4 mars 2012

Le coaching sexuel de Vanessa Lope : combien de temps??

Et voilà, comme promis, je prends place aujourd'hui sur le blog de Marie (hiiiiiiii) afin de répondre à quelques questions posées en commentaires la dernière fois.
Ça va parler de vous, de sexe et de "je fais comme je peux" parce que c'est également mon adage...
N'hésitez pas à compléter mes mots, n'hésitez pas à dire si cela vous semble exagéré, n'hésitez pas à prendre la parole en fin d'article, c'est fait pour ça!

Prêt(e)s? 

Est-ce qu'il faut vraiment "se forcer" un peu pour que cela revienne ? Combien de temps l'envie peut mettre à revenir après une grossesse ?


- Se forcer. C'est difficile de lire ça et pourtant... On se force. On se dit que ça va aller, qu'on va finir par être excitée et en fait, bof. On pense aux trucs à ne pas oublier, on pense à mille chose, on pense qu'on aimerait mieux dormir, on espère que ça ne durera pas longtemps. Il y a se forcer et se forcer, ne soyons pas dupes. Il y a le côté "je ferais bien l'amour mais il y a une super série-télé et franchement, pour une fois que je peux regarder un truc à la télé hein..." et il y a le "ça me dégoûte, je me dégoûte, il/elle me dégoûte, je me force mais vraiment, c'est en serrant les dents et en refoulant les larmes". Ce dernier cas me semble plus grave, plus dur et relève plus de la dépression ou d'un réel souci de couple. Passé les six/huit premiers mois après un accouchement, il me semblerait opportun de consulter si faire l'amour vous dégoûte et si vous vous y résolvez tout de même, parce que vous avez peur de perdre l'autre.


Quant au premier cas de figure, il est plus fréquent. Soyons honnêtes, après une grossesse, on a l'entrejambe légèrement (voire terriblement) endommagé. Déchiré, ayant porté pendant quelques jours des "garnitures" (miam) dignes d'une tour de huit étages et se souvenant avec émotion et effroi de la dernière chose qui est passée par là.
En clair, après un accouchement, pendant au moins un bon mois, on a mal. Voire très mal. Ça lance, ça peut saigner longtemps, on a une sensation de descente d'organes dès qu'on marche plus de 800 mètres et, très sincèrement, on se sent endolorie et vieille. Surtout si on regarde en plus l'état lamentable, flotteux et visqueux de notre cher ventre. 


Puis, les jours passent et la merveilleuse période dite du "congé maternité" achève de nous rendre superbement désirables et enclines à refaire l'amour.
Non?
Je vais peut être en choquer certaines qui voudraient que cela ne soit pas vrai, mais, avouons-le, la majorité des mères restent seules à la maison pendant quelques mois, avec pour seul compagnon un(e) Micronain(e) geigard(e) qui ne veut rien qu'à rester dans les bras et qui, surtout, ne veut pas dormir.

Les journées sont donc difficiles pour les mères qui gèrent un petit rigolo chouineur en essayant, en même temps, de garder un intérieur présentable histoire de ne pas entendre la fameuse phrase "toi, tu ne fais rien de tes journées alors tu peux bien...."


Bref, la journée d'une jeune maman est partagée entre tâches ménagères usantes et manifestement inutiles (puisque c'est toujours aussi bordélique) et gestion d'un Nain fatigué et fatiguant, qui ne la laisse même pas aller aux toilettes, ni prendre sa douche...


Elle mange sur le pouce (et des conneries), ne perd pas de poids, a le sentiment d'être un yeti et a surtout l'impression de n'être jamais SEULE. Jamais.


Quand arrive le soir et que le Nain-glue est couché, comment pourrions-nous imaginer un seul instant qu'elle a envie de se blottir contre quelqu'un sous la couette?
Pensez vous que les désirs profonds de cette jeune maman soient d'ordre sexuels?
NON.
Une jeune maman, le soir arrivé, a besoin de :
- prendre un bain chaud, seule, en bouquinant un bon polar et en sachant que si sa Majesté du Micronain braille, il y aura un gentil conjoint pour y aller.
- tendresse, câlin et paroles gentilles et empathiques "ça a été aujourd'hui? merci de gérer tout ça..."
- regarder une série-télé qui n'obstruerait pas son cerveau fatigué


Bref, la jeune maman a besoin d'être seule, de penser à elle et de s'entendre dire qu'elle est chouette.
Elle n'a pas envie d'un corps sur elle (elle a porté un Micronain en écharpe toute la journée), elle n'a pas envie de sexe, elle n'a pas envie de ce plaisir là.

Ce n'est pas contre son chéri. C'est POUR elle.


Il ne faut pas s'étonner que le sexe passe en second. Penser à soi et uniquement à soi est un moyen de survie. C'est de s'occuper de l'autre qui devient difficile, c'est de faire cet effort là qui lui semble insurmontable.

D'ailleurs, je ne suis pas étonnée de lire ce commentaire là :

"Mais ma libido n'est pas morte, j'ai juste la flemme de faire l'amour avec quelqu'un, de prendre encore soin de quelqu'un... par contre je me masturbe une fois par semaine, la seule aprés midi que j'ai de libre, sans enfants.
et je culpabilise pour lui."


Comment pallier à ça?

Je n'ai pas de solutions miracles, juste des pistes.
Il faut déjà apprendre à déléguer, il ne faut pas tout prendre en charge. 
Facile à dire.
Le but étant de se dégager du temps pour soi. Pas forcément pour se faire belle ou pour s'épiler, pas forcément pour s'oindre d'huile excitante. Non. Pour bouquiner, pour se laver les cheveux (hiiiiii) pour aller prendre un café avec une copine, pour penser à soi.

Une fois qu'on a eu notre quota de MOI JE, on peut penser à l'autre.
Une fois qu'on a réussi à penser à soi, on peut envisager l'autre.

Cependant, pas facile pour l'homme. Pas facile du tout.
Pendant neuf mois, la grossesse.
Puis l'accouchement, tout de même éprouvant.
Enfin, les suites de l'accouchement, le corps de l'autre meurtri, l'allaitement et le sentiment d'avoir une nouvelle compagne, femme mais mère, épouse mais dévouée à son enfant, à un autre.

Les papas auraient envie qu'on s'occupe d'eux également.
Pas la peine de mentir, on le sait que vos chouineries spéciales "j'ai un rhume-je vais crever" sont faites pour qu'on vous prenne dans nos bras et qu'on vous cajole.
Alors oui, difficile quand vient le soir, de voir sa compagne plongée dans un livre et ensuite le refermer pour s'endormir comme une masse.
Difficile de la voir enfiler un pyjama confortable mais moche alors que vous rêviez de découvrir ses seins lourds dans une nuisette sexy.

Comment se comprendre?
Comment faire au mieux?
Des deux côtés, il faut avancer.
Il faut patienter et offrir à celle qui en a besoin des instants de tendresse, des massages et des attentions. Un bain coulé et une huile à mettre dedans avec un magazine crétin, ça vaut mieux qu'une main aux fesses et un "j'ai envie de toi" dans les premiers mois après l'accouchement.

