pas public féminin énamouré) et de mamans (les mêmes énamourées).



C'est marrant mais quand une femme revient de la maternité avec son Micronain, ses cernes et son entrejambe (légèrement) douloureux, la première chose que ses copines lui demandent, c'est "t'as eu une péri?".
Parce que si tu l'as demandé t'es une chochotte?
Parce que si tu ne l'a pas demandée t'es une déesse?
Parce que si tu n'as pas eu le temps t'es un boulet?

Et oui, il y a celles qui la veulent et qui l'auront.
Celles qui ne la veulent pas et qui finissent par la demander comme le raconte Marie : " je suis arrivée en paréo en clamant que je voulais un accouchement naturel, me balancer sur un ballon et prendre des bains dilatants délicieusement chauds. Au final, j'ai crevé dans ma baignoire 5 heures tandis que mon mari qui écoutait fun radio dans un coin de la salle se faisait insulter dès qu'il ouvrait la bouche, même pour respirer.. Jusqu'à ce que je sonne comme une forcenée pour qu'on me pique. pendant la piquouze, je disais à tout le monde "je suis une meeeeeerde mais j'ai mal".

Et puis, celles qui la veulent et qui ne l'auront pas.
Celles qui ne la veulent pas et qui ne l'auront pas.
Et ces hommes, à côté d'elles, qui gèrent, qui vivent et qui font comme ils peuvent. Que ça soit leur projet, ou non.



Qui es-tu, Papa sans péri??

Le papa sans péri est déjà (je tiens à le signaler) très chouette puisqu'il a accepté de répondre à un questionnaire préparé pour cet artikeul.
J'en profite donc pour te remercier. Oui, toi qui a suivi ta femme dans cette aventure, souhaitée ou non, qui en est sorti changé (ou pas) et qui a accepté de me raconter.

Choisir d'accoucher sans péridurale :

Avant d'accoucher, les mères sont souvent prêtes à tenter l'expérience du "sans péri". Devant la douleur, certaines préfèrent renoncer (et on les comprend) et demandent la piqure salvatrice (délivrée bien souvent par un anesthésiste flegmatique ).
D'autres gèrent la douleur et vont jusqu'au bout.
D'autres ne gèrent pas la douleur et voudraient la péri. Mais ne l'auront pas.

ndlr : Je prends des pincettes là, et je le rappelle (avant de me faire pourrir), je ne JUGE pas. J'ai moi même accouché deux fois avec péri et une fois sans, je sais donc pourquoi j'ai pris ma péridurale. Et pourquoi je n'ai pas eu le temps pour ma fille...et comment j'ai réagi.

Souvent, lorsqu'on décide d'accoucher sans péri, c'est par choix. On s'y prépare.
Les pères le disent "c'est elle qui décide". Normal tu me diras, puisque c'est "elle qui souffre".
Souvent préparé à deux, le projet de naissance "sans péri" est, de ce fait, mieux vécu. Les mères préparées sont plus "zen", "gèrent" mieux la douleur et, de ce fait, les papas servent de soutien moral, d'appui, de coussin moelleux (ou de réceptacle à injures).

Certains papas avouent que le premier accouchement sans péri (même préparé) les a surpris. Ils se sont retrouvé démunis, font ceux qu'ils peuvent. Bobby, par exemple, a fait son parfait petit mari en tenant le haricot à gerbouille, a tendu sa main pour que des ongles crochus s'enfoncent dans sa chair, a soutenu, a massé, a écouté les cris (et a raté Téléfoot).

"Dépassé, inutile, bouleversé". Voilà les termes qu'emploient ces papas, pourtant préparés.

Peu ont trouvé leur place tout de suite, au premier accouchement. Parce qu'ils étaient surpris, parce qu'ils étaient paniqués, parce qu'ils ne pensaient pas que ce serait aussi intense, parfois aussi long.
Bertrand, dont la compagne a mis 49h à accoucher (gloups) a même du prendre un petit sucre (car il ne se sentait pas bien).

En clair, pour les papas comme pour nous, la première fois, c'est une découverte, c'est un autre monde, c'est une chose mille fois imaginée, mille fois touchée du doigt. Et, pour eux comme pour nous, c'est à la fois merveilleux et angoissant.

François a eu une très belle phrase que je me dois de citer. Ce papa de deux enfants (dont un sans péri, par choix, avec projet de naissance) raconte sincèrement : "Je me suis senti impuissant. Et comme un con avec mon brumisateur. Spectateur empathique, concerné mais qui ne peut pas entrer dans la bulle de Maman pour l'aider".

Et imaginez ceux qui apprennent en une seconde que NON, on ne pourra pas faire de péri à votre chère femme (qui hurle de douleur), NON car "elle a de la fièvre", NON car "c'est trop tard".

Il y a Olivier qui décrit ainsi ce moment où on annonce à sa femme qu'il n'y aura pas de péridurale : "j'ai vu le vide intersidéral dans ses yeux. Puis la peur".
Et Alex, qui a un regard un peu amer sur un accouchement long et difficile, une péridurale impossible à poser "malgré 11 piqûres, un bébé "sorti au forceps qui ne respire pas", une femme qui "souffre" et lui, affolé, qui prend conscience de tout ça et qui ne peut rien faire.

Et puis ceux qui trouvent plus vite leur place, qui, devant la douleur et les cris, savent se mettre en retrait ou être présent. Nicolas, par exemple, "un peu désemparé au début" a essayé d'aider sa femme comme il le pouvait par "des paroles, des gestes tendres". Il avoue avoir paniqué dans un premier temps puis "avoir trouvé sa place, s'être habitué aux cris"  et avoir compris qu'il y avait des moments où "on pouvait lui parler...et d'autres pas".

En clair, être préparé, ça aide un peu, ça aide à l'envisager, ça aide à se le représenter. Savoir que sa femme fait ce choix là AVANT, ça permet de l'imaginer, ça permet d'en parler et de communiquer sur le sujet. Benoît, par exemple, avait longuement parlé avec sa compagne et savait qu'elle allait "être dans sa bulle", "dans son monde" et qu'elle allait probablement crier. Son rôle à lui était de la soutenir, de faire en sorte que cet accouchement se déroule dans les "meilleures conditions" possibles.

Et la préparation à l'accouchement alors??

