Moi même, je n'élève pas mes enfants de la même manière parce que si je sais qu'un "Non pas de bonbons à 11h30" va suffire à Grand Nain, je sais aussi que Moyen Nain a besoin que je lui précise que s'il mange un bonbon à 11h30, il ne mangera pas son repas de midi et qu'il aura faim à 14h, et que, par ailleurs, on ne mange pas de sucreries avant le repas". (oui, je suis psychorigide).
Mais il me faut l'avouer, au fil des années et des nains, s'est construit peu à peu une façon de faire et une façon de penser, une façon bien à moi, bien à nous, d'élever nos enfants.
Je n'ai pas l'impression d'être un modèle en matière d'éducation.
Je ne suis pas dans "l'éducation bienveillante" et je ne suis pas dans l'éducation non-violente. Ou du moins, je ne m'affiche pas comme tel. J'avoue, ça m'agace ces carcans éducationnels. J'élève mes enfants du mieux que je le peux, l'objectif unique étant pour moi de leur donner les clés pour être des adultes heureux dans le monde où nous vivons.
Je ne suis pas dans "l'éducation bienveillante" et je ne suis pas dans l'éducation non-violente. Ou du moins, je ne m'affiche pas comme tel. J'avoue, ça m'agace ces carcans éducationnels. J'élève mes enfants du mieux que je le peux, l'objectif unique étant pour moi de leur donner les clés pour être des adultes heureux dans le monde où nous vivons.
Je surligne cette phrase car elle comporte deux aspects essentiels à mes yeux (je fais un peu ma prof, pardonnez-moi, déformation professionnelle) :
1) adultes heureux : je souhaite que mes enfants soient heureux (qui ne le souhaite pas me direz-vous) et pour moi le bonheur passe dans un premier temps par l'amour que l'on se porte. Je fais donc en sorte que mes enfants s'aiment eux-mêmes (et aiment les autres), qu'ils aient confiance en eux, qu'ils ne pensent pas qu'ils ne sont bons à rien.
Ce qui en découle dans mon éducation :
- Je fais tout pour ne pas les dévaloriser (même si évidemment, je laisse souvent échapper des mots qui ne devraient pas être dits genre "tu fais ton boulet ou quoi?"). J'essaie de ne pas dire qu'ils ne sont pas gentils ou pas sympas (mais parfois, je le dis et je m'en veux).
- J'essaie de les encourager au mieux et je les félicite régulièrement. S'il est facile de pointer du doigt un mauvais comportement (genre tu as fait le relou à la boulangerie), il doit être également facile de féliciter un comportement agréable (j'ai vraiment trouvé ça chouette que tu sois gentil comme ça avec le petit garçon au parc).
- Je ne les humilie pas. C'est évident, mais parfois, entre adultes, on peut laisser échapper des petites remarques blessantes. Ce que j'évite de faire, parce que les enfants sont des petites éponges émotionnelles. Après, ça n'empêche pas de blaguer sur certains sujets, mais les enfants savent que la moquerie est gentille (ils en rient). Si jamais je sens que ça ne rigole que très moyennement, je m'excuse et nous passons à autre chose.
- Je ne les compare pas. C'est quelque chose que nous faisons tous de manière très naturelle et que je m'efforce de ne plus faire suite à la lecture du fameux Jalousies et rivalités entre frères et soeurs. Comme dans toutes les lectures que je vais citer ici, il y a du bon et du moins bon, mais ce côté "comparaison" est une chose que j'essaie effectivement de corriger en suivant les conseils de Faber & Mazlish. Pour se faire, je ne dis plus "Regarde ta soeur est plus petite que toi et elle a réussi à mettre ses chaussures toute seule" mais "C'est bien ma grande, tu as mis tes chaussures toute seule".
Evidemment l'autre rétorque "et moi? et moi non hein ?" auquel cas je précise "je parlais de ta soeur mon grand, je suis contente qu'elle ait mis ses chaussures toute seule, c'est tout".
Evidemment l'autre rétorque "et moi? et moi non hein ?" auquel cas je précise "je parlais de ta soeur mon grand, je suis contente qu'elle ait mis ses chaussures toute seule, c'est tout".
Attention, il m'arrive bien sûr de gueuler vers 8h18 que "purée tout le monde a mis ses godasses et toi, le PLUS GRAND tu es encore en chaussettes je RÊVE ou quoi???".
