Evidemment j'ai chialé. Mais je suis une mauviette de l'accouchement.
Je laisse la parole à Florence, qui saura mieux que moi vous décrire ce très chouette moment (sauf le tapis qui a moins bien vécu l'accouchement qu'elle).
"Aujourd'hui, je trouve qu'on fait beaucoup de choses « à domicile », non?
Travail à domicile, nounous à domicile, coiffeuse à domicile, (vraiment très pratique, sauf que c'est toi qui balaies par terre...), pizza à domicile, courses à domicile, bref, si on veut, on peut presque vivre chez soi tout le temps.
Moi, je l'aime bien, mon domicile. En ce moment, j'ai intérêt de bien m'y sentir, je suis en congés maternité, il fait froid et mauvais dehors, je ne peux pas sortir comme je le voudrais avec mon micro nain de 3 mois.
Ah tiens, en parlant de lui et de mon domicile, il faut que je vous dise : il y est né... à domicile !!!
Ah bon? Un article sur les AAD? Chouette ! Sauf que ne soyez pas déçues, mon Accouchement A Domicile n'était absolument pas prévu! Je vous raconte?
C'est ma troisième grossesse, mon troisième nain, mon troisième petit garçon. En multi presque aguerrie que je suis, je sais que ça va passer vite ces 9 mois, malgré toutes mes précautions pour ralentir le temps. Je sais encore mieux que tout est une question d'organisation. Ca tombe mal, j'ai un sens inné de la désorganisation...
Alors à l'approche du jour J, je fais des listes, je planifie : le mode d'emploi du lave-linge traîne dans la buanderie, la liste des numéros de téléphone de Maman, Belle-Maman et Nounou est sur le frigo, le chat a une méta réserve de croquettes, il y a des étiquettes sur les valises : la petite pour la salle d'accouchement, la moyenne pour bébé et le container, pour moi. On sait à peu près qui appeler pour garder les grands en cas de départ à la maternité la nuit, le matin ou l'après-midi, rayez la mention inutile, l'appareil photo est chargé, les grands frères sont au taquet, la route jusqu'à la clinique est presque balisée, je suis presque prête.
Un soir, je me couche ultra sereine, je dors profondément. Jusqu'à 5h30, quand je sens mon ventre se serrer une première fois. Une deuxième. Une troisième. Aucune douleur, pas vraiment de régularité, je prends un cachet rose pour voir si ça s'arrête. Je me rendors à moitié. 20 mn plus tard, rebelote, deuxième petit cachet rose.
Le réveil du mâle sonne, je lui propose de ne pas aller bosser, il est content. Non, pas parce qu'il ne va pas bosser, mais parce qu'il est possible que ce soit le jour J. Tout enthousiaste, il va prendre sa douche et je lui demande de remplir la baignoire pour que je prenne un bon bain chaud, histoire de voir si ça calme les contractions ou non. Je suis une élève appliquée, je suis le protocole à la lettre.
6h20: Je daigne me lever et la première contraction sensible me surprend. Ok, c'est parti. Je rejoins mon mari dans la salle de bains et je lui dis que je vais faire bouillir de l'eau et chercher des serviettes. Ben quoi? Il faut bien protéger les sièges de la voiture et me préparer une bouillotte à me caler dans le dos, mes reins commencent à tirer un peu.
Les contractions s'intensifient. Vite. Fort. Elles se rapprochent, aussi. Je me dis que j'ai été bien naïve de croire que je serais capable de retarder la péridurale, et je commence à me demander comment nous allons gérer les ¾ d'heure de route pour aller jusqu'à la clinique (et si je prends un petit déj ou pas).
Les contractions sont bien là, pas de doute, je vais pas mentir, je douille, mais elles sont hyper courtes et me laissent du répit pour tenter de trouver des positions pour me soulager un peu. Bêtement, je m'assois dans le canapé. Je le ruine instantanément en perdant les eaux dessus. Je jure. Fort. Oups. Pardon.