En gros, ce que je veux vous expliquer, c'est qu'il n'y a pas de solutions miracles mais que la pression masculine conduit les femmes à se forcer.
Que la pression sociale du sexe-performance conduit les mères à déprimer.

Qui n'a jamais lu les couvertures racoleuses des magazines féminins en se disant "putain, ce n'est pas moi".
Qui n'a jamais rêvé devant un article " à trente ans, elles ont leur premier orgasme"?

Il y a tout ça qui rend fou, il y a cette pression à la maison et dans la rue, il y a le temps qui file et qui ne laisse pas un moment aux parents pour se retrouver eux mêmes.
Avant de retrouver son couple, il faut se retrouver soi même.
Avant de vouloir donner du plaisir à un autre, il faut savoir s'en donner à soi même.


Comment trouver un nouvel équilibre, comment vivre avec cette peur que l'autre ira voir ailleurs si on n'"assure" pas?


Nous n'avons pas à assurer.
Il est temps de ré-apprendre. Il est temps de dire les choses.
De se poser un soir, avec une bouteille de vin et de dire à quel point c'est difficile, qu'on a besoin de nouvelles choses, de se ré-inventer, qu'on a peur et qu'on se sent parfois obligée.
Difficile d'en parler à ceux pour qui ça peut être blessant, d'où la necessité de prendre des pincettes.
Pourquoi ne pas dire clairement les choses?

"Je n'arrive pas à être excitée. Ce n'est pas toi, ce n'est pas moi, c'est juste qu'il y a tant de choses qui me stressent que je ne me détends pas". 




Il faut essayer de ne pas rester seule dans vos interrogations, il faut rejouer à deux. Ce n'est pas à vous de vous re-motiver, c'est au couple de se relancer.


En fait, si je résume, les soirées sexes des jeunes mamans c'est ça :
- Tiens, les gosses dorment tôt et il n'y a rien à la télé. Je ne suis pas trop fatiguée et ça fait longtemps qu'on ne l'a pas fait. Allons-y.
- Au lit, évidemment, parce qu'on ne sait jamais, si un môme se lève.
- Les préliminaires? On va zapper, ça prend trop de temps
- Déjà fini alors qu'on commençait à se dire que ce n'était pas si mal?
Oui, ça faisait longtemps.

C'est un peu cliché mais je crois que c'est un peu ça, si j'en crois ce commentaire : 
"Alors ma question à VL: comment retrouver un minimum de libido, sachant que Monsieur a tendance à abréger les préliminaires, et qu'ensuite, vu que "ça fait longtemps", il ne tient pas la distance assez longtemps pour que j'arrive moi aussi à quelque chose? Je veux bien me forcer, mais si je n'en ai pas la récompense... Et Monsieur est susceptible, je ne peux pas lui demander de changer ses pratiques..."



Comment retrouver un peu de libido? Quelques astuces, seule ou en couple?

- Pour vous, un bon petit bouquin érotique. Et oui, bêtement. On se le commande sur Amazon, discrètement si on n'est pas à l'aise, et en même temps qu'un bouquin pour enfant, ça passe mieux. En lien ici, une dizaine d'ouvrages conseillés et ici, les meilleures ventes. Se donner de quoi penser, retrouver le plaisir d'être excitée, pour beaucoup de femmes, ça passe par l'écrit. Pourquoi ne pas tenter? 


- Des accessoires? Si ça vous dit. On peut maintenant trouver toutes sortes de lubrifiants en supermarché. Effet glaçon ou effet brûlant, rien ne vous empêche de tester avec humour ce genre de petits gadgets. Ensuite, chez Yoba (par exemple) vous pouvez également vous faire une petite sélection. Les boules de Geisha, si vous vous sentez d'attaque, sont mêmes conseillées pour la rééducation du périnée.
Après, faites votre shopping selon vos envies. Vous êtes gênée? Faites vous une commande à envoyer en faisant semblant que c'est de la part d'une bande de copines. Vous pourrez ouvrir le colis en ricanù$*

ant et découvrir le tout avec votre cher et tendre.

- des petits exercices à faire à deux? Et oui, on peut. Vous n'êtes pas toute seule à vous battre, à essayer de retrouver une vie sexuelle décente. 
Essayez par exemple, de vous programmer une soirée caresses. Juste caresses. 
Le reste est interdit. Un jour c'est lui, l'autre c'est vous. Pendant quinze minutes, juste des caresses. Histoire de se redécouvrir.




Après, le reste, la lingerie et tout ça, ça peut aider. Mais pourquoi se forcer à porter un truc en dentelle et en soie qui glisse et dans lequel vous vous sentez aussi sexy qu'un ragondin à qui on aurait enfilé un porte-jarretelle?
Contentez vous d'un joli pyjama noir en microfibre, un peu décolleté, avec lequel vous aimerez dormir. 


Voilà quelques idées en l'air, quelques moyens d'y penser et d'en parler.
Je crois que c'est là le gros problème. En parler.
Parce que, bien souvent, tout se résout par le dialogue. Même si ce n'est pas facile, même si l'autre prend la mouche. Il faut dire, et parfois essayer d'en rire pour désacraliser tout ça.





Pendant la grossesse, le corps et la fonction de la femme change. La transition se fait, en douceur mais pas toujours, et pour les deux membres du couple.
L'homme et la femme doivent accepter cette évolution. 

Peu importe le bourrelet ventral, il se cache.
Peu importe la cuisse molle, elle est douce.

On ne peut pas vous demander de faire un marathon du sexe, on ne peut pas vous demander de faire un strip-tease d'un air coquin alors que vous venez d'éponger un litre de vomi sur le plancher du salon (oui, entre les lattes aussi).


L'essentiel, ce n'est pas la performance, l'essentiel c'est de réussir à se retrouver. 
Devant un film, les jambes de l'un sous les jambes de l'autre.
Au lit, à lire le même magazine.

Avec une tasse de café, à parler de mille choses.
Et de fil en aiguille, de gentils mots en petites attention, de siestes en moments pour soi, le désir revient, l'envie de partager des moments complices, l'envie de désir réapparaît.


Pour certaines, ça prend 1 mois. Pour d'autres bien plus.
C'est tout un corps et tout un rôle à refonder, c'est tout une femme à ré-inventer, c'est tout un couple à reconsidérer, plus jamais deux mais toujours plus.



Pour peu qu'on prenne le temps de vivre ces moments difficiles à deux, pour peu qu'on prenne le temps de dire les choses sans honte, je pense qu'on peut avancer.


On a le droit de ne pas avoir envie.
On a le droit d'être égoïste.

Essayez de sortir en couple de temps à autre, ou de vous faire un bon petit resto-maison, même si les enfants sont là.
Ne culpabilisez pas chères lectrices, retrouvez vous, retrouvez le, réapprenez à vous connaître, essayez de trouver des moments où vous êtes bien ensemble. 
Le sexe fait partie de ces bons moments.
Mais ce n'est pas le seul.