Certains l'ont suivi et l'ont trouvé très utile comme Florian qui explique que les cours l'ont aidé à prendre conscience de la nécessité d'être le plus présent possible et de l'aider. Il a deux accouchements sans péridurale à son actif et même s'il sait qu'il ne peut "en rien atténuer la douleur ni accélérer le travail", trouve que c'est un moment à vivre à deux, avec toute la présence et le soutien dont il est capable.

D'autres admettent que cette préparation a aidé, oui, mais que le jour J, il n'en restait plus rien. Parce que tout s'est passé très vite, trop vite.
Ou bien, comme Jérémy (papa de deux enfants sans péri) qui a préféré ne rien savoir avant pour réagir au plus près de son ressenti le jour venu.

Les papas qui ont suivi les cours ont une approche (à la base) différente de l'accouchement. Ils savent que c'est un moment à vivre à deux, ils savent que leur femme risque d'avoir mal, risque de crier, risque d'avoir des forceps, une césarienne, etc... Je ne dis pas que ça évite d'être stressé ou angoissé. Non. Mais ça leur a permis de l'envisager. Et ça, ce n'est pas rien.

Pour conclure là dessus, il me semble clair qu'être préparé (avec sage femme, gestion de la respiration, explications claires et précises) permet de soutenir sa femme. Au moins (et c'est déjà ça).



Ceux qui "recommencent".
Et oui, les papas aussi deviennent accros aux accouchements de leur femme.
Un papa parle même "d'orgasmic birth" pour sa femme (la veinarde). D'autres, sans parler de plaisir, avoue que cette expérience était une des plus chouettes, des plus vivantes, des plus prenantes de leur vie. Jérôme, trois enfants, parle même (en blaguant) d'en refaire un quatrième.
Les pères sont souvent touchés par ces émotions. Par le passage rapide d'un état à un autre. Par le côté animal de la chose, par la tension et le stress qui retombent d'un seul coup quand leur enfant crie.

Vincent fait partie de ces papas qui ont suivi leur compagne dans un projet de naissance pour le second, déçu par la médicalisation du premier. Une implication, un soutien, un échange, une maman qui se remet vite, un bon souvenir. Il ne regrette pas.


Vos cris? Votre douleur?
Ils y sont très sensibles. Démunis, je l'ai déjà dit, mais aussi touchés, angoissés à l'idée de vous perdre, de perdre le bébé, de ne pas savoir quoi faire.
Arnaud le dit très bien "je pensais que ce serait difficile mais pas à ce point". Des moments d'angoisse quand la maman est mal, très mal, quand les forceps sont sortis, quand la césarienne est envisagée. Des moments de doute, de peur et de stress.  Les papas ont mal pour leur femme (et ont mal à la main aussi).
Cela dit, rappelle Seb, "soyons clair, je n'aurais pas pris sa place si cela avait été possible".
 La femme de Bobby, elle, "faisait rire tout le monde en salle d'accouchement, en fait. Surtout quand elle hurlait des insanités.La 2e fois, ça a pas fait rire tout le monde. La primi d'à côté flippait sa race".

David, lui, s'attendait à des cris, à cette "libération" de la douleur (dans le cadre d'un accouchement à domicile) mais explique que sa femme n'a pas tant crié que ça (retenue, pudeur).

Cela dit, les mamans ne crient pas toutes, comme la femme de Jérémy : "elle arrivait encore à s'inquiéter pour moi dans son état "ça va je ne te sers pas la main trop fort?".



Et vous??
Les papas sont élogieux quand ils parlent de vous mesdames.
Ils sont fiers. Ils ont "plus de respect" dit Jérémy de part la "gestion de la douleur" montrée.  Bobby a trouvé que sa femme avait "une force en elle qui ne lui connaissait pas". Ils sont fiers de vous. Vraiment.
J'aime beaucoup cette phrase de Nicolas qui admet avoir  "toujours su que sa douce "saurait".. mais le pourrait-elle ?" et conclure en disant qu'elle a fait de lui un "mari amoureux".
Benoît, lui, confirme "Je peux me permettre de le dire car ce n'est pas moi qui ai souffert, un accouchement naturel est ce qu'il peut y arriver de plus beau pour une naissance".
Majoritairement, ils vous accompagnent dans la douleur et dans la gestion des contractions et vous les épatez. Parce que vous gérez. Plus ou moins, mais vous gérez. Et eux savent pertinemment qu'à votre place, ils n'en mèneraient pas large.



Et entre vous, ce que ça change?
Parfois cela ne change rien, parfois c'est un peu plus fort, parfois c'est plus complice.
Etienne trouve que cet accouchement leur a prouvé qu'ils seraient "là l'un pour l'autre, même en cas de galère".
Et Arnaud qui rappelle que de voir sa compagne "dans un contexte où elle se sentait un peu humiliée lui a montré à quel point il l'acceptait comme telle", et que cela "les a rapproché".
Et puis d'autres comme Pierre, heureux de cet accouchement mais qui avoue ne plus faire l'amour.
Nicolas a eu un joli mot en disant que ça n'avait "rien changé. Et tout. Éternellement".
Et Seb qui dit "être redevable à vie".


Des mots pour décrire tout ça?
J'en citerai quelques uns au hasard : boucherie, terrorisant, que de mal pour un si grand bien, youpi, vers l'infini et au delà, émouvant, terrible, fatiguant, vie.
Des mots qui marquent la difficulté et l'angoisse, certes, mais majoritairement des mots forts, poignants et puissants.

Et si c'était à refaire?
S'il fallait changer quelque chose à tout ça, ça pourrait être le côté médical. Damien parle des "bips des monitos, du stress de l'équipe médicale".
D'autres voudraient changer leur attitude, comme Seb qui explique avec le recul : "j'étais trop stressé, ce qui a fait que j'ai eu des remarques ou un comportement déplaçé alors que je pensais bien faire".

Et puis il y a ceux qui en reviennent comme Cédric qui songe à aller à la pêche pour le troisième accouchement tellement il s'est senti inutile et encombrant lors des premiers. Pour lui, c'est un acte féminin et malgré la préparation, il n'a pas su, ni pu aider sa femme.



Voilà, j'ai essayé dans cet article de réunir quelques papas, de partager leurs propos et leurs ressentis. 
Tous ont eu la gentillesse de répondre honnêtement, de rédiger de longs messages parfois, de raconter avec émotion les naissances de leurs enfants. Tous parlent et racontent avec émotion, même s'ils ont mal vécu cet accouchement c'était par peur de vous perdre, ou peur de perdre votre enfant. Tous ont vécu là le plus beau des bouleversements.