- Je passe du temps avec chacun d'entre eux. Pas toujours suffisamment, bien entendu, puisque j'ai quatre enfants et que mes journées ne sont pas extensibles. Mais j'essaie. Certains midis, je mets les deux moyens à la cantine et je récupère le grand tout seul. Les soirs, le grand va au périscolaire et j'ai mes deux moyens. Le Mâle prend également le temps de faire des activités avec chacun des quatre qu'ils soient groupés par lot de deux (pas toujours les mêmes lots d'ailleurs) ou qu'ils soient seuls. Ce n'est vraiment pas facile mais nous essayons, en lisant par exemple une histoire au lit avec le grand une fois les trois plus petits couchés. Côté Nano, elle a sa maman à elle toute seule toute la journée, JE CROIS QUE CA VA...
2) dans le monde où nous vivons
Cette partie me semble tout aussi essentielle. Hé oui. Parce qu'il n'y a pas qu'eux. Ils ne vivent pas seuls, ils ne vivent pas dans un village sympathique loin de toute civilisation, ils ne vivent pas dans la tribu "On reste en culotte toute la journée si ça nous chante" .
C'est parfois un pan difficile de mon éducation : le "ça se fait - ça ne se fait pas".
Je sais que beaucoup de parents ne seront pas forcément d'accord avec moi sur ce paragraphe, mais il me semble essentiel, c'est comme ça, et encore une fois, je crois qu'il n'y a pas une bonne façon de faire mais mille et c'est celle là dans laquelle j'ai choisi d'aller, celle-là qui me, qui nous correspond.
Pour moi, il y a des choses qui ne se font pas.
Je me fiche complètement que mes mômes vivent en culotte chez moi et qu'ils construisent une cabane sur le canapé (quoique, si je viens de ranger le salon ça me rend maboule). Mais, si nous recevons des copains, ils enfilent un pantalon. Et vont faire une cabane dans leur chambre.
Je me fiche complètement que mes mômes vivent en culotte chez moi et qu'ils construisent une cabane sur le canapé (quoique, si je viens de ranger le salon ça me rend maboule). Mais, si nous recevons des copains, ils enfilent un pantalon. Et vont faire une cabane dans leur chambre.
L'idée est claire: il y a des règles. Même si elles sont parfois étonnantes (le nain vivrait en slip et se nourrirait de Pringeuls), elles existent et sont structurantes pour les hommes et pour notre société. De ce fait, on les respecte et elles s'appliquent à ma petite personne et aux nains. Je roule à 50 en ville et on s'excuse si on fonce en draisienne sur quelqu'un.
On donne toujours la plus grosse part du gâteau à celui avec lequel on partage et on prête ses jouets parce qu'on est bien content lorsque l'autre nous les prête aussi.
Il y a des choses sur lesquelles je ne peux pas transiger.
La politesse, le partage, le respect des autres (adultes et enfants).
Je pourrais leur laisser faire tout ce qui leur chante, très sincèrement ça serait parfois plus simple. Je pourrais les laisser regarder la télé trois heures le mercredi après-midi. Je pourrais leur laisser déchirer leurs livres (pendant ce temps là ils se taisent) ou vider la bassine de linge que je viens de plier. Je pourrais les laisser squatter trois heures la balançoire alors que des petits attendent devant. Je pourrais leur dire "ouais on ne va pas à l'école puisque vous n'avez pas envie".
Je pourrais être systématiquement dans l'évitement du conflit en les laissant faire ce qu'ILS ont envie de faire.
Mais pour moi c'est impossible. Ce n'est pas leur rendre service. C'est mon job de parents de leur dire que "stop la télé, ça rend nouille et il fait beau dehors, oui vous pouvez pleurer mais non je ne la rallumerai pas", de leur dire "non, on ne déchire pas les livres, et si celui là est déchiré, on va le réparer ensemble".
C'est mon rôle de leur dire "tu m'aides à replier le linge que tu as déplié parce que je viens d'y passer du temps et que je tiens à ce que tu respectes mon "boulot" aussi".
Je tiens à ce qu'ils sachent que "non, l'école ce n'est pas toujours marrant, mais qu'il faut y aller, parce que d'autres n'ont pas cette chance, et parce qu'il faut apprendre mille choses pour pouvoir penser par soi-même - et savoir ensuite dire non".
Ce sont peut être des combats vains et peut être que je me plante.
Mais c'est comme ça, je n'évite jamais le conflit lorsque j'estime que l'enjeu est important.
Comme beaucoup de parents, je laisse couler pas mal de choses, justement pour éviter que tout ne se transforme en drame. S'ils se maquillent tout seuls mercredi après midi et même s'ils transforment leur soeur en pot de peinture, je laisse faire. S'ils collent des stickers moches sur leur lit, je laisse. Chaque parent a ses propres limites, et je sais où sont les miennes. Encore une fois, tout dépend des jours également (le jour où j'ai rangé le salon je préfère éviter qu'ils y construisent un circuit gymnique) et de mon humeur (héhéhé - sommeil dépendant).