Je monte dans la salle de bains, je vide la baignoire à contre coeur, laissant s'envoler tout projet de bain chaud relaxant. Le temps que mon cher et tendre réveille les enfants que je peux embrasser tout doux, les habille, et les (jette) chez Nounou, je me rince un peu sous la douche et je me dis qu'il serait de bon ton de m'habiller.
Mais je tourne en rond, je perds encore un peu d'eau, je ne sais pas trop quoi faire. Je ne réalise pas que d'un coup, les contractions ne se font plus du tout sentir, mais je ressens une irrésistible envie de pousser. Hein? Quoi? Mais heu comment se fait-ce? Qu'est-ce à dire?
Je pose mes mains sous mon ventre, je parle à mon petit loup, je lui dis que tout va bien se passer et je pense que j'écarquille grandement les yeux quand je comprends que je sens sa tête. Pile au moment où mon mari revient. Je lui (crie) d'appeler les pompiers car nous n'aurons pas le temps d'aller à la maternité. Ma formulation est ambigüe, il comprend alors que ça sera plus facile pour éviter les embouteillages. Moi, je ne réalise pas vraiment, je me demande encore comment je vais gérer le trajet. Jusqu'à ce que je sente les cheveux de mon petit bonhomme. Ah.
Je (crie) à mon mari un « il arrrrrriiiiiiiiiiiiiive » qui, parait-il était pressant. Ah? Le temps qu'il monte d'un étage, le téléphone vissé à l'oreille, en donnant notre adresse aux pompiers, je m'assois comme je peux au milieu de ma salle de bains et je sens mon bébé glisser, c'est carrément incroyable, je l'attrape en (criant) un « il est làààààààààààààààà!!!!! ». Mon mari apparaît dans l'encadrement de la porte et j'entends un « oh! Le bébé est là ». A l'autre bout du fil, le pompier note l'heure : il est 6h55. J'ai accouché en 35 minutes. Dingue!
La suite, c'est 4 ou 5 pompiers et 2 médecins qui débarquent à la maison pour me prendre en charge, c'est une évacuation vers la maternité, toute enveloppée d'une mirifique couverture de survie dorée et, si vous avez à peu près suivi la scène, nue comme un ver en dessous. Je suis assortie à mon tout petit, en mode papillote dorée dans les bras du pompier. Mon mari gère tout ce petit monde et va me rejoindre un peu plus tard, le temps de se remettre en prenant un petit café. C'est une bonne partie du village qui sera au courant dans la journée. C'est tout le personnel de la mat' puis celui du centre périnatal qui dit "ah, c'est VOUS la dame qui..." et c'est une histoire que je raconte à tant de gens ! Ce sont les copines qui hallucinent et qui flippent a posteriori pour moi, c'est une ultra zen attitude pour moi qui ne réalise ce qui s'est passé bien plus tard !
Alors voilà, j'ai testé pour vous l'accouchement express à domicile. Et je peux alors vous prodiguer quelques petits conseils, si par hasard ça vous arrivait à vous aussi :
- Si vous visez la salle de bains, vous aussi, vérifiez que le chauffage marche bien, ça évitera de mettre votre toutpetit en couveuse à votre arrivée à la mat';
- Si vous avez la patate ou un mâle compréhensif face à votre silhouette qui a été svelte un jour et le sera peut-être de nouveau plus tard, concentrez vos efforts de ménage sur un coin précis de la maison dans les derniers temps; même si de toutes manières, on vous dira que vous avez accouché dans un milieu non stérile (gna gna gna), ça vous rassurera un peu de savoir que votre tout petit sera arrivé dans un coin propret sans trop de poils de chat (ou ... de chien pas exemple)
- Planquez vos serviettes éponge toutes belles et toutes douces, privilégiez celles que vous aimez un peu moins : dans l'urgence, on prend ce qu'on a sous la main et on pourrit tout littéralement.ça marche aussi pour les draps, je pense. Virez le tapis de bain, aussi. Moi, il faut que je retourne chez le grand suédois pour en racheter un.