Je conclurai sur une petite phrase de Jérémy que je trouve très vraie, qui prouve qu'au delà de nos accouchements, ce sont nos vies qui s'en retrouvent chamboulées : "ce sont nos bébés qui bouleversent nos vies, pas les accouchements".


Je tiens à remercier Arnaud, Alex, Bertrand, Cédric (X2), David, Etienne, François, Gilles, Philippe, Ibrahim, Jérémy, Bobby, Olivier, Seb, Vinc', Jérôme, Damien, Pierre, Nicolas, Cédric, Seb, Benoît, Florian et tous les autres qui ont accepté d'être cités sans être nommés. Merci à vous, ça compte.

60 commentaires:

  1. chiasse je pleure comme une merde Marie

    J'ai accouché sans péri (car dilatation trop rapide, j'ai vu le visage de la SF se décomposer quand elle a vu la tête de ma fille prête à sortir alors que je hurlais pour savoir quand la péri ferait effet, ) il y a 20 jours et j'en chiale encore quand j'y pense...

    Vais transmettre ton article à mon homme il se sentira peut-être moins seul et peut-être moins impuissant, a posteriori...

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  2. C'est très beau et on penserait jamais qu'ils ont toutes ces réflexions au moment ou ils sont a nos cotés le teint blafard, le visage décomposé, pret à se barrer si on a le malheur de detourner le regard... mon cher et tendre n'a pas vecu le "grand moment" (césarienne snif)mais il a pu m'admirer pendant mes 10h de travail, et rien que ca, ca l'a refroidi!

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  3. bravo Marie, c'est une super initiative de faire parler ces mâles et c'est très bien synthétisé!

    à propos de réactions, de ressentis... j'ai lu un livre que j'aurais adoré lire pour ma première grossesse:
    http://livre.fnac.com/a2415273/Erika-Teissiere-Naitre-de-l-ideal

    de jeunes mamans décrivent leurs sensations à l'accouchement... du plus réussi au plus difficile...

    Je trouve que, notamment quand on va être maman pour la première fois, la meilleure préparation pour les pères est d'écouter les ressentis des autres pères, et mères... Il ne se passera rien physiquement en eux, l'accouchement risque d'être assez abstrait, pour eux, pendant les 9 mois de grossesse, alors que c'est un véritable bouleversement pour leur femme, pour eux, mais aussi pour leur couple. Mieux vaut y avoir pensé avant.

    Plus ils seront entraînés à verbaliser, exprimer, se renseigner (et dieu sait que certains n'y sont pas habitués ;-) mieux ça se passera. Enfin c'est mon avis.

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  4. Nat et ses oursons23 mai 2011 à 21:54

    magnifique...................

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  5. très sympa cet article ^^
    rassurant aussi, j'avais un peu honte d'avoir hurler comme une bête à mon accouchement(je voulais la péri, oh oui je la voulais, je les ai même supplié de me la faire mais je ne l'ai pas eue, pas le temps!), je vois que c'est normal en fait ! mon mari s'en souvient et s'en souviendra toute sa vie je pense ^^ mimie

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  6. Maryvonne Liegaut23 mai 2011 à 22:08

    Que c' est beau comme d' hab, Marie <3

    1ER ACCOUCHEMENT: le mâle et moi avons suivi les cours ensemble. J' étais prête pour la péri.
    MAIS: le jour où j' ai eu ma naine, son papa était en déplacement en Hollande et il était trop tard pour la péri.
    RESULTAT: C'est ma maman qui s'est dévoué, morte de trouille, elle qui a eu 3 nains.
    C'est le plus grand regret de mon mari, de ne pas avoir été là.
    J'ai eu vraiment très mal, mais j'ai géré du mieux possible en griffant la sage-femme et en hurlant comme une folle.
    Mais il y a eu le premier regard entre Bébé fille et moi et ça, c'est juste merveilleux....

    Et puis on oublie (un peu).

    2EME ACCOUCHEMENT: Je suis à nouveau prête pour la péri et le mâle ne part surtout pas en déplacement.
    MAIS il est trop tard pour la péri (bis).
    Mon mari est là et ça me soulage à un point, c'est inestimable !
    RESULTAT: Bébé garçon vient au monde sous les cris de sa maman, son papa est très impressionné, il a eu très peur je crois.
    Et puis le premier regard à trois ce coup-ci et ça, c' est juste merveilleux.... (bis)

    ET PUIS ON N'OUBLIE JAMAIS PLUS <3<3

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  7. Bravo franchement!!! Pour ce chouette travail d'interview, de synthèse et pour avoir pensé aux papas qui se sentent bien seuls face à nos cris et nos doutes... Mr Déjanté aurait son mot à dire mais il faut croire que ce sera pour une autre fois ;)

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  8. Je n'ai pas eus le choix de peri ou pas peri...j'ai subit une césarienne puis une deuxième et grâce à une équipe formidable j'ai enfin accompagné mon enfant lors d'une troisième césarienne!!!!!Mais mon mari? lui qu'a t'il pensé?comment l'a t'il vécu?..je ne sais pas!!!!

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  9. Coucou Marie, je suis ton blog depuis quelques mois maintenant et j'ai beaucoup tes écrits, ta façon de nous faire rire, de tourner les phrases, de nous émouvoir en choisissant les bons mots...

    C'est plutôt un témoignage de grande soeur qui voit son petit frère naître à domicile, sans péri donc, et malgré les cris d'une maman qui souffre, ce qu'on garde de plus beau, c'est les premiers regards, les premiers échanges avec cette petite chose encore bien fragile, pas ce qu'on a vu de plus beau à la sortie du ventre mais tellement... Tellement unique ! La maman qui rayonne de vivre cette rencontre avec son tout petit, de voir les premiers liens se tisser avec les aînés, je pense que ces images resteront gravées en moi à vie !

    Merci de nous faire partager tant de choses !

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  10. Magnifique article !
    Ici, j'ai eu la péri alors que je n'en voulais pas (mais j'ai souffert pendant 3 jours avant d'accoucher !).
    Chéri a été super présent et adorable.
    Pour le 2ème, je compte bien tenter sans péri. J'espère que chéri sera aussi parfait que pour bébé1 !!

