Ce matin, comme pour m'achever après une énième nuit moisie, j'ai relu ce récit d'accouchement.
Evidemment, j'ai chialé.
Suis-je la seule à pleurer quand je lis des récits d'accouchement?
Peu importe, ça fait du bien, ça rappelle et loin d'éveiller en moi de la nostalgie (ni même une quelconque envie de recommencer), je ne peux m'empêcher de me dire que ces moment-là sont ancrés en nous. De manière floue parfois, ou bien justement très réelle, dans les détails et dans les odeurs.
Ces moments-là nous accompagnent. Ils ne sont pas les seuls, bien entendu. Ils ne sont pas toujours positifs. Mais nous vivons avec eux. Comme une partie de ce qui nous lie à nos enfants.
Evidemment, j'ai chialé.
Suis-je la seule à pleurer quand je lis des récits d'accouchement?
Peu importe, ça fait du bien, ça rappelle et loin d'éveiller en moi de la nostalgie (ni même une quelconque envie de recommencer), je ne peux m'empêcher de me dire que ces moment-là sont ancrés en nous. De manière floue parfois, ou bien justement très réelle, dans les détails et dans les odeurs.
Ces moments-là nous accompagnent. Ils ne sont pas les seuls, bien entendu. Ils ne sont pas toujours positifs. Mais nous vivons avec eux. Comme une partie de ce qui nous lie à nos enfants.
Pour commencer j’aimerais dire que
j’étais une mère parfaite, une mère idéale avant d’avoir un enfant ! Je n’avais
même pas réfléchi, je serais une super maman avec une poussette au top, des
biberons et une petite valise prête à emporter à la maternité dès que les
premières contractions se feraient sentir. La maman qu’on voit dans les films.
Mais voilà, lorsque baby Cacahuète s’est annoncé, les choses se sont
passées différemment. Déjà, j’imaginais que la femme enceinte était entourée,
qu’on allait m’expliquer plein de choses, être bienveillant. Loin, loin de la
réalité.
Petit aperçu de ma visite chez ma gynéco
sorcière (je sais qu’elles ne sont pas toutes comme ça, bien heureusement):
“Bonjour, nous nous sommes vues il y a
quelques semaines car j’avais le projet de faire un bébé… (voix heureuse de la
maman, remplie de joie et les yeux plein d’étoiles)
“ Oui et alors ? ça y’est vous êtes
enceinte c’est ça ? Ben déshabillez-vous pour un examen. (voix neutre de robot
pas content)”
Euh, là ça calme… On appelle pas ça un
“heureux événement” ? Je n’attendais pas qu’elle saute au plafond mais j’aurais
trouvé qu’un sourire était une réaction plus normale.
Cependant, ce rendez-vous mémorable
m’aura permis d’obtenir une documentation régionale avec plein de blabla qui ne
sert pas à grand chose et dans laquelle il y avait un petit encart sur les
accouchements dans l’eau. Et ça m’a tout de suite emballée. De la douceur, de
la douceur après cette brutalité !
Seulement entre la jolie théorie et la pratique, comme toujours il y a un
gouffre ! Les établissements français équipés de ce genre de salle de naissance
sont presque aussi introuvables que Charlie et son fameux bonnet rayé. Du coup
cette solution n’était vraiment pas envisageable. Mais l’idée d’une naissance
différente commençait à faire son chemin dans mon esprit.
Dans le même petit encart qui parlait des accouchements dans l’eau, il y
avait une ligne sur les accouchements à domicile. Une ligne ce n’est pas
beaucoup mais cela m’a permis d’enclencher un second processus. Une de nos
amies, Claire, avait donné naissance à ses deux enfants à domicile et j’ai donc
commencé à lui poser de multiples questions. Pourquoi un tel choix ? Comment
est-ce que cela se passe ? et quantité d’autres... Elle m’explique qu’une seule
sage-femme s’occupe du suivi de grossesse et de l’accouchement. Que les
relations qui se nouent sont très fortes, que la naissance se passe avec plus
de “douceur”. (Je mets le mot entre guillemets pour ne pas choquer non plus !)