Voilà, c'était un petit article de coaching sexuel de Vanessa Lope.
Qui reviendra d'ici une quinzaine de jour pour répondre à des questions sur le manque de libido des Mâles, pendant et après grossesse.
Et si vous avez d'autres questions, les commentaires vous sont ouverts.







65 commentaires:

  1. Un tel article est plus qu'appréciable à lire ... j'avoue avoir eu la chance que chéri démissionne de son travail alors qu'on était dans une région paumée avec un loyer à faire peur mais malgré cela, et peut-être grâce à cela, nous nous sommes rapprochés assez vite après l'accouchement malgré, comme vous dites, un stress qui fait qu'il est difficile de se détendre mais en ne cherchant pas à aller directement dans l'acte mais dans l'envie de se retrouver, cela est plus simple et si on y réfléchit c'est peut être aussi le moyen le plus court pour retrouver une libido différente très certainement mais présente!

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    1. Je crois effectivement que l'écart qui se creuse au quotidien et les incompréhensions qui en découlent sont responsables de la baisse de libido. Pas envie de faire d'efforts, juste envie d'être tranquille...

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  2. MERCI, tout simplement MERCI...

    Pas d'autres mots. Je suis très touchée par ce billet. MERCI

    MERCI

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  3. moi, je dis juste un grand MERCI !!! ça fait du bien de lire tout ce qu'on pense :)

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  4. Très bon article qui parle un peu de ce sujet qu'on n'aborde si peu et qui est sensible...
    Parfois on entend un couple qui ne résiste pas à l'arrivée d'un enfant, mais j'en viens à me demander si ce n'est pas ce changement de la vie sexuelle qui en est la cause.
    Je suis passée par une période très difficile au niv d'une libido en berne... A l'arrêt de ma 2è pilule (celle que je prenais avant) fut une libération. Bref, les hormones, ça joue pas mal aussi.
    Nous avons bcp parlé & à un moment donné, on a mm évoqué le fait d'aller consulter, ms heureusement les choses se st arrangées avec du dialogue, des efforts & bcp d'amour :)

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  5. Etant donné que c'est plutôt le contraire ici (et j'en souffre, croyez moi!!) j'ai dû mal à comprendre un peu tout de cet article.
    CEPENDANT, il est fort intéressant et me permet de prendre du recul, pour la formation que j'entame, et c'est nécessaire. Alors merci,merci...
    Et courage aux mamans sans libido (et à celles qui en ont trop et un conjoint qui bosse à l'étranger, bouhouhouhou...)

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  6. merci pour ce bel article..je ne suis pas seule!!
    j ai accouché mi novembre de 2eme nain, j ai deja petite naine de 2 ans et la seule chose dont j ai envie le soir c d'une bonne série(pas trop compliquée tout de même..) ou de me mettre devant mon pc a lire marie ou des potins ou etre sur facebook..dsl mon chéri..et jamais je ne lui en parlerai alors j'avoue je me force mais il doit bien le voir car il me laisse relativement tranquille...mais tout le reste, les petites attentions, les petits gestes tout ça ça a disparu et c'est pas facile..je suis coupable aussi mais tellement fatiguée que voila..
    bon courage a toutes pour ces moments pas faciles!
    isa (en plus, je suis quiche, je ne sais pas m'identifier..pardon Marie)

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  7. Bravo pour cet article ! Merci !

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  8. Femme heureuse4 mars 2012 à 14:40

    Encore une fois je me rends compte que j'ai un mari génial, patient, qui m'a toujours dit que j'étais désirable et qu'il pouvait attendre que je sois en forme, qui se levait la nuit quand j'étais trop fatiguée...
    Jamais de bouquets de fleurs ou de resto, rentre tard, mais d'une fiabilité morale et d'une délicatesse remarquables. Un héros au regard doux, un bon père, un mari génial, un amant "efficace". What else? En plus il est beau et il fait les courses! Je vous promets que c'est vrai. On est mariés depuis quatre ans et nous deux c'est parti pour mille ans.....

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    1. Oui bon ben c'est bon !! On a bien compris ! Mais continues de nous parler comme ça de ton super-chéri et tu vas te faire LAPIDER par toutes les forumeuses !
      ;-)

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    2. femme heureuse4 mars 2012 à 23:44

      Même pô peur ;-).
      Je pensais que ce serait cool pour vous toutes/tous de voir qu'il n'y a pas que des buses chez les new pères.
      Et pis.... Je bosse pour le garder!
      Sans rancune. Et courage à celles qui rament. Tout peut changer.

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    3. tu as bien raison, on parle toujours des mecs défaillants mais y'en a d'autres aussi, des mecs super qui assurent !

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    4. 3 grossesses, 3 allaitements longs, 12 kg en 8 ans 1/2, 15 ans de vie de couple, dernièrement je me sentais plus désireuse,triste, fade, il m'a rassuré, comme jamais je n'ai entendu ses mots de sa bouche en 15 ans, il m'a redonné la pêche, l'envie de l'aimer encore plus, de ne pas le laisser partir, une vie sexuelle épanouie depuis quelques mois, croyais moi difficile de trouver un moment calin avec 3 petits monstres, qu'il a fallu reprendre petit a petit comme des ados, c'était comme une première fois et c'était superbe et on renouvelle souvent, ce billet est génialisime!!

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  9. Juste merci ! Reste plus qu'à faire lire ça à l'homme...

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  10. Whaou femmeheureuse, c'est si joliment dit, ça donne envie... J'aimerais parler du père de mes enfants ainsi, mais pourtant, je pense être arrivée au bout de notre relation. Et oui, le changement de "vie sexuelle" n'y est peut-être pas pour rien...

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    1. femme heureuse4 mars 2012 à 23:46

      Je vous souhaite de vivre à nouveau cela...

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  11. J'ai dévoré l'article, j'ai bu ces paroles... et oui, je suis en plein dedans aussi... Je suis rongée par des émotions totalement paradoxales. J'essaie d'être objective, de travailler chaque instant sur moi-même mais je crois que la situaton va bien au-delà: la communicaton. Quand on y arrive pas ou plus...

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    1. oui, c'est difficile quand on a l'impression que tout va dégénérer, quand on ne se comprend plus très bien, quand l'autre prend tout mal.
      Pourquoi ne pas organiser une rencontre hebdomadaire où on se dit ce qu'on a sur le coeur? En se promettant de s'écouter, sans prendre la mouche, sans quitter la table en pleurant?

      Est-on prête à écouter?

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  12. On ne se connait pas, mais je t'aurais là tout de suite devant moi, je pleure un bon coup, je te serre très fort contre moi et je te dis MERCI.
    A moins d'un mois de mon accouchement (et ayant fait vivre un désert de 2 ans à mon homme au premier enfant), je vais laisser "trainer" cet article pour qu'il le lise. Il est (dieu merci) très compréhensif, mais par précaution......

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  13. J'aurais aimé lire cela il y a 16 mois..

    Je tenterai de m'en rappeler quand micro-nain(e) le(la) second(e) se pointera le bout du nez dans 28 semaines...

    Merci.