Je crois que chaque parent a des enjeux qui lui semblent essentiels. Les miens sont clairs et sur ces sujets, je suis intransigeante et je n'ai pas peur du conflit parent-enfant.
La politesse, le partage, le respect des autres (adultes et enfants).
Je pourrais leur laisser faire tout ce qui leur chante, très sincèrement ça serait parfois plus simple. Je pourrais les laisser regarder la télé trois heures le mercredi après-midi. Je pourrais leur laisser déchirer leurs livres (pendant ce temps là ils se taisent) ou vider la bassine de linge que je viens de plier. Je pourrais les laisser squatter trois heures la balançoire alors que des petits attendent devant. Je pourrais leur dire "ouais on ne va pas à l'école puisque vous n'avez pas envie".
Je pourrais être systématiquement dans l'évitement du conflit en les laissant faire ce qu'ILS ont envie de faire.
Mais pour moi c'est impossible. Ce n'est pas leur rendre service. C'est mon job de parents de leur dire que "stop la télé, ça rend nouille et il fait beau dehors, oui vous pouvez pleurer mais non je ne la rallumerai pas", de leur dire "non, on ne déchire pas les livres, et si celui là est déchiré, on va le réparer ensemble".
C'est mon rôle de leur dire "tu m'aides à replier le linge que tu as déplié parce que je viens d'y passer du temps et que je tiens à ce que tu respectes mon "boulot" aussi".
Je tiens à ce qu'ils sachent que "non, l'école ce n'est pas toujours marrant, mais qu'il faut y aller, parce que d'autres n'ont pas cette chance, et parce qu'il faut apprendre mille choses pour pouvoir penser par soi-même - et savoir ensuite dire non".
Ce sont peut être des combats vains et peut être que je me plante.
Mais c'est comme ça, je n'évite jamais le conflit lorsque j'estime que l'enjeu est important.
Comme beaucoup de parents, je laisse couler pas mal de choses, justement pour éviter que tout ne se transforme en drame. S'ils se maquillent tout seuls mercredi après midi et même s'ils transforment leur soeur en pot de peinture, je laisse faire. S'ils collent des stickers moches sur leur lit, je laisse. Chaque parent a ses propres limites, et je sais où sont les miennes. Encore une fois, tout dépend des jours également (le jour où j'ai rangé le salon je préfère éviter qu'ils y construisent un circuit gymnique) et de mon humeur (héhéhé - sommeil dépendant).
Je crois que chaque parent a des enjeux qui lui semblent essentiels. Les miens sont clairs et sur ces sujets, je suis intransigeante et je n'ai pas peur du conflit parent-enfant.
Je reviens brievement donc sur les règles que je leur impose. Ah bin oui, c'est mon côté tyran qui s'exprime.
Il y a évidemment un tas de règles que j'impose à mes enfants.
De quel droit me direz-vous?
De quel droit me direz-vous?
Parce que je veux pouvoir me coucher le soir sans me dire que je n'ai pas bien fait mon job de parent. Parce qu'aimer ses enfants c'est aussi faire ce qui est bon pour eux (même s'ils ont l'impression que c'est une fort mauvaise idée).
Quelques exemples?
- le coucher
Vous le savez, je suis une psychopathe de l'heure du coucher. Ce ne sont pas mes enfants qui décident de l'heure à laquelle ils vont se coucher. Ils ont besoin physiquement de repos, ils sont levés tous les matins à 7h, ils vont donc au lit à 20h. Même si oui, c'est chouette de rester plus tard, même si oui, ils semblent très en forme. C'est tout.
Je suis très ferme là dessus. Après, comme tout le monde, je suis capable de laisser traîner un peu l'horaire en vacances (mais pas trop), et je suis aussi capable d'accueillir un enfant qui n'arrive pas à s'endormir ou qui a fait un cauchemar. Mais voilà, la nuit, c'est fait pour dormir.
- le fait de mettre un manteau
Grand Nain a chaud, tout le temps, il vivrait en tee-shirt (et slip donc) s'il avait le choix.
Mais quand il fait 2°, même si le soleil brille, il met son manteau et son col (autour du cou).
Mais quand il fait 2°, même si le soleil brille, il met son manteau et son col (autour du cou).
C'est comme ça, on ne discute même pas. Je suis POUR l'argumentation sans fin sur certains sujets, mais pas celui là (parce que je ne veux pas passer mes semaines chez la pédiatre aussi ;)))
- le lavage de dents
Là pour le coup, je suis un peu plus cool. On y pense (ou pas) et on le fait. Je ne me mets pas la pression, mais si ce n'est pas fait le matin, on le fait le soir. Encore une fois, c'est pour éviter la phobie du dentiste arrivé à l'âge adulte.