Je ne pourrais réellement expliquer le pourquoi du comment mais très
rapidement, ce choix s’impose dans ma tête. C’est ce que je désire, c’est ce
que mon corps demande. Ce qui est d’ailleurs très étrange car je suis une
“angoissée chronique” pour reprendre les termes de mon médecin. L’accouchement
à domicile, il faut que j’en sache plus. Tout comme pour les accouchements dans
l’eau les régions françaises ne sont pas égales car très peu de sages-femmes
les pratiquent. Mais oh joie ! Claire, notre amie m’envoie les coordonnées de
deux sages-femmes près de chez moi ainsi que plein de liens sur ce que nous
appellerons désormais les AAD (Accouchement à Domicile... à ne surtout pas
confondre avec les ANA Accouchement Non Assisté, ceux où la femme est trop une
warrior et décide qu’elle veut donner naissance sans sage-femme, sans
obligation de suivi médical etc)
Avant de prendre mon premier rendez-vous, nous en discutons mon chéri et
moi. Il avoue être assez surpris, pas forcément enthousiaste au premier abord
mais il me fait confiance et me dit qu’il me soutient si c’est le choix que je
veux prendre.
Ensuite les choses vont assez vite, je rencontre Julie la première
sage-femme puis Françoise. En effet, elles travaillent à deux dans le même
cabinet et je me sens encore plus sûre de ma décision. Elles dégagent tant de
douceur et d’amour pour cette petite Cacahuète, elles m’écoutent, répondent à
chaque question qui me (nous <- le papa aussi a plein de questions)
turlupinent, même les plus insignifiantes. Elles répondent, patiemment, sans
jugement, par des réponses simples et rassurantes. Lorsque je sors de ces
rencontres, je me sens sereine et pleinement confiante. Je me sens prête à
m’envoler.
Je suis loin, à des années lumières des discours effrayants, culpabilisants
que j’ai dû entendre lorsque j’ai parlé de mon choix à ma sorcière de
gynécologue. Lorsque Julie et Françoise écoutent le coeur de Cacahuète, elles
jouent avec ce bébé, elles sourient puis m’essuient très délicatement le
ventre. Elles prennent soin de ce petit être. Ma gynéco sorcière avait parlé
pendant l’écoute des battements du coeur, m’avait ensuite dit que mon bébé
avait sûrement une malformation et même mes larmes ne l’avaient pas arrêté… Des
visites où je n’avais pas vraiment l’impression de m’envoler T_T (je n'y suis
plus jamais retournée, naïve mais pas maso)
Quand on fait le choix d’un AAD plusieurs choses sont compliquées. Déjà,
gérer les remarques des gens qui savent tout sur tout. Cela va d’ “Un
accouchement sans péridurale ? ben bon courage” à "Je trouve que c'est un
gros risque mais bon vous faites comme vous voulez" sous-entendu, moi la
mère je fais un caprice qui met la vie de mon enfant en danger. Je n’ai jamais
compris pourquoi j’avais eu autant de remarques méchantes, presque une haine pour
les AAD, une peur de l’inconnu peut-être, je ne sais pas trop.
Je suis physiquement assez frêle alors là aussi ça en rajoute une petite
couche. “Je ne sais pas si tu seras capable, c’est très fatigant quand même”
youhou que d’encouragements ! Continuez j’en veux encore ! Mais je sais ce dont
je suis capable, je sais que mon mari me soutient, je sais que les sages-femmes
qui m’entourent ne sont pas inconscientes et qu’elles ne prennent aucun risque.
Je suis inscrite à la maternité, ils ont mon dossier en cas de transfert, les
sages femmes me font faire de vrais examens (si, si) et valident ou non le
projet d’AAD vers le 8e mois. Et encore, si la naissance se déroule durant des
dates très précises. J’ai eu l’impression que personne ne s’était dit que moi,
la maman, j’étais peut-être celle qui était la mieux placée pour penser à mon
bébé, celle qui connaissait le mieux forces et faiblesses et surtout
celle qui ne voulait prendre aucun risque pour son bébé.
Petite parenthèse : AAD ou maternité c’est tout simplement différent et
cela répond à des besoins différents aussi avec une même finalité, la naissance
de notre enfant. Je ne rentrerai pas dans le débat meilleur ou non, les AAD
répondent à certaines femmes, les maternités à d’autres. Il est juste important
pour moi que chaque femme puisse faire son choix. Fin de la parenthèse.