    Véronique

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  14. Que dire de plus quand ton entrejambe est déclarée "chantier interdit au public" si ce n'est que, Monsieur n'a plus voulu de moi du jour où mon ventre a commencé à s'arrondir. Après près d'un an, nous avons du refaire connaissance, malgré la fatigue et le poids du quotidien...

    Je crois que l'essentiel pour maintenir son couple (parce que des fois ça tient de la survie) c'est de se ménager des moments à deux. Nous faisions des soirées diner télé après que la petite puce soit couchée. Et Merci à Papi et Mamie qui prennent la petite pendant les vacances une semaine de temps en temps ça permet de souffler. Pire (pour la culpabilité) nous sommes allés skier tous les deux en laissant la princesse chez la nounou.

    La Wondermaman qui est en chacune de nous, doit apprendre à poser son sac à dos de Maman quand il devient trop lourd. C'est pas facile et ça fait culpabiliser mais ça recharge les batteries et ça permet de repartir encore plus forte!

    Merci mon Homme de me soutenir, de me trouver désirable avec +30kg et de t'occuper si bien de notre princesse. Reste plus qu'à affronter l'épreuve BB2!

    Merci Marie de nous offrir cet espace de parole pour tous les maux (mots) de la vie!

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  15. Grand merci aussi, je reviendrai lire cet article je pense, ça rassure alors qu'on exige de nus d'être top sur tous les fronts!..merci encore

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  16. Bravo et merci pour cet article !
    Je suis primi en attente de petit nain pour dans 2 mois et je m'inquiète pour l'après accouchement, ma libido étant déjà ... Comment dire... Pas super exacerbée... Je me retrouve déjà dans cet article !! Pas de courage, pas envie, la tête pleine d'autres pensées, la difficulté à se mettre dans l'ambiance et la peur si on ne se force pas de blesser chéri, de le perdre... Et pourtant il est doué et tendre et attentif à mon plaisir.
    Je suis heureuse de voir que d'autres femmes ressentent ces choses, je me sens moins coupable !!
    Concernant les livres érotiques je confirme, ça marche pour moi ! Je vous conseille la trilogie des " histoires à faire rougir" de Marie Gray !!
    Merci encore !!

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  17. J'ai accouché il y a 5 semaines et... merci pour cet article. MERCI. J'en chiale mais pour une fois c'est pas des larmes de déprime.

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  18. Merci pour cet article. J'aurai voulu l'avoir lu avant :)
    Après n°1 plus rien n'a jamais été pareil, là n°2 arrive mais le couple n'est plus ... amis oui, amants non :(
    Alors merci, je lui ai envoyé, peut-être que ça lui montrera qu'on était pas les seuls :)

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  19. Merci encore une fois Marie, pour tes mots toujours aussi justes (enfin ceux de Vanessa Lope...) !
    Le passage qui m'a fait monter les larmes aux yeux, c'est celui où il est question de faire de petits trucs simples à deux, genre boire un café en discutant de mille choses... c'est tellement ça !!! C'est de ça dont j'ai besoin, juste du temps à deux pour échanger sur autre chose qu'endormir bébé/passer l'aspi/faire la cuisine/réparer la voiture. Du temps en tête à tête pour échanger sans impression de marathon. Franchement, après tout ça, le sexe reviendra peut-être plus régulièrement mais c'est pas la priorité pour nous. Le top, ça serait juste du temps pour nous... et ensuite on verra bien ce qu'on en fera ;-)
    (ça m'a fait rire un autre passage avec l'orgasme à 30 ans car je me souviens effectivement TROP bien d'un article de ce genre, disant que les femmes atteignaient leur maturité sexuelle à 30 ans... bonjour la pression comme tu dis ! Moi, il ne me reste plus que 2 ans pour y arriver : pas gagné avec une 2e micronaine qui arrivera cet été ! lol)

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  20. Merci !
    Merci d'avoir écrit que cela se comptait en mois... Il faudrait dire aussi que , enceinte on a pas forcement envie non plus.
    Je suis tombée enceinte de micronaine (4mois) 9 mois après la première. Autant dire que je ne sais plus trop ce que sait que d'avoir vraiment envie. C'est angoissant de ne même plus se souvenir si c'était mieux avant, 2 ans c'est long. Des fois j'ai envie, oui , mais de prendre du plaisir égoistement, ou qu'il me donne du plaisir, sans avoir à m'occuper de lui, et c'est horrible de penser ca! Alors on culpabilise et on a peur que ca ne revienne pas.
    C'est dur d'en parler.
    Je lui enverrai bien l'article , mais je ne sais pas si il le "prendrait bien". Et pourtant c'est une perle. Mais c'est vraiment un sujet difficile à aborder. Alors consulter ...
    D'autant plus difficile à caler entre la gestion du "terrible two" de Naine et de la sieste de micro naine ( enfin le "je suis crevée , mais j'arrive pas à dormir" quotidien ) . Dur de trouver un moment à deux , surtout pour faire autre chose que regarder une série en mangeant du chocolat.
    Donc encore merci, j'ai hâte de vous lire à nouveau.
    Et merci Marie pour cette bonne idée!

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  21. heureusement, mon homme est très patient et compréhensif. après nain n°1, presque 6 mois avant de pouvoir reprendre les câlins... j'ai mal (comme Marie le décrit si bien), je me sentais meurtrie et même quand je me forçais (allez, cette fois je vais y arriver !) des brûlures affreuses me bloquaient. Bref, finalement je me suis décidée à consulter un gynéco et 8 jours d'antibiotiques plus tard : on pouvait reprendre le doux chemin vers le réapprentissage du plaisir. j'avais chopé une infection d'où les brulures...
    on a eu recours à des lectures coquines ensemble et notre vie sexuelle a repris un petit rythme de croisière.
    c'est plus comme avant, y'a de la fatigue, moins de spontanéité, mais "ça" marche encore !

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  22. Je voudrais juste dire merci, merci pour ces explications, pour ces mots dans lequel je me retrouve.. moments passes pour la plupart, encore presents parfois, mais effectivement qui se sont resolus dans la parole, l'echange, la communication... merci

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  23. Oui, merci, juste merci. Moi, j'en est 4 ( 8, 6, 4 et bientôt 2 ans), pour les 3 premiers, ça a été à peu prêt ( je suis comme femme heureuse, j'ai un homme parfais, il fait le linge, change les loulous et fait les courses). Par contre parés numéro 4, plus dur, j'ai eu une grosse baisse de régime et (stupidement.), j'ai cru bon de jouer les mères parfaites, forte et qui assume tout! Bref, j'ai tout fait pour cacher mon mal être mais ça laisse des traces et malheureusement, lors des moments câlins, c'est dur! J'aime ça, je ne m'en cache pas mais oui, j'ai pas toujours envie. Alors, oui, je me force un peu. Je sais que ça va revenir et oui, je ressent se besoin de MOI, MOI, MOI, que je ne peux pas assouvir pour le moment. Mais j'y crois, avoir la foi, c'est déjà un premier pas. Mais encore merci, même si je savais que la perfection n'est pas de se monde, merci de nous montrer que dans le fond, nous sommes toutes "faibles" et imparfaites.