Là pour le coup, je suis un peu plus cool. On y pense (ou pas) et on le fait. Je ne me mets pas la pression, mais si ce n'est pas fait le matin, on le fait le soir. Encore une fois, c'est pour éviter la phobie du dentiste arrivé à l'âge adulte.
- les repas
Je suis moins psychorigide sur les repas que sur d'autres sujets. Les nains n'ont pas de légumes à tous les repas et ne sont pas tenus de finir leur assiette. Je l'ai déjà dit, je donne un dessert quoiqu'il arrive, sauf que celui qui n'a pas bien mangé son plat principal n'a pas le choix d'un dessert youpilavie et se contente d'un yaourt nature avec du sucre (pas glop).
En revanche, on mange à table, on ne se lève pas trente-six fois de table (à quatre c'est ingérable), on demande poliment de l'eau (et compagnie) et on ne se baffre pas entre les repas. Faut pas déconner.
La gestion des "problèmes"
Ne croyez pas que tout est parfait chez les nains.
Nous avons eu et nous avons notre lot de soucis, plus ou moins gros, plus ou moins encombrants.
Je n'aime pas trop en parler parce que ça n'est pas super marrant que de raconter des crises ou des colères, des moment où je me remets en question, où je ne sais pas si l'attitude que j'adopte est la bonne. J'ai beau bouquiner Parents Efficaces, je ne sais toujours pas quoi faire pour que Moyen Nain ne vienne pas squatter notre lit la nuit, j'ai eu beau lire et relire "Tout se joue avant six ans", il est certain que j'ai raté mille choses avec mon Grand.
Des périodes de crises et de difficultés, on en a tous et elles prennent des proportions différentes selon l'humeur dans laquelle nous sommes, selon l'état de fatigue (évidemment) et selon notre enfant. Par exemple, lorsqu'à deux ans Moyen Nain a décidé de ne plus dormir pendant une semaine et de hurler dès qu'on le mettait dans son lit, croyez-moi j'ai passé une semaine la trouille au ventre, à prendre rendez vous chez un chiropracteur, un pédopsy et à le gaver d'homéopathie.
GLOUPS.
Il y a différentes périodes difficiles et au fur et à mesure que le temps passe, elles résonnent différemment en nous. Il y a des moments où c'est dur, parce que l'enfant ne parle pas ou peu, il se contente de faire. Et nous, nous sommes perdus, nous ne pigeons pas, nous cherchons à savoir pourquoi et comment.
Je ne vais pas ici rentrer dans le descriptif de chaque crise (ça serait trop long) mais juste vous dire comment je fonctionne en période difficile:
- souvent quand les nains sont "durs" c'est que quelque chose ne va pas.
- je cherche ce qui pourrait ne pas aller (naissance - hum, école, activités extrasco qui ne conviennent pas, problème de place dans la fratrie avec remise en question).
- je parle avec le nain à problèmes en rappelant le plus souvent à quel point nous l'aimons et en tentant de lui faire cracher le morceau (si c'est un grand) ou juste en exprimant ce qu'il/elle pourrait éventuellement ressentir. Par exemple, avec la naissance de Nanonaine et même encore maintenant, il y a des moments (et c'est bien normal) où les trois autres se cherchent, tâtonnent, essaient de se faufiler pour avoir une place. Alors je rassure, je rappelle que j'aime, que nous les aimons et que ce n'est pas toujours facile mais qu'il faut en parler.
- je laisse couler, nous ne sommes pas des robots. Moyen Nain dort avec nous par exemple en ce moment, il se ramène au milieu de la nuit. Il se glisse entre nous (grand lit) et je le ramène (ou le Mâle) dans son lit ensuite. Je sais que c'est sa manière à lui de combler quelque chose, de montrer qu'il est un peu inquiet. Voilà, c'est tout, ça va durer un peu et puis ça ira mieux (jusqu'à la prochaine fois). J'accepte et si ça me dérange, je le raccompagne directement dans son lit en le lui disant.
- je n'hésite pas si besoin à consulter. Ostéo, chiro, kinésio, pédopsy. En fonction des besoins et des angoisses, ça ne me pose aucun souci de demander de l'aide. Parfois, quand on a le nez dans une situation, on peine à voir ce qui dysfonctionne. Demander de l'aide ne me semble donc pas être un souci.
Mon/Notre attitude : Je ne punis pas. J'envoie dans la chambre, réfléchir, faire une pause, faire retomber le stress, la violence, l'énervement.