- Dans tous les cas, soyez toujours très sympa avec les pompiers : quand vous vous rendrez compte que ce sont les voisins ou les papas des copains d'école, que vous les croiserez tous les jours ou presque, vous aurez le vague espoir qu'ils se souviendront de vous autrement que assise nue sur le carrelage de votre salle de bain
- Ne paniquez pas : si cela arrive aussi vite, c'est que tout va bien ! Mais bon, c'est toujours mieux de partir à la maternité, hein, au moins vous êtes sûre d'être inscrite sur des listes et d'avoir un petit déj !
Il est revenu! Félicitation pour ce beau texte!
RépondreSupprimerMince, je venais de lire le meme récit avec l'autre titre: c'est celui que tu as dû supprimer ? parce que tu as eu des commentaires pourris ?? pfff c'est vraiment navrant... et le pire c'est qu'en lisant le début je me suis dit "aie ça va pas plaire à tout le monde" (c'est qu'on commence à savoir comment elles fonctionnent, les "bien-penseuses" de service...) Pff, pour avoir vu souvent les blogueuses que j'aime suivre se faire fustiger par des commentaires pourris, je me demande si on devrait pas juste enlever l'option "commenter" dans les blogs. Les blogs, on vient pour les lire, pas pour les commenter, qu'est ce que c'est que ces manières de mal élevés! ;-)
RépondreSupprimerJ'adore cette histoire ! un conte de fée même si :)
RépondreSupprimerj'avais regardé cette vidéo qui me rappelle un peu la même histoire http://www.youtube.com/watch?v=h5XR9mmumuI
RépondreSupprimerSoupir, vraiment joli !!!
RépondreSupprimerJ'ai vécu ça aussi l'accouchement ultra rapide pour ma troiz'.
RépondreSupprimer1h15 entre la première contraction et la naissance de minimiss entourée des pompiers et du samu. Mamie arrivée en catastrophe postée devant la chambre des plus grands pour gerer le reveil Papa revenu manumiltari du boulot
Le canapé a survécu ce qui n'est pas le cas de la couette (RIP).
Moment intense magique même pas le temps de s'inquieter. Mais je préfère l'accouchement à l'hôpital.
J'ai eu droit aussi a "c'est vous qui êtes la maman de la petite pressée".
J'ai failli recommencer pour la dernière mais j'ai eu le temps d'arriver dans la salle d'observation de l'hôpital.
Je ne ressens pas les contractions de dilatation d'après mon gygy.
Heureusement qu'ona decidé de s'arreter sinon je squattais la maternité des le 6 mois.
Pour les commentaires pas sympa je comprends pas les gens comme ça ils n'ont qu'a passer leur chemin
J'aime ton blog
nanoche maman de deux reloux et de 2 relouses
.
il est superbe ce récit de naissance! ca fait (presque) envie didon!
RépondreSupprimerJe n'avais pas encore pris le temps de le lire...
RépondreSupprimerEt ça y est, je pleure comme une madeleine, moi aussi je suis une mauviette de l'accouchement...ça me fait envie! Mais on a dit que non-non-non on fera pas de troisième!
Merci d'avoir remis ce texte.
J'ai lu l'article, j'ai rigolé (comme d'habitude), j'ai lu le 2e article, sur les commentaires, et j'ai moins rigolé..
RépondreSupprimerdonc juste un mot pour dire que moi ce blog me fait hurler de rire à chaque fois, le reste, on s'en fout, et merci pour tout:)
ELodie
Chouette texte <3
RépondreSupprimerJ'ai toujours eu très peur des accouchements en milieu non stérile!