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  24. Merci, je me sens moins seule (et moins égoïste aussi), mais je suis quand même au bord des larmes.
    On ne dit pas assez aux jeunes couples pas encore parents qu'avoir un enfant exige de faire l'effort, ensuite, de re-tomber amoureux de son conjoint. Et que c'est parfois très dur. Voire impossible. Même quand on a une forte complicité et une grande tendresse envers l'autre avant de devenir parents. Même quand on a une bonne entente physique. Même quand chacun fait des efforts. Même quand le bébé a la bonne idée de faire ses nuits au bout de quelques mois seulement.
    Mon couple a "survécu" à deux naissances, et on s'aime très très fort, mais... Mais je me retrouve parfaitement dans cet article.

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  25. J'en ai les larmes aux yeux tient!! Je suis tombée enceinte de nain 2 quand la "grande" avait 5 mois, c'était un acte manqué comme on dit!! Nain 2 a maintenant 1 an et moi des valises sous les yeux, 5 kilos qui veulent pas partir, une vie sociale pas très folichonne mais heureusement deux enfants géniaux et un mec en or super compréhensif.... enfin au début surtout parce que là il commence à croire que je me fous de lui un peu quand même, ce que je peux comprendre. Après nain 1, ma libido est revenue assez vite, d'où nain 2 peut être!!! mais là c'est le désert total même au bout d'un an, je me sens vide à l'intérieur. Lui il a baissé les bras et dans l'état dans lequel je me trouve j'ai pas envie de faire le premier pas, du coup on est un peu dans une impasse!! Je vais donc imprimer ce fabuleux, magnifique, génialissime article et le laisser traîner devant ses yeux par hasard... Merci

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  26. Oui, on s'y retrouve... J'ai connu ça aussi, après chacune de mes grossesses. Et aujourd'hui, ça va mieux. Parce que j'ai pris du recul par rapport à mon rôle de Maman, parce les enfants grandissent et deviennent plus autonomes... Parce que nous en avons PARLE. Le sexe on le vit à 2, pourquoi ne pourrait-on pas en parler, simplement ? La lumière éteinte si ça facilite les choses !!!
    Aujourd'hui, je suis de nouveau épanouie sexuellement et nous trouvons tous les 2 notre équilibre. Mais c'est aussi une sexualité différente, moins "fougueuse", plus "attentive"... ... et plus rapide aussi, parce qu'on a moins de temps !!! L'arrivée d'un enfant nous change, c'est normal que notre sexualité évolue aussi, non ?
    Bref, courage les filles : le chemin peut être long mais le voyage vaut le coup !

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  27. Juste un immense merci pour cet article. Déculpabilisant, léger, drôle et fondamental. Merci Vanessa. <3

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  28. Merci pour cet article !
    J'avais l'impression d'être une sale égoïste qui ne pense qu'à elle... Mon chéri me reproche souvent, et me fait culpabiliser de vouloir dormir et juste vouloir me reposer le soir. Il me fait son regard de chien battu qui m'en veut, mais j'ai cessé de céder parce que vraiment c'est trop dur. Après une journée à m'occuper de Minicanard (et mine de rien de son papa!), à avoir fait le ménage et la cuisine, j'ai juste envie de me reposer, de prendre du temps pour moi, pas de faire des galipette, et comme c'est si bien dit : de m'occuper de quelqu'un d'autre. Mon fils vient d'avoir 6 mois, mais je suis tellement sollicitée depuis ma grossesse (où il ne comprenait pas que j'avais pas envie et qu'à la fin, c'était trop dur [j'avais un ventre vraiment énorme, puisqu'un bébé de 4kg460 et 53 cm!]), que maintenant, je n'ai plus envie de faire l'effort. Ca revient, petit à petit... mais tellement peu !
    Merci de me rassurer et de me montrer que je suis une femme et une maman comme les autres, et pas une égoïste... !

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  29. et quand, 2 ans après l'accouchement, on a essayé plein de "trucs" et que rien n'y fait???? faut-il.... reprendre le travail?

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  30. Un article juste, prenant et tourné tout en douceur. Il est très important d'expliquer à son conjoint que souvent après toutes ces épreuves on se sent dépossédé de son corps. C'est un corps sauvage à apprivoiser. Un passage transitionnel est nécessaire. L'allaitement illustre bien se partage de la femme entre mère et amante. Se donner à son enfant, se donner à son amant. C'est très épuisant, nous avons besoin de coupures, de ne plus donner rien à personne. Cela me rappelle le témoignage d'une maman dans le livre d'Edwige Antier "Le courage des femmes" qui disait que justement elle prêtait son corps à tour de rôle à ses enfants puis à son mari mais qu'il ne fallait pas oublier que justement il s'agissait de SON corps, et que par moment pour le préserver, et par conséquent se préserver elle-même des coupures étaient nécessaires.

    J'aime énormément votre blog.
    Je suis une jeune maman de 20 ans et j'apprécie votre regard externe, bienveillant et très amusant. Et surtout très rassurant.

    LA BALMOTTE

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  31. Je trouve tout ça très juste et très rassurant ! Ça devrait probablement faire l'objet d'un cours de préparation à la naissance pour les papas et les mamans. Un brisage de tabou qui permettrait à plein de couple de se sentir mieux :)

    Une question quand même : pourquoi VanesSaLope ? lol

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  32. je trouve dommage cette généralisation... j'aime lire les mamans testent mais cette série sur la sexualité est très cliché à mon goût...
    Dans son livre "l'Amour Scientifié", Michel Odent parle d'une période de 2 ans qui couvre la grossesse et la première année de l'enfant, période où la mère se protège naturellement contre une nouvelle grossesse avec un système hormonal non favorable aux relations sexuelles, d'où la polygamie présente chez beaucoup de peuples...
    mais, c'est comme tout, on ne peut pas généraliser, il y a aussi des femmes qui aiment faire l'amour avec leur mari, même avec un bébé tout juste sorti de leur ventre... peut-être que l'une des "solutions" serait d'encourager les papas à prendre des heures de congé en matinée et que le couple accepte de ne rien faire, juste se recoucher et faire des câlins, pendant la sieste matinale du bébé! accepter ensemble de dédier une matinée de temps en temps à son couple, sans pression de ménage, rangement, vie sociale, activités extérieures, courses et j'en passe... il faut apprendre à composer avec la monogamie qui caractérise notre culture, apprendre à lâcher prise et à aimer une certaine forme de luxure :)

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  33. oui, on est tous différents, pour le premier, j'avais une libido d'enfer, la 2ème 10 mois plus tard, je vivais sur une planête sans sexe et pour le 3ème j'ai refait l'amour....à la maternité, 2 jours après la naissance..... mais le quotidien, c'est le quotidien, la fatigue, l'envie de prendre du temps pour soi mais de ne pas en avoir qui sont tueurs... Quand le mâle a compris ça, tout va mieux! personne n'est vexé, on gère les frustrations de chacun en comblant les manques. Et après l'article de Marie sur ce sujet, je suis partie 3 jours SEULE chez une copine.... Le pied! Et on a mis ça comme petite chose au point: apprendre à laisser du temps à l'autre pour ses activités, pour apprendre à se retrouver ensemble ensuite, que ce soit pour discuter (et pas du dernier vomi....) ou pour faire l'amour!
    Comme pour le premier article, je passe à mon conjoint!!! Et ça aide aussi!!
    Aude