Maintenant je vais vous faire rentrer dans notre intimité, faire de vous de
petites souris, témoins de l’arrivée de Cacahuète. Alors faites-vous minuscules
et sur la pointe des pieds retournons dans la nuit du 13 au 14 février 2012. Il
est 4h30 du matin lorsque je me lève pour ma pause pipi “habituelle”. En me
recouchant, j’éprouve une étrange sensation, comme de légères douleurs de
règles assez régulières. Ce sont de petites contractions, je suis contente car
je me dis que Cacahuète se rapproche.
J’essaie de me rendormir mais je suis bien trop excitée et je regarde mon
réveil à chaque fois que la douleur se fait sentir. Ces vagues reviennent
toutes les 7 minutes. Je sais qu’il faut que je dorme mais je n’y arrive pas.
Lorsque le réveil sonne, je regarde mon chéri et lui demande s’il est prêt à
être papa.
Le matin j’ai un rendez-vous chez un orthophoniste. Cela fait des mois que
je dois faire ce bilan alors j’appelle Julie pour lui demander conseil et lui
dire qu’un petit travail se met en route. Elle me rassure en me disant que si
les douleurs ne sont pas intenses, je peux me rendre à ce rendez-vous tout en
prenant mes précautions au cas où je perde les eaux.
Je me sens très sereine et je sens bien que le futur papa commence à
stresser un petit peu. Je lui demande d’aller faire quelques courses pendant
mon bilan, il doit aussi passer au travail récupérer certaines affaires. Il ne
veut pas que je conduise et me dépose donc chez l’orthophoniste. On convient
que je l'appellerai en sortant si je ne me sens pas de rentrer à pieds.
Le rendez-vous se passe bien et dure presque trois heures. L’orthophoniste
n’est vraiment pas rassurée lorsqu’elle me voit noter mes contractions de plus
en plus proches. Je reste toujours calme et j’essaie de la rassurer, non je ne
vais pas accoucher dans son bureau. Fin du bilan, lorsque je sors, mon chéri
est dans la salle d’attente. Inquiet et excité !
On rentre à la maison et j’appelle Françoise car je ne sais pas laquelle
des deux doit venir. Je lui dis que les contractions sont maintenant plus
rapprochées, toutes les cinq minutes. Mais les douleurs restent vraiment
légères, des douleurs de règles qui viennent par vagues puis me laissent
tranquille. Françoise me dit que parfois les contractions se calent rapidement
sur un rythme très régulier mais que ce sera l’intensité de la douleur qui
marquera l’avancée du travail. En attendant, elle me conseille de manger un bon
plat de pâtes et d’essayer de dormir car selon elle la naissance pourrait avoir
lieu en soirée. Nous la rappellerons dès que les douleurs se feront plus
fortes.
Mon chéri est au petit soin, j’ai l’impression d’être une princesse. Il me
prépare un plat de pâtes, une infusion aux feuilles de framboisier, des fruits
secs... Nous avons installé un petit matelas dans le salon, tout près de la
cheminée et je me sens bien à cet endroit pour l’instant. Je n’ai pas décidé du
lieu de l’accouchement précis. Je m’allonge sous la couette pour essayer de faire
une petite sieste et je regarde Totoro. J’arrive à m’endormir et lorsque
je me réveille les contractions sont en effet plus intenses. Je décide donc de
prendre un petit bain pour me détendre. C’est en sortant de l’eau qu’une
contraction me bloque réellement. Je m’assois et souffle tranquillement
toujours accompagnée de mon chéri. Je ne cesse de me dire “Ce n’est que
quelques secondes, c’est normal et ça va passer.” Françoise m’avait également
dit que je devais absolument récupérer et me ressourcer entre chaque
contraction afin de tenir sur la longueur. Je me rhabille et nous allons faire
un petit tour sur la terrasse. Là encore, les vagues reviennent avec plus
d’intensité. Lorsque je marche elles se rapprochent toutes les minutes.
Je m’allonge et les contractions s’estompent, elles se calent à nouveau sur
le rythme de cinq minutes. Mon chéri appelle donc Françoise et lui explique la
situation.Elle sera là dans moins d’une heure. En attendant je continue de me
reposer.
Après les choses sont très floues dans mon esprit. En effet, une fois
Françoise arrivée j’ai l’impression que mon cerveau s’est déconnecté. Je
pouvais me laisser aller. Mon corps faisait le travail et moi j’étais
anesthésiée naturellement. Je n’ai vraiment que des bribes de souvenirs, des
petits flashs qui restent (un ami dira d’ailleurs que c’est juste parce que je
n’ai rien dans la tête)
Je vous livre donc mes souvenirs à la façon du “Je me souviens” de Perec.