RépondreSupprimerAvant de "subir" un accouchement ultra médicalisé je ne comprenais pas pourquoi certaines femmes se plaignaient de la médicalisation des accouchements ou même celles qui soutenaient les AAD. Et puis j'ai accouché... En primi qui se respecte je suis arrivée à la maternité dilatée à un... Et on m'a gardée pour cause de contractions régulières bien que pas du tout douloureuses. Perfusion d'ocytocine, péridurale posée avant même de ressentir la moindre douleur, poche des eaux percée j'ai eu le sentiment de n'avoir rien fait . Je me souviens même avoir demandé à mon mari "c'est ça je vais accoucher?". Allongée sur le dos j'attendais la fameuse poussée. Je suis consciente de la chance que mon bébé et moi même avons eu car oui médicalement parlant ça s'est bien passé. Je ne ferai jamais le choix d'accoucher à domicile, comme Marie j'ai trop peur pour le bébé au cas où il aurait besoin de soins particuliers. Mais j'avoue ressentir de l'amertume quand je repense à mon accouchement et je regrette être allée à la clinique aussi rapidement. J'ai été infantilisée alors que j'étais une maman en devenir. Assister les femmes autant surtout pour un premier accouchement rend la transformation en mère plus compliquée. Péridurale ou pas là n'est pas le débat mais le déroulement des accouchements dans la plupart des hôpitaux et cliniques est mécanique. Des gestes qui se répètent sans réflexion aucune. Faire accoucher vite une femme devient question de performance, de salles disponibles etc. La liberté du choix informé doit exister. Et pour celles qui souhaitent accoucher à l'hôpital il faudrait les encourager à définir un VRAI projet de naissance et qui ne consiste pas juste à spécifier si péridurale ou pas, allaitement ou pas ou si le papa sera présent!
Léa
Il ne faut pas généraliser à partir de votre expérience ! Je comprends votre déception et votre amertume liées aux circonstances très frustrantes de votre accouchement, mais de là à dire que dans la plupart des hopitaux les accouchements sont mécaniques est profondément injuste pour les personnels soignants des maternités.
SupprimerJ'ai eu une péridurale mal dosée (beaucoup trop forte) pour mon deuxième accouchement, avec en conséquence l'impression d'être passive au moment des poussées, mais je n'en veux pas pour autant aux médecins ni aux sage-femmes.
Ce qui compte ce sont les émotions une fois que le bébé est là, je pense.
J'ai un peu de mal à admettre qu'on puisse se plaindre d'avoir été "privée de son accouchement" en accouchant à l'hopital, alors que plusieurs de mes amies ont eu, au contraire, des accouchements horriblement longs, douloureux et traumatisants, avec complications diverses et de grands moments de peur. Le concept de "projet de naissance" est bien beau, sauf que le jour J on ne peut jamais prévoir ce qui va se passer, et si on s'est mis dans la tête que ça allait se dérouler exactement comme on voulait dans le projet de naissance, on risque de grosses déceptions et de grosses angoisses.
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RépondreSupprimeroh j'adore!!! j'ai eu la chair de poule, c'ets raconté avec humour et émotion, bref, un très bon moment, alors merci Marie et merci Florence!
RépondreSupprimerBonjour Marie ,maman d' un grand de 10 ans ,de terrible two de 2,5 ans et enceinte de nanonain prévu pour début janvier . Je trouille à mort de ne pas arriver à temps pourtant la mat et à 5 minutes. Je te remerki de dédramatiser ce moment intense En émotions et de me détendre par tes bons mots. Et mewwwwde aux jalouses qui t'aiment pas.biz signe mère poule des nains de jardin ,gnafron et autres homonymes.
RépondreSupprimerQue de bonheur que tout se soit bien passé pour Florence. Qu'est ce que j'aurai aimé vivre un accouchement de ce genre qui doit laisser de superbes souvenirs (aux pompiers aussi !)!!
RépondreSupprimerun accouchement magnifique !!! Merci pour ce joli récit <3
RépondreSupprimerC'est un très beau récit!
RépondreSupprimerMais je suis vraiment triste que vous ayez dû vous auto-censurer sur votre avis sur l'accouchement à domicile. Je n'ai pas pu voir les commentaires injurieux, j'avais simplement lu les quelques lignes plus personnelles que vous aviez rédigé, mais comment une simple opinion énoncée sans agressivité, et sur une plate-forme qui vous appartient, peut-elle provoquer des réactions virulentes, je ne comprends pas.
Vous avez toujours privilégié le fait de dire que plusieurs avis existent, et sont autant valables; malgré tout, les opinions personnelles sont intéressantes aussi, et sur ce blog on vient vous lire vous, avec vos expériences, votre ressenti et votre subjectivité, n'est-ce pas évident?