Je ne punis pas au coin, au piquet, j'évite ce que je trouve assez humiliant pour l'enfant (de mon côté). Je préfère qu'ils aillent un peu dans leur chambre histoire que tout le monde se calme (surtout moi). Ils ont déjà eu des fessées, ça ne me pose aucun souci de le dire, inutiles évidemment, culpabilisantes évidemment mais que voulez-vous, je suis humaine et parfois je sors de mes gonds.
Micronaine a déjà eu un gant de toilette sur le visage pour se calmer (elle était bleue de colère - car voyez vous, je devais lui mettre du vernis sur sa verrue = drame mondial) mais je n'ai jamais été jusqu'à les mettre sous une douche.
Attention, encore une fois, je ne juge pas ici les façons de faire des autres parents, mais je vous donne ma façon de procéder. Lorsqu'il y a crise ou colère, j'explique calmement. Si c'est entendu, tant mieux, tout le monde se calme et on reprend la vie là où on l'avait laissée. Si le nain s'énerve et commence à crier, à s'énerver, à pleurer, ça m'enerve également et lorsque j'estime avoir suffisamment expliqué, j'envoie le nain dans sa chambre. Et je reprends la discussion une fois l'énervement passé.
De toute façon, avant un certain âge (7/8 ans) ils ne sont pas capables de se poser et de "réfléchir" au pourquoi ils sont "exclus". C'est plutôt une action visant à calmer le jeu (le parent) et à faire en sorte d'éviter d'aller trop loin dans les cris, dans les mots (et parfois dans les gestes).
D'ailleurs, si je m'énerve, je vais aussi faire pipi (ou boire un verre d'eau), je me lave les mains et je RESPIRE histoire de retrouver mon calme, et la possibilité de me dire "ce n'est pas SI important, n'en fais pas tout un drame".
Parfois, il suffit juste de dix minutes de larmes et on peut ensuite s'expliquer.
Quoi qu'il en soit, je ne les laisse jamais s'énerver et hurler en présence des autres. Je les emmène dans leur chambre et je leur dit qu'ils ont le droit d'être fâchés mais que c'est tout.
Exemple: Grand Nain pique une crise parce qu'il ne veut pas aller se balader en forêt puisqu'il était en train de jouer aux légos (je précise qu'il sera dégoûté d'en repartir également). Je lui explique que je comprends mais qu'il fait beau, qu'on va s'oxygéner et que c'est comme ça. Qu'il pourra jouer aux légos sans souci en rentrant. Généralement, il ronchonne et vient. S'il crise, qu'il crise. Mais seul et il vient ensuite se préparer. Les enfants savent lorsque c'est acté.
Les conflits entre eux:
Mes nains passent la moitié du temps à jouer ensemble en s'appelant "Maman, Papa, Chéri, Mon toutou, Mon bébé" et l'autre moitié du temps à se hurler dessus, à se mordre (la nouveauté de Micronaine) et à se traiter de "gros nul, tout nul, et con (encore Micronaine)".
Je n'interviens pas les trois quarts du temps, ils savent qu'ils peuvent se gérer. Ils font leur vie, je me contente de réclamer un "ton en dessous" lorsque le volume sonore devient ingérable.
De toute façon, si j'interviens c'est pire, généralement ils trouvent eux mêmes les solutions pour se gérer (sinon ils savent que j'interviens et que je les mets chacun dans une pièce - tyran me revoilà).
En cas de morsures/baston, là j'interviens et je pourris. On peut s'énerver, râler mais pas se faire mal. Quand ça arrive, je fais un rappel à l'ordre et j'exclue le boulet agressif quelques minutes dans sa chambre. Il doit revenir en demandant pardon à la pauvre petite victime.
Je n'en fais pas non plus des caisses car sinon, je ne m'en sors pas. Je fais de temps en temps une petite morale sur les frères et soeurs, sur l'importance de se respecter, d'être gentils ou sinon d'aller jouer tranquillement si on ne veut pas être dérangé par un congénère nain.
Et obéir???
Aaaaaah, ce fameux concept de l'obéissance. J'ai adoré le livre de Marcelli (Il est permis d'obéir) qui rappelle bien (je vous le fais rapidement) la différence entre l'obéissance et la soumission. En gros (vraiment je vous fais du condensé), il explique que l'enfant n'obéit aux parents que s'il est dans un rapport de confiance (et non pas dans un rapport de soumission par crainte ou séduction).
Alors vous allez me dire "mais pourquoi faire obéir mes enfants, ce ne sont pas des chiens". Certes.
Pardonnez-moi mais pour moi "obéir" n'est pas un terme péjoratif ni quelque chose de mauvais pour l'enfant. Je demande à l'enfant de m'obéir parce que je sais.