Je me souviens de douleurs intenses toujours par vagues qui soulevaient mon corps comme
une tempête à l’intérieur. A cela, Françoise m’a proposé un peigne à cheveux à
tenir fermement dans la main, celui-ci pressant des points d’acupuncture. Je ne
l’ai plus lâché jusqu’à la naissance.
Je me souviens d’avoir regardé Robin des bois de Disney mais je fermais souvent
les yeux.
Je me souviens de mon repas du soir, un yaourt nature avec du bon sucre roux dedans, mais
je n’ai pas réussi à le terminer.
Je me souviens que lors d’une contraction Françoise a percé la poche des eaux.
Je me souviens de cette sensation d’un liquide chaud qui s’est mis à couler et de mon
chéri et Françoise qui s’affairaient pour changer les alèses afin de me garder
toujours au sec.
Je me souviens m’être allongée sur le matelas et sentir la présence de mon chéri toujours
bienveillante à mes côtés.
Je me souviens que son odeur calmait ma douleur.
Je me souviens avoir eu peur de gêner les voisins lorsque je me suis mise à crier quand
les vagues se faisaient plus fortes. (mais finalement personne n’a rien entendu).
Je me souviens des premières poussées, sentiment étrange que je maîtrisais mal.
Je me souviens avoir dit à mon chéri que je ne pourrais pas y arriver.
Je me souviens que Françoise m’a mise sur le côté et relevée grâce à des coussins.
Je me souviens m’être agrippée à mon chéri, l’entourant de mes bras et trouvant en lui
tout le réconfort dont j’avais besoin. Il me dira plus tard que je lui ai aussi
“poignardé” le dos avec mon peigne.
Je me souviens avoir pensé lors des poussées que je préférais être à ma place qu’à celle
de mon chéri. Je l’entendais inspirer et pousser avec moi. Je ressentais son
énergie et je me disais que certes moi j’avais la douleur mais j’avais aussi
beaucoup de répit ce qui n’était pas son cas. Mes sens étaient décuplés, les
yeux fermés tout du long, mon corps s’est laissé guidé, notre petit bébé
faisait aussi son travail et je l’encourageais.
Je me souviens que Françoise m’a dit apercevoir sa tête et je me rappelle la sensation
étrange de mettre ma main sur son petit crâne.
Je me souviens que cette sensation a largement décuplé mes poussées et ce dont je me
souviens le plus c’est cette phrase de mon chéri “Il est sorti”. Je ne l’avais
pas senti sortir de moi mais j’ai réouvert les yeux et j’ai vu que Françoise
tenait un petit être tout blanc. Elle l’a immédiatement posé sur mon ventre et
couvert d’une serviette chaude. J’avais un petit bébé, nous avions un bébé,
ensemble, nous l’avions fait. Ce petit être était là, sur moi, irréel et
merveilleux.
Et soudain, je ressens à nouveau des contractions et pendant quelques
secondes je me demande s’il y a un deuxième bébé. Françoise me rassure à
nouveau en me disant que c’est le placenta. Je ne m’attendais plus à ressentir
ses douleurs et je les ai trouvées bien plus désagréables que celles de
l’accouchement. J’ai senti une grosse boule sortir de moi et puis plus rien.
Après mon esprit est venu se reconnecter, je vous livre quelques souvenirs
: mon chéri le regardant, un bébé parfait, un beau bébé, pour nous qui trouvons
que souvent les bébés ont vraiment une drôle de tête. Moi qui tiens ce petit
être. Moi qui demande à Didier de m’aider pour enlever complètement mon haut
qui était juste relevé. Moi qui sens la chaleur de ce petit bébé tout contre
mon coeur. Il est là, il sent bon et tout mon corps ressent un bien-être
incroyable.
Le temps s’écoule même s’il semble s’être arrêté. Françoise est dans la
salle de bain et examine avec attention le placenta. Nous finissons par nous
demander au bout d’une trentaine de minutes si ce petit bébé est une fille ou
un garçon. Le papa soulève la serviette et me dit qu’il pense que c’est un
garçon mais qu’il n’en est pas certain. De retour, Françoise soulève
complètement ce petit bébé pour quelques examens et découvre : une petite
fille. Lilly est née, une petite fille aux cheveux clairs, une petite fille née
sur la musique de Bob Dylan, notre petite fée.