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  34. Pour quand enfin la grossesse et tout ce qui va avec pour les mâles??!!! lol
    Personnellement, j'ai l'impression de vivre sur une autre planète depuis que le nain-chéri est arrivé. Quel bonheur - et quelle angoisse/fatigue ! Pour le mâle, pas de changement, il a un joli nain qui évolue très bien, et il veut récupérer mon corps... mais ce corps n'est plus comme avant, et l'esprit qui vit dedans non plus. Et ça, il ne comprend pas. Qu'on leur donne donc des hormones!!!
    Parfois, je me dis même, allez, vivement qu'il me trompe! C'est l'horreur, mais je n'ai pas envie, et marre de culpabiliser et de me justifier pour tout! Possédée par tous, je voudrais qu'on me fiche la paix tout simplement, et dormir pendant 3 mois minimum.
    En tout cas, très bon article à mettre de toute urgence entre les mains des mâles et des professionnels qui accompagnent le couple pendant et après la grossesse! Merci beaucoup, je laisserai l'ordi allumé sur cette page ce soir!

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  35. Et comment on fait, quand on accouche un 4 décembre et que Monsieur se précipite dans le courant du mois dans les bras d'une...... ahem sa maitresse quoi, et qu'il remet ça en janvier, et que nous on attendait la bouche en coeur de pouvoir se donner à nouveau à Monsieur, et que ça arrive en février et qu'on est tellement émue de refaire l'amour avec lui qu'on en pleure de joie, et qu'on apprend le 5 mars que ben en fait... il n'a pas attendu de "reprendre" avec moi, et que mon émotion, je l'ai vécu toute seule et que je me sens trahie au plus profond de moi.
    L'attente de "nos retrouvailles", on devait la faire à deux, et il ne l'a pas fait. Si au moins, il avait eu l'honnêteté de me le dire.... Je n'aurais pas vécu cette attente et nos retrouvailles comme ça, avec tant de bonheur et de piquant.
    Je me suis sentie trahie, DEUX fois. Sur le plan physique d'une part, mais ça c'est pas "grave". Le plan émotionnel m'a en revanche mise KO.

    Help ?

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  36. J'ai une question pour les mamans qui ont allaité: avez-vous remarqué une différence de taille entre vos seins ?? Pour ma pat, le droit est bien plus gros que le gauche... Zhom me dit qu'il ne voit pas la différence mais franchement, moi je ne vois que ça... Est-ce lié à l'allaitement ? Est-ce que ça va redevenir "normal" ? En attendant je cache comme je peux...

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    1. J'ai allaité le nain pendant 9 mois en tout, et pas de différence de taille. Par contre, il prenait un sein à la fois, par repas, et donc l'autre, puisque la montée se faisait pendant assez longtemps dans les deux en même temps, était plein de lait aussi. Après, il fallait toujours vérifier quel sein avait "servi" le dernier... Mon mâle était mort de rire tous les jours car je n'arrêtais pas de me tripoter les nénés ;-))) Il faut peut-être voir si les quantités de lait sont à peu près les mêmes dans les deux seins. Apparemment, on pourrait nourrir un enfant aussi avec un seul sein!? Et donner celui qui se remplit plus en peu moins souvent pour qu'ils s'équilibrent entre eux...
      Bon allaitement :-)

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    2. j'ai allaité mon petit dernier quelques jours vraiment sur une très courte durée et effectivement j'ai pu constaté moi aussi que mon sein droit était vraiment plus gros j'ai était complexé des mois "plus d'un an " aujourd'hui c'est rentré dans l'ordre et heureusement :)))))))

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  37. Super article! Tout ça est (malheureusement) très vrai pour moi.
    Mais je crois qu’il ne faut pas mettre tout ça sur le compte du psychique, humeur, fatigue…
    Je crois sincèrement que c’est la faute aux hormones ! J’ai allaité micronaine (et je l’allaite encore d’ailleurs), mais pendant 1 an je suis restée en aménorrhée, c'est-à-dire aucun cycle menstruel pendant 1 an et parallèlement zéro libido. Aussitôt mes cycles sont revenus, ma libido est revenue avec. Pourtant je suis encore très fatiguée, micronaine est encore en mode hibou la nuit, etc.
    Je n’ai aucun doute que les hormones y sont pour quelque chose !

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  38. Bon, j'annonce la couleur d'entrée: en tant qu'homme, à la première lecture, j'ai pris un grand coup de poing dans la figure et j'ai failli tomber de ma chaise. Je me suis vraiment senti trahi mais j'ai surtout eu l'impression que la femme était sacralisée et que l'homme était considéré comme le simplet de service, qui ne comprend rien et qui doit encaisser sagement. En gros on a d'un côté le pétale de rose délicat qui a droit à tout et de l'autre le gros porc, merci ça fait plaisir. Ma réaction a aussi été: quand il n'y a plus de place pour l'autre, c'est que l'amour est mort alors pourquoi continuer? Revendiquer l'égoïsme à ce point-là, c'est nier l'autre, nier l'amour qu'il a pour vous et nier sa souffrance à lui. Sans psychologie de comptoir, un homme à qui on supprime la sexualité quasiment du jour au lendemain se retrouve quand même assez perdu.
    Dans un deuxième temps, on essaie de ravaler l'orgueil du mâle, on sent bien que cette réaction de colère est surtout le résultat et le souvenir des longs mois de frustration et de silence. Et c'est une réaction naturelle pour une personne dont même les appels au secours sont tombés dans le vide. Au-delà du sexe (enfin, du non-sexe), le mâle a lui aussi (le croirez-vous?) d'abord besoin d'écoute et de tendresse. Alors quand son monde s'écroule (décès dans la famille, soucis professionnels) le sexe est le cadet de ses soucis. Laisser de côté son partenaire, son mari, son confident quand il est au bord du gouffre et dire ensuite qu'on avait besoin de se retrouver seule, ça laisse des traces.
    Avec ma femme, nous avons surmonté (avec des moments difficiles) cette épreuve. Un an de néant c'est dur et ça a été le cas pour nos deux enfants (en fait je n'ai pas compté mais pour le deuxième ça a été plus long). Alors j'ai envie de dire à l'anonyme qui a accouché un 4 décembre et qui a été trompée dans le même mois que Monsieur n'est pas quelqu'un de bien et qu'elle sera plus heureuse sans lui. Je ne veux pas donner de leçons, j'ai eu ma dose de culpabilité, j'ai tout essayé mais j'ai aussi eu des moments de grande tristesse. Et oui, j'ai aussi tenté les stratagèmes les plus vils (oui j'ai osé le "ma chérie, je me concentrerai pour te faire une fille cette fois-ci", j'ai honte...).