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  11. ingrid bavouzet23 mai 2011 à 23:30

    Ah nos hommes <3 On a juste envie de leur crier dessus lors de l'accouchement, mais en même temps... on ne peut pas se passer d'eux !!!

    J eme souviens que quand il parlait, j'avais juste envie qu'il se taise...mais quand il parlait pas, je voulais qu'il me change les idées, tout contradictoire -_- mon pauvre chéri qui m'a sorti le "si tu veux, on en fera qu'un , c'est bien déjà un ..."

    rahhhyh <3

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  12. Micronain, 2mois, né sans péri par choix, et surtout grâce à un super chéri qui est juste sorti 5minutes de la salle de naissance quand j'ai fini par lui hurler dessus "pu**** va chercher la SF je VEUUUUUX la péridurale j'ai trop maaaaaal!!" alors que je macérais dans mon bain depuis plus d'une heure...
    Je ne le remercierai jamais assez...grâce à lui, j'ai eu l'accouchement que je voulais, à l'ancienne, avec cris à terroriser l'étage entier et multipositions avant de voir arriver la petite tête de mon petit prince.
    Le mâle pendant ce temps s'est senti d'une inutilité à toute épreuve, malgré 9mois de prépa yoga et autant d'haptonomie : nous n'avons rien pu mettre en application. Alors pour compenser, j'ai eu le droit de lui mordre l'avant bras, pendant qu'il m'aspergeais la tronche à grand coup de brumisateur...ça aide aussi!

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  13. L'accouchement avec ou sans péri, on pourrait en parler pendant des heures ... Merci pour cet article marrant et original ! I like :)

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  14. 49 heures d'accouchement !? elle a eu la médaille du mérite la dame ?

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  15. Sujet abordé récemment avec des amis. Plusieurs hommes se sont sentis "nuls" de voir leur compagne souffrir sans pouvoir agir.

    Mon homme pense, à juste titre, m'avoir quand même soulagé, simplement par sa présence (2 accouchements sans péri (mais je la voulais hein!)). Il n'aurait pas pu envisagé de ne pas être là. Moi je dis toujours que ma péridurale, c'était lui!

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  16. merci marie, je suis sure que si mon male le lit il se sentira beaucoup moins seul
    mon nain a bientot 6 mois et il dit encore que pour un 2eme il faudra que "notre" accouchement devienne un bon souvenir

    le pauvre lui qui hesitait meme le jour J a assister jusqu'au bout, a eu une force incroyable de rester, pour une fin en cesarienne ou il ne savait pas si bébé et moi alliont bien

    25h de travail dont 16h sans peri avec un col qui s'ouvrait pas, mais pas du tout a cause d'une conisation qui ne voulait pas ceder, ils ne voulaient pas me faire de peri, je me suis vu lui dire a 2h du mat "rassemble les affaires on va accoucher ailleurs" lol

    il ne supporte plus le bipbip d'un monito a cause de bébé en souffrance sur la derniere heure, puis des cuilleres (j entend encore les blingbling de l'acier !!) avant qu'ils finissent par me monter au bloc

    je ne remercierais jamais assez ce papa qui est resté jusqu'au bout avec la main broyée, des bruits et des images pas top dans la tete

    je regrette juste qu'on est pas pleuré ensemble a la vue de notre loulou

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  17. Merci pour cet article ! Les papas sont tellement "spectateurs" tout au long de la grossesse et de l'accouchement que ça fait du bien de lire leur sentiment ...
    Moi, avec mes 2 césas, il a pris + de place car c'est lui directement qui s'est occupé de mes 2 Nains, enfin qui était là pour les 1ers soins et il a même eu droit au peau à peau avant moi ...

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  18. merci de leur avoir donne la parole. et merci aux courageux qui ont accepte de temoigner! notre nain est ne sans peri, par choix. mon choix du moins, parce que le male, il m'a quand meme bien traitee de cinglee... et quand je lui ai explique que non seulement l'accouchement serait physio, mais qu'en plus il serait dans la salle avec moi, c'etait surtout de la peur et de la resignation... et pourtant on a quand meme eu un accouchement facile!lui n'a pas voulu de preparation, son entourrage est plutot adepte de la surmedicalisation et a ete extremement doue, pendant ces 9 mois, pour lui decrire par le detail toutes les complications possibles, jusqu'aux plus improbables. alors parler de ca avant la naissance relevait plutot du dialogue de sourds. et en parler maintenant que le nain est parmi nous, ben c'est pas simple non plus. parce que le male, ca l'a quand meme bien remue. mais qu'en bon couillon macho, il ne me dira rien d'autre que "c'est affreux de voir souffrir sa femme", et il ne me croira pas quand je lui dis que sans lui je n'y serais pas arrivee.
    alors merci de nous donner, par cet article, une possibilite de parler de cette experience commune, au male et a moi.

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  19. Merci de ce miroir du ressenti des papas. J'ai accouché une fois avec péri, une fois sans. Par choix, mais sans en avoir discuté avec mon homme, qui m'aurait traitée de cinglée (et le fait toujours deux ans après d'ailleurs). J'ai pas vraiment eu mal, ça n'a pas duré longtemps. J'ai crié deux fois pour la poussée, et il a trouvé ça insoutenable... Je n'ose même pas imaginer dans quel état il serait si ça durait plus de 7 minutes en salle d'accouchement (oui, sept minutes). Pour ouvrir le dialogue avec bb3 qui va bientôt arriver, je vais tenter de lui faire lire cet article. Histoire que mon choix puisse devenir le sien aussi.

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  20. j'ai dû interrompre ma lecture pour aller me moucher et chialer derrière mon kleenex... merci Marie, merci les papas...

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  21. Ici Monsieur a dit qu'il était bien content d'être un homme car il n'aurait pas été capable d'accoucher!

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  22. "Jérôme, trois enfants, parle même (en blaguant) d'en refaire un quatrième."


    Mouaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaarf.

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  23. Bel article et beaux témoignages. Au final la naissance c'est bouleversant et rare dans une vie (de couple), on le ressent encore plus profondément quand il n'y a pas de péri justement.Et après la douleur ressentie on l'oublie plus ou moins, reste le bonheur du résultat.