Il doit poser le couteau (parce qu'il risque de se trancher le doigt)
Il ne doit pas monter sur la fenêtre (parce qu'il risque de tomber)
Il ne doit pas pousser sa soeur (parce qu'elle ne tient pas debout).
Si je suis POUR que les enfants fassent leurs propres expériences, il n'empêche qu'il y a des moment où ils doivent obéir. Et immédiatement.
On ne traverse pas la rue. POINT.
J'explique ensuite mais d'abord ils obéissent. C'est comme ça. Et c'est ferme.
A chaque moment où je demande à mes enfants de m'obéir, je leur en donne la raison. Ainsi ils savent pourquoi ils doivent obéir. Je ne demande jamais rien d'absurde et je n'exerce pas mon autorité sans raison. Au fil du temps, s'établit ainsi une relation de confiance qui fait que je peux ensuite leur demander gentiment certaines choses : de ne pas faire les boulets au magasin, de ne pas faire de comédie parce qu'aujourd'hui, on va passer devant le manège SANS y faire un tour.
BIEN ENTENDU, il y a des ratés.
Bien entendu, il faut souvent BRIEFER les nains avant si on veut éviter que ça ne dégénère.
Et bien entendu j'évite les situations où je SAIS que ça va dégénérer (genre un samedi après midi dans un magasin de bricolage).
Avec le Mâle, nous exigeons pas mal de nos enfants sur certains point, je le sais, mais nous sommes aussi assez lâches sur d'autres. Avec quatre enfants, nous ne pouvons pas non plus nous permettre n'importe quoi (ils vont chez mamie quand ils veulent plus de liberté - héhéhéhé) mais nous leur laissons le temps de vivre, le temps de jouer, le temps d'imaginer et le temps d'être avec nous.
Voilà un premier LONG article (incomplet et fouillis) sur ce que j'essaie de faire au quotidien avec mes nains.
Je sais que c'est un sujet délicat, nain-dépendant et parent-dépendant et jamais je ne me permettrai de juger ce que vous faites chez vous.
Je sais que certains sont plus coulants sur mille points, parce que les conflits sont tels qu'il vaut mieux parfois les éviter (je parle aussi par exemple de cas où les enfants diagnostiqués TED, ou avec des troubles autistiques, ou bien juste des enfants qui se mettent dans des colères impossibles pour des choses futiles), je sais aussi que d'autres sont moins coulants parce qu'ils tiennent à leur niveau sonore (et à leur tranquillité).
Il y a bien sûr une part d'éducationnel aussi dans notre façon de faire, que ce soit en réaction à l'éducation que nous avons nous même reçus ou bien pour reproduire à l'identique un schéma qui nous a semblé juste et adapté.
Cet article n'est pas là pour faire polémique, bien au contraire, juste pour repréciser comment je fais, comme j'essaie de faire surtout, même s'il m'arrive de leur crier dessus (à me faire peur moi-même et à me traiter de mégère tout en culpabilisant), même s'il m'arrive d'avoir envie d'en prendre un pour taper sur l'autre (dirait ma mère).
Si je devais conclure, je dirais que mon seul objectif est que mes enfants soient gentils.
Qu'ils sachent que ce monde est parfois pourri (certes) mais qu'il contient encore et heureusement, mille jolies choses à voir et beaucoup de personnes qui valent le coup.
J'ai envie qu'ils s'y sentent bien, qu'ils sachent trouver leur place, qu'ils connaissent les codes, qu'ils sachent manier l'humour pour rire d'un quotidien parfois difficile. J'ai envie qu'ils aiment la vie, même si elle n'est pas toujours rigolote, qu'ils respectent les autres et qu'ils n'oublient pas de leur dire "non" s'il le faut.
Ce n'est pas facile et plus ils grandissent, plus c'est difficile.
Parce que chacun a sa personnalité propre et que chacun réagit selon sa sensibilité. Parce qu'il faut composer avec ce qu'ils sont, avec ce qui les touche, ce qui les blesse, ce qui compte pour eux.
Parce qu'ils sont des êtres humains bien distincts de ce que je suis et que jamais je ne saurais vraiment ce qui se passe en eux.
Mon rôle est de les aimer et de leur montrer la route. En leur disant qu'on ne sera jamais bien loin, mais qu'ils sont capables de marcher seuls.
Je suis moins psychorigide sur les repas que sur d'autres sujets. Les nains n'ont pas de légumes à tous les repas et ne sont pas tenus de finir leur assiette. Je l'ai déjà dit, je donne un dessert quoiqu'il arrive, sauf que celui qui n'a pas bien mangé son plat principal n'a pas le choix d'un dessert youpilavie et se contente d'un yaourt nature avec du sucre (pas glop).