    Après avoir lu les commentaires et l'écrasante majorité de femmes qui se retrouvent dans cet article, je comprends qu'il faudrait le faire lire à tous les papas dont la compagne traverse cette période. Pendant cette épreuve, c'est en tant que personne, au plus profond de mon être que j'ai été blessé et que je me suis remis en question (la plus grosse remise en question de ma vie, le genre de truc à devenir moine ou se jeter d'un pont) donc je ne dois pas être le seul dans ce cas. C'est la personne qui souffre, pas spécialement la paire de c...
    Alors parlez-nous! On refera Hiroshima sous la couette plus tard, dans quelques semaines, dans quelques mois, l'amour est assez fort pour dépasser ça, mais sans dialogue c'est trop dur.
    Un homme ce n'est pas compliqué mais il faut lui dire les choses. Plusieurs fois. Et surtout "Je t'aime".

    Donc voilà. Passée la grande claque, la fierté mal placée mise de côté, cet article fait comprendre. Merci pour ça, Marie.

    La preuve que ça se surmonte, c'est que nous on signe pour un troisième. :)

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    1. Merci Matt pour ce long commentaire qui m'a fait sourire et m'a filé la chair de poule.
      Merci parce que ce n'est pas facile de savoir, ce n'est pas facile de dire et je pense que certaines n'ont pas la chance d'avoir en face quelqu'un qui écoute.

      Merci donc, pour toutes celles qui vont prendre le temps de te lire
      Et le troisième, c'est juste génial :)

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  39. Ben zut j avais écrit un commentaire et ca a pas marché...
    Bon je lis a peu près tous les articles, c est le seul que je n ai pas fini.
    Me dire ce qu il faut faire et ce qui est normal, moi ca me met mal a l aise, voila.

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  40. Bonjour Marie,

    J'ai lu attentivement ton article, les commentaires, et je comprends vraiment la souffrance. Je suis coach personnel et la seule chose qui me dérange, c'est le non accompagnement et la généralisation faites sur l'accouchement. Les femmes ou les hommes peuvent être malheureux(ses), sans avoir d'enfants. Avez vous pensé qu'il pouvait s'agir d'un alibi, parce que le couple ne va pas bien. Avez vous pensé au nombre de fois, où un enfant est malade et que la famille le garde malade et de n'avoir à la fin que ce lien qui permette d'exister.

    Si je reprend un concept, très connu dans les jeux psychologiques, c'est le triangle de KARPMANN (où nous retrouvons d'un à l'autre des angles de ce triangle la notion de victime, de sauveur et de persécuteur), nous passons 80% de notre temps à jouer à ces jeux psychologiques et à nous retrouver dans l'un de ses trois rôles tout au long de notre vie. Il est alors difficile de dire que ce que l'individu fait est bien ou mal, pourquoi doit on évaluer ou juger ? La vie des uns, n'est pas la vie et l'histoire des autres.

    A mon tour de choquer, j'avais un mentor qui m'a dit une fois : "il n'y a que les cons qui n'ont pas de chance" (excusez-moi du terme). Nous sommes responsables de nos actes, lorsque nous recherchons un être aimé(e) nous ne le cherchons pas au hasard. Notre posture, nos comportements, nos décisions, nos savoir faire nous entraînent vers le chemin que nous avons envie de prendre. Si une femme ou un homme est malheureux(se) dans son couple, elle/il peut choisir de faire autrement, elle/il peut communiquer et dire ce qu'il/elle ressent, pourquoi serait-ce tabou ? Finalement l'on préfère ne pas parler, l'autre doit comprendre, "c'est la pensée magique".
    Si "l'on prend le même chemin, on arrive toujours au même endroit". J'ai tellement de client qui me dise "aidez-moi surtout à ne rien changer", c'est une demande cachée bien entendu ! Le changement implique de savoir comment nous faisons, afin d'essayer de nouvelles façons de faire. Si les gens trouvent leur compte en ne communiquant pas, mais en faisant des enfants pour être moins seuls et trouver un palliatif à leur non communication, ils continueront à faire des enfants. Il est difficile, après une période de non communication, de revenir vers son conjoint en disant : "maintenant comment pourrions nous communiquer ?", il est préférable de ne pas perdre la face en disant : "tu ne me parles plus!", le reproche engendrant un autre reproche, puis une dispute et une rupture.

    La communication demande respect et honnêteté, amour inconditionnel, et de rester dans les faits, d'exprimer ses ressentis afin d'engendrer l'action chez l'autre. Cela demande de se tromper, de refaire mieux la prochaine fois, de recommencer jusqu'à ce que cela fonctionne. Elle demande de l'humilité et pas de l'orgueil, vous dites qu'il serait bien que les hommes lisent ce blog, et lorsque je lis ce blog, il faut comprendre que l'on peut intervenir, mais il semble pourtant réserver aux femmes. Pourquoi ? Parce que touche à cet instant vos croyances, celles que les hommes ne s'intéressent pas à ce genre de discussion (ce qui est vrai pour un certain nombre), cependant en faisant un blog "au féminin", vous avez des réponses et des félicitations de femmes : Cela vient renforcer votre croyance de départ. Je suis confrontant exprès, afin de vous faire comprendre, qu'en agissant ainsi, vous renforcez la croyance de ne pas faire confiance aux hommes, que les femmes sont des esclaves et qu'il n'y a pas moyen de se sortir de ce cercle vicieux.

    Si vous voulez confronté vos idées, envoyez les à une population d'homme uniquement. Gandhi disait "c'est en se changeant que l'on change le monde!". Alors coachez!, essayez et voyez où cela vous emmène ?

    Ludovic

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  41. merci marie, parce que c'est tout ça que je ressens.
    merci, à toutes celles qui ont commenté, parce que je vois que je ne suis ni folle, ni seule, ni anormale.
    1 an apres l'accouchement, ma libido est presque à zero (enfin, il y a du mieux, vu que c'est passé de zéro à zéro virgule quelque chose...)
    merci à matt pour son point de vue et sa version des choses, et de me montrer un coté auquel je n'avais pas pensé (dans la position de mon mâle par rapport à cela).
    "La faute à l'allaitement", voilà ce qu'on m'a dit. J'ai pourtant pas l'intention de sevrer, oh que non, et je pense que même sans allaiter, nombre de femmes doivent être comme moi.

    J'ai travaillé sur moi, je pense que cela vient de la fatigue, du "jai pas le temps, j'en ai même pas pour moi" et du "je suis grosse et moche" vu le ventre toujours flapi aujourd'hui because "nain+de4kg".

    bref, je pense que faire lire tout cela au papa est une très bonne idée, et ensuite, en parler, et... avancer!