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  24. Twingo> Moi aussi j'ai cru que c'était lui qui avait rempli en douce mon questionnaire. Et bin non en fait :)))

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  25. J'ai eu une péridurale, puis une césarienne d'urgence, mais l'anesthésie ne faisait aucun effet. J'ai souffert comme jamais.
    Mon conjoint était très présent, mais j'étais complètement isolée dans la douleur, je ne me rendais pas compte de grand chose, je ne voyais rien, n'entendais rien.
    Finalement, la césarienne étant trop insupportable, ils ont dû me faire une anesthésie générale. Sans me prévenir. Je me sentais partir, c'était effroyable.
    Lui a vécu cet accouchement de façon un peu irréelle, avec une légère inquiétude, vite succédée par la magie du peau à peau avec son bébé. Il ne lui en est resté que le merveilleux. Et c'est tant mieux.

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  26. Envoyé directement à l'homme pour qu'il le lise... ça a été l'occasion de préciser un point "quoi ??? tu ne veux pas la péri cette fois ???" oO (quelque chose me dit qu'il n'est pas près) et de justifier "si, mais ya des fois on l'a pas quand même". Il a eu l'air flippé (et outré "comment çà ?") d'un coup (il n'y avait pas pensé je crois)... merci pour cet article drôle et touchant, cela nous a fait pensé qu'il fallait que l'on s'y prépare... okazou ! ;-)

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  27. L'accouchement vu par "l'autre côté", bien vu l'article !
    Mon homme était là les 2 fois ... Number one sans péri parce que "c'est la vie ma pôv lucette", le cathéter a bougé et c'est mon matelas qui s'est pris la dose ... Mon amoureux commentait les contractions à la manière d'un basketteur ("whaou, 140, high score ma chérie, t'as du avoir mal !!" "non tu crois !!??"), me distribuait généreusement mes granules d'homéopathie, se sentait con avec son brumisateur et lisait enfin son bouquin sur "devenir Papa" ... Pas stressé (moi non plus tu me diras) il me prédisait à 15h00, qu'étant dilatée à 5, j'accoucherai vers 17h30 parce que selon le bouquin, "passé 5 cm, la dilatation se fait d'1 cm par 1/2 en moyenne pour un premier accouchement" ... la petite est née à 17h25... il l'avait dit, elle l'a fait !! Après coup mon chéri m'a révélé ses 2 craintes : que je me pète les veines du visage tellement j'étais rouge en poussant, et que la petite ait un problème tellement elle était mauve en sortant !! Tout est question de couleurs hein ;)
    Number two, sans péri aussi ! Début du travail à 16h, arrivée à la mater et examen à 16h30, dilatation à 2 ... A 17h, dilatation à 8 passés ... Bon ben la péri hein... 17h30 rupture de la poche des eaux, et 17h51 après 3 poussées, notre puce est parmi nous ... Mon homme, le roi de la granule, n'a pas eu le temps de dégainer l'homéopathie, le brumisateur on l'avait oublié et de toutes façons il était trop occupé à suivre le match sur son téléphone (bébé coupe du monde, juin 2010)... Pour cette fois, il a juste eu peur de devoir m'accoucher seul parce que bébé était vraiment vraiment pressée !!
    Et dans les deux cas, je n'oublierai JAMAIS ses premiers regards, quand il s'est penché sur chacune de ses filles pour leur murmurer quelque chose ... un moment magique rien qu'à eux.
    Deux beaux souvenirs, pour moi et pour lui... D'ailleurs on sait qu'on remettra ça un jour !

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  28. whouaoooo, merci merci merci pour cet article qui m'a fait pleurer ! C'est magnifique, c'est la première fois que je lis le point de vue des papas d'une manière aussi bouleversante et touchante !

    Je suis maman d'une naine de 4mois bientôt, j'ai eu un accouchement rapide, débuté par la perte des eaux. Je n'ai eu mal que l'espace de 1h30 max et je dois dire que je criais "péridurale"(que j'ai finalement eue). Mon homme avait suivi une séance de préparation à l'accouchement, mais surtout, je l'avais prévenu : je te crierais peut être dessus, je ferais des trucs bizar. Résultat : je lui demandais de rester à côté de moi et c'est tout, de na pas bouger, de façon à ce que je puisse me cramponner à son bras, ne pas parler, ne pas me toucher même pour me caresser.Et de cette manière là il a été un véritable soutient pour moi !!!
    Merci à nos hommes !!!

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  29. Superbe récit, c'est tellement difficile de connaître les "vraies" pensées/sentiments des hommes. J'ai été très touchée.
    Moi j'ai eu péridurale mais ils ont oublié de brancher l'appareil... du coup ben j'ai eu la piqure sans les effets. Pareil j'ai crié pour que l'anesthesiste revienne (je l'attends toujours...) "MAIS ELLE EST OUUUUUU ELLE VA DESCENDRE OUI!!!!!!!!!!" et ensuite "excusez moi de ce que je vais dire mais.... JAI MAAAAAAAAAAAL JE VEUX QUE CA SARRETE!!!!!!!!"
    "monsieur tenez lui la tête en avant" et mon cher et tendre qui me cassait le cou en 2 en pensant bien faire ahahah
    J'avais peur qu'il ne trouve pas les mots et franchement, il a été parfait ! Merci chéri !
    En passant, merci pour ce blog qui me fait toujours autant hurler de rire (de vérité!)

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  30. batmarie, superhérote24 mai 2011 à 13:42

    tout comme la madame anonyme de 11h43, ma douleur m'a isolée du reste du monde y compris de mon mari, de mon bébé, et de mon moi humain.

    je n'ai pas eu de péri car travail trop rapide (je n'avais même pas envisagé cette option, je venais accoucher d'un premier, et je m'etais installée pour ma dizaine d'heures comme tout le monde; j'ai même trouvé très déplacé le manque de pudeur de ces parturientes que j'entendais hurler depuis ma salle de pré travail: et la péri?? c'est pas fait pour les chiens! AH AH AH, si j'avais su...)

    au final j'ai l'impression d'avoir été dépossédée de ce moment (magique? vraiment?) par la douleur. je ne sais pas trop ce qu'a pu faire dire ou penser mon mari pendant ces (seulement!) 2 heures et je dois bien dire que c'etait le cadet de mes soucis, tout comme "rencontrer mon bébé" comme me le disaient les SF pour m'encourager (sic). je n'ai pas non plus saisi ma fille pour achever sa mise au monde, je ne souhaitais qu'une chose: que toute cette souffrance s'arrete, voire même que ce soit moi qu'on achève.

    je crois (d'apres ce que nos amis en disent puisqu'il esquive le sujet depuis 3 ans 1/2) que le papa a été très traumatisé, mais que tel un vaillant petit soldat, il remontera au front lorsque viendra l'heure du N°2. et si je ne sais pas comment il a occupé tout le temps de la naissance puisque j'etais moi meme tres prise, je sais que sans lui ça m'aurait vraiment été impossible.

    bref, l'accouchement sans péri pour nous c'est un mal nécessaire, et heureusement que la naine est magique, ELLE, parce que le moment de son arrivée est loin de l'avoir été! après je serais bien embêtée si je devais dire ce qui est le pire entre souffrir à ce point et voir souffrir son conjoint à ce point sans rien pouvoir y faire: faudrait peut être que j'adopte ce point de vue la prochaine fois pour savoir! allez chéri, le prochain c'est toi qui le ponds, moi je vais chercher le pop corn!