En revanche, on mange à table, on ne se lève pas trente-six fois de table (à quatre c'est ingérable), on demande poliment de l'eau (et compagnie) et on ne se baffre pas entre les repas. Faut pas déconner.
La gestion des "problèmes"
Ne croyez pas que tout est parfait chez les nains.
Nous avons eu et nous avons notre lot de soucis, plus ou moins gros, plus ou moins encombrants.
Je n'aime pas trop en parler parce que ça n'est pas super marrant que de raconter des crises ou des colères, des moment où je me remets en question, où je ne sais pas si l'attitude que j'adopte est la bonne. J'ai beau bouquiner Parents Efficaces, je ne sais toujours pas quoi faire pour que Moyen Nain ne vienne pas squatter notre lit la nuit, j'ai eu beau lire et relire "Tout se joue avant six ans", il est certain que j'ai raté mille choses avec mon Grand.
Des périodes de crises et de difficultés, on en a tous et elles prennent des proportions différentes selon l'humeur dans laquelle nous sommes, selon l'état de fatigue (évidemment) et selon notre enfant. Par exemple, lorsqu'à deux ans Moyen Nain a décidé de ne plus dormir pendant une semaine et de hurler dès qu'on le mettait dans son lit, croyez-moi j'ai passé une semaine la trouille au ventre, à prendre rendez vous chez un chiropracteur, un pédopsy et à le gaver d'homéopathie.
GLOUPS.
Il y a différentes périodes difficiles et au fur et à mesure que le temps passe, elles résonnent différemment en nous. Il y a des moments où c'est dur, parce que l'enfant ne parle pas ou peu, il se contente de faire. Et nous, nous sommes perdus, nous ne pigeons pas, nous cherchons à savoir pourquoi et comment.
Je ne vais pas ici rentrer dans le descriptif de chaque crise (ça serait trop long) mais juste vous dire comment je fonctionne en période difficile:
- souvent quand les nains sont "durs" c'est que quelque chose ne va pas.
- je cherche ce qui pourrait ne pas aller (naissance - hum, école, activités extrasco qui ne conviennent pas, problème de place dans la fratrie avec remise en question).
- je parle avec le nain à problèmes en rappelant le plus souvent à quel point nous l'aimons et en tentant de lui faire cracher le morceau (si c'est un grand) ou juste en exprimant ce qu'il/elle pourrait éventuellement ressentir. Par exemple, avec la naissance de Nanonaine et même encore maintenant, il y a des moments (et c'est bien normal) où les trois autres se cherchent, tâtonnent, essaient de se faufiler pour avoir une place. Alors je rassure, je rappelle que j'aime, que nous les aimons et que ce n'est pas toujours facile mais qu'il faut en parler.
- je laisse couler, nous ne sommes pas des robots. Moyen Nain dort avec nous par exemple en ce moment, il se ramène au milieu de la nuit. Il se glisse entre nous (grand lit) et je le ramène (ou le Mâle) dans son lit ensuite. Je sais que c'est sa manière à lui de combler quelque chose, de montrer qu'il est un peu inquiet. Voilà, c'est tout, ça va durer un peu et puis ça ira mieux (jusqu'à la prochaine fois). J'accepte et si ça me dérange, je le raccompagne directement dans son lit en le lui disant.
- je n'hésite pas si besoin à consulter. Ostéo, chiro, kinésio, pédopsy. En fonction des besoins et des angoisses, ça ne me pose aucun souci de demander de l'aide. Parfois, quand on a le nez dans une situation, on peine à voir ce qui dysfonctionne. Demander de l'aide ne me semble donc pas être un souci.
Mon/Notre attitude : Je ne punis pas. J'envoie dans la chambre, réfléchir, faire une pause, faire retomber le stress, la violence, l'énervement.
Je ne punis pas au coin, au piquet, j'évite ce que je trouve assez humiliant pour l'enfant (de mon côté). Je préfère qu'ils aillent un peu dans leur chambre histoire que tout le monde se calme (surtout moi). Ils ont déjà eu des fessées, ça ne me pose aucun souci de le dire, inutiles évidemment, culpabilisantes évidemment mais que voulez-vous, je suis humaine et parfois je sors de mes gonds.
Micronaine a déjà eu un gant de toilette sur le visage pour se calmer (elle était bleue de colère - car voyez vous, je devais lui mettre du vernis sur sa verrue = drame mondial) mais je n'ai jamais été jusqu'à les mettre sous une douche.