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  42. C'est à la fois rassurant et inquietant de lire tout ça... Actuellement enceinte de 18 semaines de grossesse, pratiquement autant d'abstinance à mon grand désaroi. Non pas que je n'en ai pas envie, quoi que par moment si je l'avoue, mais soit la libido n'est pas au rendez vous, soit les préliminaires sont douloureux. Mais bien souvent, comme j'ai pu lire un peu plus haut, je suis dégouter par le sexe... Je n'ai pas peur vis à vis de bébé, mais lorsque mon chéri m'embrasse ou commence les préliminaires je ressent du dégout. Et la comment lui dire que je n'ai pas envie.. " Non chéri, pas ce soir (encore eh oui) tu me dégoutes..." Non je n'imagine meme pas sa réaction. J'essaie de me "forcer", mets je me mets a pleurer et il sent le malaise.
    Si bien que par moment, sans que cela previenne une envie, un désir je n'ose plus manifester mon envie auprès de "chéri-chéri". Je deviens pudique, avec l'impression d'être frigide.
    Pourtant j'ai envie de nouveau (pas d'un nouvel homme, de nouvelles "pratiques", de nouvelles "sensations") mais je suis devenue completement introverti vis à vis de ce sujet, et n'ose plus exprimer mon désir auprès de mon homme, qui lui laisse deviner son impatience...
    J'espere simplement qu'il sera patient aussi bien avant, qu'après l'accouchement.

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  43. Merci pour cet article, ça fait du bien de voir qu'on n'est pas la seule ! Le plus dur je trouve, c'est qu'il faut avoir envie juste au bon moment : le soir quand on se couche et qu'on est crevé, ou à l'heure de la sieste, ce qui tombe comme un cheveux sur la soupe.

    J'aimerais juste confirmer que les bouquins ça fonctionne. J'ai lu entre autre Le lit d'Aliénor de Mireille Calmel, roman parsemé de scènes d'amour par-ci par-là, et c'est vrai que ça donne envie de poser le livre et de faire un calin :)

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  44. Je découvre avec un grand plaisir (et une petite boule dans la gorge), cette rubrique que je ne connaissais pas. Bravo. (et continue !)

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  45. Bonjour,
    Apres tous ces commentaires je trouve des similitudes mais je tiens à parler d'un probleme que je n'ai pas lu. En resumé je n'ai pas de pb particulier de libido, mon mari non plus.Mais je suis gênée par le fait que nous ne nous accordions pas vraiment sexuellement. Je m'explique, quand je ressens du désir et lui aussi nous entamons les préléminaires, jusqu'ici pas de souci mais qd ns passons a l'acte, souvent voire les 3/4 du tps je n'ai pas le tps d'aller jusqu'à l'orgasme car mon homme y arrive avt moi. Bref je n'arrive pas à lui en parler et de son coté je crois qu'il ne voit rien!!cela m'enerve evidemment bcp

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  47. Perso je me suis un peu rebellé ce week end. Car le calin programmé commence à me gonflé,
    Alors j'ai dit non!
    Et pour cause Mr a une coupe à la Mick Brant, et une barbe de 10 jours (j'ai horreur des poils, lol).
    Je lui ai expliqué que j'étais pas une chose et que a un moment donné lui aussi devait faire des efforts.
    Verdict, plus de barbe et des cheveux coupé façon militaire, c'est bien mieux.
    Sur le cou il a eu sa récompense qui pour le cou était agréable, lol.

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  48. Merci pour l'article et merci à toutes celles et ceux qui témoignent!
    Pour ma part, c'est environ 15 jours après mes 2 accouchements qu'on a repris nos ébats et pour ensuite une moyenne d'une fois par semaine... De mon côté je trouvais ça pas si mal du tout surtout avec 40 heures par semaine au boulot + les courses + les repas de tout le monde (allaitement pendant congé mat et petits pots maison à partir de 4 mois) + lessives + épilations + bref! toutes les nécessités et corvées. Je précise que j'ai la chance d'avoir eu 2 bébés très "faciles" niveau allaitement et nuit!

    Et bien j'ai quand même eu le droit à des réflexions répétées de mon gentil mari sur le fait que l'on ne se câlinait pas assez à son goût, que les femmes à son boulot quand elles en parlent c'est plutôt genre 2/3 fois par semaine et qu'elles sont souvent les "demandeuses" alors que pour moi c'est souvent lui qui me pousse un peu...!!!
    Bien sûr après en avoir longuement parlé et de manière répétée, il a fini par accepter (et comprendre?) que je ne pouvais pas plus pour le moment...que la fatigue du quotidien et le manque de temps pour moi me pesait.
    Mais ce qui est dommage c'est de lire un tel article et de savoir que c'est une majorité de mamans qui va le lire et non de papas!!! Ce serait tellement plus simple si ça leur tombait sous les yeux naturellement, sans qu'on les force... juste pour les aider eux aussi à comprendre et ne pas croire que leur femme est "en-dessous", différente des autres...

    En tout cas, MERCI!!!

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  49. Ça fait du bien de lire ce genre d’article, on cherche tellement à exceller dans tous les domaines que la grossesse et l’arrivée d’un enfant devrait passer comme une lettre à la poste hors il n’en est rien… c’est un vrai bouleversement et il faut le temps de l’apprivoiser de prendre de nouvelles marques de renouer avec son corps et ça se fait pas en deux jours !
    Personnellement le sexe durant la grossesse était quasi inexistant je ne me sentais pas à l’aise dans ce nouveau corps et je ne me sentais pas désirable rajouté à cela les 3-4 mois après l’accouchement (par cesarienne) il s’est passé 8-9 mois où notre vie intime a été très calme et relayée au second plan ! difficile après ça de revenir sur le devant de la scéne mais on y est arrivée avec de l’écoute de la patience et je remercie mon chéri pour sa compréhension d’ailleurs parce que c’est la clé.
    Autre chose aussi que j’ai lu concernant la pillule il est vrai que ma libido en était affectée aussi du coup je l’ai arrêtée et nous utilisons d’autres moyens de contraception et le changement niveau désir est bien visible aussi !

    Tout ça pour dire aux jeunes mamans comme moi que c’est possible et qu’avec de l’amour et de la comprehension vous arriverez à retrouver une vie sexuelle épanouie

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  50. super article! J'adore le nom prénom de la cocheuse. tres drole! sujet tabou mais bien réel! on ne peut pas être parfaite les filles : maman femme amie amante. Tous ces roles nous rendent schizo! C est surtout cette culpabilité qui nous ronge qui me semble dur à vivre. Mes filles sont grandes (8 et 6 ans) et je trouve que nous nous retrouvons avec mon mari. Nous avons beaucoup discuté de mon manque d'envie. et depuis ca va mieux! La communication est primordiale sinon l incompréhension et le sentiment de rejet peut aussi ternir le couple! et merci pour cet article!!

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  51. "ça a été aujourd'hui? merci de gérer tout ça..." 2 ans que j'attends qu'il me dise ça, jamais une parole gentille pour me remercier, même pas une fleur pour la fête des mères, quant à notre libido il ne vient jamais vers moi et dit que c'est moi qui n'ai pas envie! Je ne le supporte plus!

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  52. En tout cas merci pour votre article, très réaliste

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Et si tu es une buse, bah, envoie un mail, je t'expliquerai ça un peu mieux...