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  31. Marie et ses Lutins24 mai 2011 à 16:55

    Superbe écrit!! Et oui! Heureusement que nos chèrs mâles sont là dans ces moments si difficiles mais aussi tellement magiques! Moi, péri pour la première, mais bébé qui ne voulait pas sortir...et un mari qui n'arrêtait pas de me hurler "mais pousse!! Mais pouuuuussse non de d'là!!!" Bébé à finit de sortir avec les forceps. Et puis pour number two, no péri! Un accouchement de rêve (oui oui, de rêve!) Aucun cri, aucun hurlement (ni de moi, ni du mâle...) Juste quelques poussées, un mari me passant la main dans les cheveux en me disant "vas y ma canette, vas y!" et un micronain qui pointa le bout de son nez!
    Je suis plus que prête pour faire le 3è nain, mais va d'abord falloir réussir à dissuader le mâle...:-/

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  32. Ohlala... mon accouchement -sans péri- date de 2 tous petits mois tout juste.
    Je n'y crois toujours pas, pour la petite anecdote le papa a fait une otite perforée après la naissance, après mes cris ceux de sa fille ont pris le relai pour notre plus grand bonheur !
    je lui ferai peut être lire ton artikeul, on n'en reparle pas de ce sacré évênement mais moi j'ai besoin de l'entendre dire que putain il est fier de moi...

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  33. Merci Marie pour cet article très intéressant, comme d'hab...
    Mon mâle à moi a été très gâté : comme après plusieurs heures de tergiversations et douleurs inutiles (pendant lesquelles Monsieur était parti au Mc Dal d'à côté) on a fini par me faire une césarienne, je n'ai pas pu voir le bébé avant ma sortie du bloc. Le papa (revenu fissa du Mc Dal) a donc eu son petit rien que pour lui pendant sa première heure de vie ! C'est pour lui qu'a été le premier regard de mon fils. C'est un beau cadeau qui lui a été fait et je ne regrette pas du tout !!
    En effet, en particulier pour quelqu'un comme moi qui a suivi 6 ans de traitement (avec toute la détresse qui va avec) pour avoir son bébé, l'important ce n'est pas l'accouchement, avec ou sans péri, à l'hôpital ou dans les champs. C'est aujourd'hui.

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  34. super comme d'hab. Moi, j'ai pas eu le choix. la péri n'a pas marché. La naine a fini par sortir. mais j'ai demandé plusieurs fois que l'on me tue pour en finir une bonne fois pendant les 8 heures les plus douloureuses que j'ai connues, puis me suis excusée 100 fois de crier..... Du coup, Le papa a eu le droit à être dorloté par les sages femmes qui ont demandé quel était mon problème et qui m'ont envoyé une psy 3 h après l'accouchement pour que je me rende bien compte de ce que j'avais dit à mon mari!!!!! ça va , tu te sens pas trop coupable, bah suis une thérapie ma vieille parce que t'as vraiment dit des choses horribles pendant ton accouchement, et tout le monde a entendu!!

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  35. Moi qui suis une "nulli avec nain" (oui, ça existe), ça me donne pas du tout envie d'accoucher !!!!

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  36. super article ! j'adore ce blog depuis que je l'ai découvert ^^ bb1 sans peri, je n'en voulais pas et 3 jours pour accoucher j'ai pas craquer enfin j'avoue que pour bb2 je l'ai demander ^^ le pire c'est que je recommence bb3 pour moi et 1 pour lui et la question de avec ou sans peri se pose !! peut être que j'aurais pas le temps comme ça pas d’hésitation
    nanou

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  37. J'ai bien failli y rester après la naissance de mon second. Je sais qu'il a eu une peur affreuse, il a dû attendre près de 24h avec notre second âgé de quelques heures, il a eu le temps d'imaginer sa vie sans moi avec deux jeunes enfants sans maman.
    ça nous coute ce troiz' que nous n'aurons probablement pas.

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  38. Très bon article ! dès le retour de l'homme (en déplacement cette semaine), je lui demande comment il a vécu mes deux accouchements. Péri pour le premier et j'étais prête à faire de l'anesthésiste ma meilleure amie. Pas de péri pour le deuxième, l'anesthésiste n'a pas eu le temps d'arriver et je l'aurais volontiers étripée de mes deux mains si ce n'avait été que bébé voulait vraiment sortir.
    Quant au mâle, j'aurais détesté vivre ces moments sans lui... mais je ne lui ai pas demandé comment il les avait vécus. Erreur à réparer, donc.

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  39. Quand je suis tombée enceinte, mon mec m'a tout de suite dit qu'il n'entrerait pas avec moi dans la salle d'acouchement..j'ai du chercher qq1 pour m'acompagner... "heureusement" j'ai eu une césarienne!

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  40. Très bel article. J'ai accouché il ya un peu plus d'un mois et je me revois. J'ai eu la péri mais elle n'a pas fonctionné j'ai tout senti et j'ai eu maaaaaaaallll!! 3,9kg de bonheur! Mais qu'est ce que c'était beau et bien. On oublie, vraiment.

    Mon homme assistait inpuissant et disant des mots maladroits, du genre, t'as eu moins mal pour notre ainée ou c'est les épaules qui ont eu du mal à passer. Merci je m'en suis rendue compte! Mais il était mignon.

    Je lui ai fait lire l'article il a apprécie et s'est complétement retrouvé. Moi dans ma bulle, merci la sophro et lui comme un con. Sa chance c'est que j'accouche vite 3h30 pour l'ainée, 2h30 pour le 2ème. Ce sont ses mots!