J'espère que malgré tout vous pourrez vous sentir libre de continuer à dire ce que vous pensez sans vous sentir censurée.
Même si non maman j'aime beaucoup lire votre blog, qui m'a entre autre appris l'empathie et l'ouverture d'esprit envers les parents, et pour cela je vous remercie beaucoup.
Bonne continuation!
Laurène
En un mot : magnifique!
RépondreSupprimerJe crois que ce n'est pas le ressenti, tout a fait légitime, de Marie à l'égard de l'AAD qui a géné les défenseurs de l'AAD mais plutôt le fait que l'article ait pour titre l'accouchement à domicile alors que le récit concernait un accouchement inopiné à domicile sans l'assistance d'une sage femme, ce qui n'est pas du tout la même chose!
RépondreSupprimerImpressionnant! et bravo à toi! ça fait juste flipper pour un accouchement de petit troize à venir!! et bravo à monsieur qui a eu l'air d'assurer non?!
RépondreSupprimerGrave. Je suis un maitre zen, maintenant. Ma version du récit est un peu différente, forcément, mais c'était incroyable.
SupprimerOn attend votre version !! :-)
SupprimerTrès bel accouchement...toutefois pourquoi vous ont-ils amené à la mater' si tout allait bien, c'est dommage de pas rester à la maison...car la maternité c'est quand même beaucoup moins confortable que chez soi (lit, nourriture etc...)
RépondreSupprimerAh bah tiens ? Je viens de lire l'autre article.
RépondreSupprimerT'sais quoi Marie ? J'étais pas foncièrement d'accord avec ce que tu penses de l'AAD. En soi, je m'suis dit "on s'en tape, on raconte juste un ANA, c'est une histoire de vie, personne n'a demandé ce que j'en pensais en fait". Pis j'ai rigolé en plus. Je venais pour ça hein.
La liberté de dire qu'on est pas d'accord, ça reste primordial. Y paraît. Mais moins que la politesse et le respect des avis divergents malgré les différences d'opinion.
Du coup, que les 'bien-pensantes' aillent (*soyez inventifs*). Avec amitié et tendresse, je les invite à aller se faire empapaouter plus loin, y'a d'autres lieux totalement adéquats pour cracher sur les mamans qui préfèrent accoucher à l'hôpital. Si si. Ou qui préfèrent les bib'. Aussi. Ou le néné plusieurs années. Ou la levrette plutôt que le missionnaire aussi. Y'a des endroits adaptés pour tout sur la toile. On mélange pas tout, sinon on s'embrouille.
D'ailleurs, a y'est, j'suis embrouillé.
Beau récit, ça a du être intense finalement, et c'est génial de parvenir à prendre un recul suffisant pour le raconter avec cet humour là.
WALA :) (chawacee, Aurélie, Cepomoa)
C'est incroyable! En tout cas on peut dire que lui avait vraiment envie de sortir!!
RépondreSupprimerMoi j ai une amie qui accouche dans ses toilettes on en rigole aujourd hui mais sa n a pas été une partie de plaisir lol et elle etait degoute qu on lui ruine toutes ces nouvelles serviettes de bain mdr
RépondreSupprimerBen mince alors maintenant j'ai les yeux tout mouillés (les hormones..) et je dois aller enseigner...
RépondreSupprimerMerci pour ce joli récit et les conseils plein d'humour!
J'ai plus ou moins vécu la même histoire, sur mon canapé (avec des chats à proximité pour bien faire!)
RépondreSupprimerJ'ai réalisé que j'allais accoucher alors que j'étais sur les toilettes, je n'avais aucune douleur, juste une "gene "intestinale"", je suis sortie et j'ai mis au monde mon lutin 5 minutes après.... Sans douleur, jusqu'à la délivrance qui s'est passée aussi rapidement. Les pompiers et le samu ne sont arrivés presque une heure plus tard, pour couper le cordon, et nous emmener à l'hôpital lol