C'est très émouvant...
RépondreSupprimerEt ça m'a fait marrer le papa qui pense que c'est un garçon mais qui n'est pas sûr ! J'ai fait pareil pour ma fille !! Je l'ai appelée "mon petit bonhonme" "mon petit prince" pendant 3 mn jusqu'à ce que ma (super) sage-femme me dise après vérification "tu sais, c'est une fille..." !!
Magnifique texte, je crois même avoir pousser en le lisant x)
RépondreSupprimerBon ben voilà je pleure. Moi aussi à chaque récit de naissance et sans aucune envie de recommencer, ni aucune tristesse, juste parce que je trouve ces moments merveilleux.
RépondreSupprimerMerci à cette belle maman de nous avoir livré un si beau récit.
Bonjour à toutes,
RépondreSupprimerc'est un super récit d'une maman qui a tenu bon dans ses décisions. Je trouve qu'accoucher à la maison c'est une bonne idée quand la grossesse se passe bien.
Pour ma part j'ai choisi l’hôpital mais pas la péridurale. Avant l’accouchement tout le monde faisait un petit commentaire pas encourageant et après tout le monde m'a pris pour une folle sauf ma mère qui a accouché sans péri. Aujourd'hui encore, on me prend une folle qui adore souffrir.
Tout ça pour dire, les filles, assumez vos choix même si personne ne se gênera de les commenter.
Très émouvant...
RépondreSupprimerJe pense que je n'oserais pas, peur que ça se passe mal, et puis mon mari ne serait pas du tout pour (trop risqué à son goût, c'est ça de bosser dans le "médical" !) mais à chaque fois ça me fait un peu rêver quand même...
Très chouette, ça donne envie!
RépondreSupprimerSi je n'avais pas été handicapée, je l'aurais bien fait!!
Magnifique récit.. merci pour ce beau partage.. évidement je suis en larmes.. dernière ligne droite pour moi, pour nous.. j entre bientôt dans mon neuvième mois! et cette naissance est elle aussi prévue dans la douceur de notre foyer.. dans l eau devant la cheminée..qu est ce que j ai hâte!!! que c est beau un accouchement à la maison!!! Peut être que je vous raconterai.. ;)
RépondreSupprimerJuste superbe... Merci pour ce recit.
RépondreSupprimerMagique...
RépondreSupprimermoi aussi je pleure (c'est fiant de pleurer à chaque fois...)
Merci
Ça fait rêver!!
RépondreSupprimerEt moi aussi je pleure, évidemment...
Merci. Merci Marie d'avoir à nouveau parlé de l'AAD.
RépondreSupprimerUne superbe naissance ! Tu as fait un super cadeau à lilly... Françoise Et Julie font un travail incroyable :-). J espère bien que mon troisième arrivera à la maison car ma deux s est mise en siège lors de la dernière visite avec Julie.... Grrrr !
RépondreSupprimerVraiment beau récit !
RépondreSupprimerÇa donne envie de recommencer, juste pour ça. J'ai eu 2 loulous en mater et j'ai adoré accoucher.
Alors si j'avais pu avoir ce cadre là, avec toute cette bienveillance, cette douceur, cet amour qui transpire du récit, je n'ose pas imaginer à quel point ça aurait été encore plus beau.
Merci Marie d'avoir partagé ce récit avec nous, et plein courage pour tes nuits pourrites je t'envoie !
Et merci aussi de parler encore de l'AAD.
RépondreSupprimerIl faut vraiment que chaque femme puisse avoir le choix, selon ses besoins et ses envies.
Surtout en ce moment, où nos super sage femmes ont des problèmes d'assurances.
Nous sommes en train de perdre ce choix et ça me rends malade.
Moi aussi j'ai accouché à domicile, envers et contre tous, avec l'aide d'une sage femme hors du commun, pour deux de mes 3 enfants (dont un qui s'est terminé à la maternité pour une césarienne)... Un médecin m'a même dit que les femmes comme moi devraient aller vivre en Afrique, au moins cela ressemblerait au moyen âge, comme mes convictions (si si, véridique!). Et si c'était à refaire, je le referais pour les 3 !