    J'ai beau avoir douillé, il a mille fois préféré cet accouchement car pour le premier, épisio forceps et hémorragie, il a failli être veuf et a eu très peur pour moi et petite puce qu'ils ont sorti en urgence.
    Louloutte

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  41. Bonjour Marie,
    Lectrice de l'ombre, je te dis un grand merci aujourd'hui pour cet artikeull! Primi en attente de cette grande aventure qu'est l'accouchement dans qqs jours, tu m'as permis de dédramatiser tellement de choses depuis l'annonce de ma grossesse que je ne pourrais jamais assez te remercier! J'ai tellement ri, tu as tellement démystifié plein d'aspects de la maternité!!
    Bon, tu as aussi fait flipper mon Georges (toujours pas remis de votre raclette avec les z'amis et les nains, ça fait 6 mois qu'il l'a lu...) mais je lui envoie de suite cet article pour qu'il comprenne que je l'aime plus que tout et que si je suis "méchante" ce jour-là, il devra passer outre!
    Merci pour tout le temps consacré à ce blog, tu m'as donné envie d'être une super maman!
    Sev' la primi et fière de l'être!

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  42. Sev', tu vas être une maman super chouette, j'en suis persuadée, et tu vas être obligée de venir nous raconter tout ça...

    Et merci pour tous vos commentaires, les papas (et moi même) ont apprécié ces retours...

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  43. Super article qui m'a mis les larmes aux yeux parfois.
    Je sais ce que mon Hom a pensé d'accouchement n°1 car c'était tranquille avec péri et du coup, il a passé la nuit dans la salle d'accouchement avec moi (qui dormait à moitié en attendant que ça se passe) assis sur une chaise la tête dans un "haricot" pour essayer de dormir.
    Du coup, pour bb2, on s'était dit qu'on partirait pour la maternité le plus tard possible pour qu'il y passe le moins de temps possible. Résultat, j'ai failli accoucher dans la voiture. Donc pas de péri bien sûr. Mais, du coup, j'ai su comment pousser parce que c'était la seule façon de soulager des contractions insupportables. On me disait même de ne pas pousser, le temps de poser la perf. Je ne me souviens vraiment pas avoir eu mal au moment du passage du bb (pourtant 3kg400 et 50 cm) mais avant et après, le temps de me "détendre". Là, je pense qu'il a surtout flippé de la voir naitre dans la voiture.
    Et pour bb3, encore différent car j'étais hospitalisée pour un déclenchement, mais finalement le petiot a percé la poche des eaux en pleine nuit (chouette, j'ai pas flingué mon matelas!) mais du coup, le papa qui pensait passer une nuit tranquille et venir le matin pour un déclanchement a été réveillé à 3h du mat et a assisté à la naissance un peu dans le coltard. Moi, c'était péri obligatoire parce que les contactions après la rupture de la poche des eaux, je vous raconte pas.
    Donc, même s'il ne s'est peut-être pas senti très utile (sauf pour couper les cordons), je pense qu'il ne les a pas trop mal vécus.
    Bon, j'ai un peu raconté ma vie, là.

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  44. Et j'ai fait quelques fautes aussi. Désolée.

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  45. Je sors de mater avec un coup de blues, c'est juste ce qu'il me fallait pour en rire un peu... mais pas trop parce que cela tire la cicatrice de césa. Parce qu'un accouchement en urgence, à 2 mois pile du terme, avec siège décomplété, ce n'est pas "péri", c'est "rachi" et césarienne obligatoire. Pas le temps d'avoir mal, à peine le temps d'avoir peur quand la pédiatre passe dire "le prochain bloc est pour vous, Madame". Le Papa était à 1000 bornes de là, à tenter de prendre le 1er avion possible, il a eu la photo du bébé juste avant le décollage.
    Les cours de prépa, cela a l'air sympa. Ce sera pour le prochain bébé, mon premier cours devait avoir lieu le soir même de mon accouchement. J'ai annulé: empêchement de dernière minute.
    En fin de compte, c'est Jérémy qui a raison, et pas juste pour les papas...

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  46. Ce qui m'a le plus touché de la part de mon homme c'est quand, après mon 3ème accouchement sans péri (le plus intense et violent aussi), il a dit aux sages femmes que j'étais extraordinaire car je ne me plains jamais de la douleur.

    J'ai juste chouiné en pensant faire caca mais c'était la tête du bébé qui était déjà là alors que 20 minutes plus tôt, j'étais dilatée à 2 doigts larges...

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  47. Ah bin quand même, tu l'as publié cet article ! huhuhu
    Je m'empresse de le transférer à mon homme parce qu'après un accouchement bien mais médicalisé, c'est mon projet pour le prochain accouchement, du physio (ce qui veut dire pas de péri, argh !) et j'aimerais qu'il comprenne pourquoi. Et tant qu'à faire le préparer à ce qui l'attend, donc j'espère que cet article lui parlera.
    Moi, en tous cas, il m'a mis les larmes aux yeux !
    C'était un chouette boulot de ta part, merci à toi et aux papas !

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  48. Merci pour cet article très émouvant...j'accouche dans 2 mois 1/2 et ca file la trouille tout de même...

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  49. j'ai enfin eu le temps de lire cet artikeul! Qu'il est beau!

    Je rêvais d'un accouchement sans péri... Pour le coté nature, le coté warrior, et aussi parce que j'ai une réelle phobie des aiguilles.
    Au final j'ai été déclenchée à 38sa, et après 24h sans péri j'ai eu droit à une césarienne.
    Mon mari qui avait assisté à toutes les séances d'haptonomie dès le 4eme mois de grossesse n'a rien appliqué du tout. RIEN. La raison? Visiblement, j'avais pas mal, je gérais toute seule... (sauf qu'au bout de 22h j'ai supplié pour la péri, qui m'a alors été refusée car c'etait trop tard) Et lors de la première video post césarienne, la première fois que je tiens ENFIN mon bébé dans les bras, il me balance "alors? c'etait pas si difficile tu vois!" Petite phrase assassine que je réentends à chaque fois que je regarde ces instants emouvants.

    Mon mari, un accouchement sans péri? Dans ses fantasmes c'etait pour lui, il était pret. Mais en réalité, il gère meme pas quand je pleure de douleur à cause d'une migraine foudroyante... et part en faisant la gueule parce que dans mon immense douleur je ne lui parle pas très amoureusement.

    Ces papas qui ont géré sont des héros à mes yeux, presque autant que leurs femmes!

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  50. quelques larmes, mon accouchement date d'il y a à peine 15 jours, j'ai encore mal... péri pourtant mais qui a légèrement cessée de faire effet sur la poussée, qui elle a duré deux bonne heures parce que la mis était coincée dans mon bassin... au début mon homme avait prévu de sortir pour la poussée, ça m'arrangeait... sauf que... sauf que sans lui je n'aurais jamais pu, sauf que sans lui les forceps on aurait pas réussit à y couper inextremis, sauf qu'il aurait fallu le faire rentrer en cata parce que la délivrance c'est mal passée et que j'étais pas dispo pour ma fille... alors il est resté... et moi je l'aime encore plus qu'avant même s'il me reproche chaque jour sa surdité naissante!

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  51. 3 accouchement à mon actif :
    premier bébé après 10h de souffrance (déclenchement "putain ça fait mal !") péri pour les 2 dernières heures et un GROS regret !!!
    deuxième bébé pas de péri : 1. j'en veux pas et 2. pas le temps : J+3 et 3h de travail : douleur oui ENORME : des envies de meurtre et qu'on m'achève = accouchement par les reins !! Je croyait que c'était le pire mais 18 mois plus tard 3eme accouchement : jour J et contraction dans le bide : J'ai cru mourir !!! J'ai crier, hurler, pleurer, respirer essayer de faire comme on me l'a appris RESPIRE mais oh faut pas se cacher : je suis une hurleuse, je suis celle qui fait fuir la jeune maman qui vient accoucher pour la première fois et qui en m'entendant ce demande si on ne torture pas les mamans !! Mais les 3 nains sont là et la première fois que j'ai croisé leur regard a été un moment tellement fort que je ne regrette pas d'avoir eu autant mal comme on dit : "c'est pas cher payer pour CA !"
    le papa ??? bah il s'est fait insulté ! sa prépa : 9 mois de grossesse à se faire insulté !! LOL
    un 4eme pourquoi pas ;)

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  52. J'ai eu la péri mais j'ai souffert plusieurs heures avant et j'ai deja trouvé ça très très douloureux, j'ai cru mourir...j'ai peur pour un bb2 de ne pas l'a oir du tout!

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  53. Oh quel article émouvant, j'ai pleuré comme une madeleine....
    J'accouche d'ici 15 jours et papa n'est vraiment pas pret à me voir souffrir, il ne le supporterai pas... il veut que je prenne la péri, moi j'ai encore des doutes alors on a convenu que je commencerai sans et que je la prendrai quand j'aurais trop mal (si c'est pas trop tard :p).
    Je vous raconterai :p

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  54. Merci Marie pour ce billet. Pour l'instant un peu abstrait car nullipare, je pense que je le faire lire à Daddy to Be en tant voulu.
    Concernant la préparation du père à l'accouchement, t'as déjà entendu parler du bouquin de Hugues Reynes ? http://mybabytrip.free.fr/?p=743
    et un extrait de la partie sur le père qui sera publié samedi.

    J'aime bien le ton du blog, je reviendrai !

    Mia nullipare qui se renseigne sur la parentalité :-)

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  55. Pour BB1, je voulais un accouchement sans péri si possible. J'ai eu une césa en urgence, cause souffrance foetale. Je ne regrette rien. Quand j'ai entendu les battements du coeur qui faiblissaient, j'étais prête à tout pour que mon BB naisse en bonne santé. Alors quand on m'a dit que c'était la césa, j'étais soulagée.
    Et sans le vouloir, j'ai fait le plus beau cadeau à mon mari. L'avoir en 1er dans les bras, lui donner le 1er bib. Quand il est venu dans la salle de réveil avec mon fils dans les bras, c'était le plus heureux des hommes. Et c'est lui qui m'a mis mon fils dans les bras, pas une SF. Et ça, ça compense bien le reste.
    Pour BB2, j'étais contente quand mon gynéco m'a dit qu'on tenterait l'accouchement naturel (problème de bassin, mais j'y croyais).
    J'ai été hospitalisé en urgence, avec césa d'office mais ils ont attendu 48 h le temps que mon état s'améliore. Avec le Papa, on a eu le temps de prévoir, et c'est encore lui qui a donné le 1er bib. Et cette fois-ci, c'était voulu. Et ça a été le 2ème plus beau moment de sa vie. Et pour moi aussi.

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  56. Bonjour marie,
    ton article est comment dire...EMOUVANT; pour ma part, des tas de souvenirs reviennent et les émotions avec...Gloup's, faut que je ravale ma salive pour ne pas avoir l'oeil brillant qui risquerait de couler. Merci pour ce résumé de témoignages de papas, c'est beau, c'est tellement vrai et ça prouve aussi que mamans comme papas, la naissance nous bouleverse à la même mesure ! ( je vais faire un lien sur mon mur facebook de suite pour en faire profiter d'autres papas et mamans... )

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  57. http://www.courrierinternational.com/article/2007/05/03/accoucher-une-experience-orgasmique

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  58. 3 accouchements à mon actif:
    le 1er déclenchement avec péri: comme une fleur, j'air rien senti même pas les contractions.... Zhom me tenait la tête pour que je pousse quand on me le disait
    le 2ème déclenchement sans péri: la dernière heure j'en pouvais plus. Je voulais juste qu'il sorte et qu'on m'oublie dans un coin que je dorme. J'ai haï zhom, qui ne sachant pas quoi faire, me décrivait le monitoring (style je ne le sentais pas les contractions).
    Et là j'ai dit "stop!!! Plus de gosse!!!"
    Au final 3ème grossesse et cette fois-ci je ne voulais pas de déclenchement, limite un accouchement à la maison mais zhom n'a pas voulu, traumatisé encore par le 2ème accouchement.
    Quand j'ai dit que je ne voulais pas de péri, il s'est liquéfié (et a dû me prendre pour une barge).
    tout compte fait, un accouchement top, rapide, douleur plus que supportable.... (at j'ai failli accoucher à la maison si zhom n'avait pas insisté pour me conduire à la maternité en me disant que, peut-être, mes "gênes" étaient des contractions)

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Et si tu es une buse, bah, envoie un mail, je t'expliquerai ça un peu mieux...

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