RépondreSupprimerMagnifique... ce texte permet de vraiment comprendre pourquoi on tient tant à rester dans la douceur et la confiance de notre maison... Vivement que mon deuxième arrive ! Un accouchement comme celui ci est tellement incroyable... Toucher le petit crâne avant qu'il ne soit sorti...découvrir ce petit être si vulnérable...que de souvenirs qui passent en boucle dans ma tête depuis la naissance de mon petit ange... Bravo pour ce texte !
RépondreSupprimerTrès beau témoignage, toujours super de pouvoir recevoir des récits féminins sur la blogosphère sur lesquels on communique finalement assez peu entre femmes, dans la vie. Et d'autant plus sur des expériences en dehors des sentiers balisés. Ça fait aussi des textes à faire lire à chéri ;)))
RépondreSupprimerTrès émouvant, félicitations pour ce récit (et pour la naissance ;-))
RépondreSupprimerMais ça ne me fait pas DU TOUT envie. Je reste par principe contre l'AAD. Contrairement aux parents qui en parlent avec enthousiasme (enfin, surtout les mamans, je n'ai jamais rencontré de papa qui dise franchement avoir été ravi que leur femme ait accouché à domicile plutôt qu'à l'hôpital), je trouve l'idée peu sécurisante, flippante, même avec une sage-femme formidable. Mais j'admets que c'est un choix, celles qui choisissent de prendre les risques qui vont avec doivent conserver ce choix.
Wahou !
RépondreSupprimerSuper ce récit.
RépondreSupprimerDommage que la maman ou Marie n'en ai pas profiter pour expliquer ce qui se passe en ce moment en France... l'AAD pourrait disparaitre d'ici peu. Les sages-femmes et les parents se mobilisent.
Le CIANE a écrit un communiqué qui explique bien le problème : http://ciane.net/blog/2013/10/accouchement-a-domicile-et-assurance-l%E2%80%99etat-doit-agir-au-plus-vite-pour-rendre-la-loi-applicable/#.UlJmlxcbaBI.facebook
Il y a également une pétition : https://www.change.org/fr/p%C3%A9titions/d%C3%A9fendons-notre-droit-%C3%A0-accoucher-%C3%A0-domicile-avec-une-sage-femme#intro
Et pour répondre à certains commentaires, non l'accouchement à domicile n'est pas plus dangereux que l'accouchement en maternité : http://www.livescience.com/37438-home-birth-risk.html
l'INPES(organisme gouvernemental français), décrit très précisément ce qui se fait ailleurs qu’en France et comment : http://www.inpes.sante.fr/slh/articles/391/05.htm
Le sujet a déjà été abordé sur le blog Shamilda et j'ai déjà du essuyer beaucoup d'attaques.
SupprimerDe ce fait, je n'ai pas voulu relancer les polémiques. Nous avons juste là un récit à lire.
Très beau récit! J'ai souvent pensé que j'aimerais accoucher de mon enfant à la maison, mon homme est contre. En lisant ton récit, j'ai eu envie de relancer "le débat". Merci!
RépondreSupprimerTrès beau récit, moi aussi ça me tire toujours une petite larme les récits d'accouchement... Je ne sais pas si j'aurais le courage d'accoucher à la maison, mais c'est un accouchement "vrai". Je me suis fait "voler" le mien à cause d'un nain fainéant qui n'a pas voulu se tourner et est sorti en césarienne, et ce type de récit me fait envie pour un possible numéro 2 !
RépondreSupprimerSuper récit ma Poulette ! Même si je n'ai pas été en accord avec toi pour ce choix , par peur de te perdre , je l'ai respecté ... et j'ai croisé les doigts. Et quel résultat ! Une adorable petite Fée, qui ensoleille notre vie. Merci ma Fille , je t'aime fort et je suis infiniment fière de Toi et aussi de ton chéri .Ta petite maman
RépondreSupprimerTe lire depuis des mois et découvrir finalement que tu as accouché chez toi avec Françoise ... Quelle merveille ! Ma fille est née sous l'oeil bienveillant de Julie et pour moi aussi, sentir son petit crâne mou sous mes doigts et penser "Oh, mon amour tu es tout près !" et avoir un regain d'énergie et d'amour après ces longues heures de travail intense ! Moi aussi, je pleure en lisant les récits d'accouchement !
RépondreSupprimer