Attention, encore une fois, je ne juge pas ici les façons de faire des autres parents, mais je vous donne ma façon de procéder. Lorsqu'il y a crise ou colère, j'explique calmement. Si c'est entendu, tant mieux, tout le monde se calme et on reprend la vie là où on l'avait laissée. Si le nain s'énerve et commence à crier, à s'énerver, à pleurer, ça m'enerve également et lorsque j'estime avoir suffisamment expliqué, j'envoie le nain dans sa chambre. Et je reprends la discussion une fois l'énervement passé.
De toute façon, avant un certain âge (7/8 ans) ils ne sont pas capables de se poser et de "réfléchir" au pourquoi ils sont "exclus". C'est plutôt une action visant à calmer le jeu (le parent) et à faire en sorte d'éviter d'aller trop loin dans les cris, dans les mots (et parfois dans les gestes).
D'ailleurs, si je m'énerve, je vais aussi faire pipi (ou boire un verre d'eau), je me lave les mains et je RESPIRE histoire de retrouver mon calme, et la possibilité de me dire "ce n'est pas SI important, n'en fais pas tout un drame".
Parfois, il suffit juste de dix minutes de larmes et on peut ensuite s'expliquer.
Quoi qu'il en soit, je ne les laisse jamais s'énerver et hurler en présence des autres. Je les emmène dans leur chambre et je leur dit qu'ils ont le droit d'être fâchés mais que c'est tout.
Exemple: Grand Nain pique une crise parce qu'il ne veut pas aller se balader en forêt puisqu'il était en train de jouer aux légos (je précise qu'il sera dégoûté d'en repartir également). Je lui explique que je comprends mais qu'il fait beau, qu'on va s'oxygéner et que c'est comme ça. Qu'il pourra jouer aux légos sans souci en rentrant. Généralement, il ronchonne et vient. S'il crise, qu'il crise. Mais seul et il vient ensuite se préparer. Les enfants savent lorsque c'est acté.
Les conflits entre eux:
Mes nains passent la moitié du temps à jouer ensemble en s'appelant "Maman, Papa, Chéri, Mon toutou, Mon bébé" et l'autre moitié du temps à se hurler dessus, à se mordre (la nouveauté de Micronaine) et à se traiter de "gros nul, tout nul, et con (encore Micronaine)".
Je n'interviens pas les trois quarts du temps, ils savent qu'ils peuvent se gérer. Ils font leur vie, je me contente de réclamer un "ton en dessous" lorsque le volume sonore devient ingérable.
De toute façon, si j'interviens c'est pire, généralement ils trouvent eux mêmes les solutions pour se gérer (sinon ils savent que j'interviens et que je les mets chacun dans une pièce - tyran me revoilà).
En cas de morsures/baston, là j'interviens et je pourris. On peut s'énerver, râler mais pas se faire mal. Quand ça arrive, je fais un rappel à l'ordre et j'exclue le boulet agressif quelques minutes dans sa chambre. Il doit revenir en demandant pardon à la pauvre petite victime.
Je n'en fais pas non plus des caisses car sinon, je ne m'en sors pas. Je fais de temps en temps une petite morale sur les frères et soeurs, sur l'importance de se respecter, d'être gentils ou sinon d'aller jouer tranquillement si on ne veut pas être dérangé par un congénère nain.
Et obéir???
Aaaaaah, ce fameux concept de l'obéissance. J'ai adoré le livre de Marcelli (Il est permis d'obéir) qui rappelle bien (je vous le fais rapidement) la différence entre l'obéissance et la soumission. En gros (vraiment je vous fais du condensé), il explique que l'enfant n'obéit aux parents que s'il est dans un rapport de confiance (et non pas dans un rapport de soumission par crainte ou séduction).
Alors vous allez me dire "mais pourquoi faire obéir mes enfants, ce ne sont pas des chiens". Certes.
Pardonnez-moi mais pour moi "obéir" n'est pas un terme péjoratif ni quelque chose de mauvais pour l'enfant. Je demande à l'enfant de m'obéir parce que je sais.
Il doit poser le couteau (parce qu'il risque de se trancher le doigt)
Il ne doit pas monter sur la fenêtre (parce qu'il risque de tomber)
Il ne doit pas pousser sa soeur (parce qu'elle ne tient pas debout).
Si je suis POUR que les enfants fassent leurs propres expériences, il n'empêche qu'il y a des moment où ils doivent obéir. Et immédiatement.
On ne traverse pas la rue. POINT.
J'explique ensuite mais d'abord ils obéissent. C'est comme ça. Et c'est ferme.
A chaque moment où je demande à mes enfants de m'obéir, je leur en donne la raison. Ainsi ils savent pourquoi ils doivent obéir. Je ne demande jamais rien d'absurde et je n'exerce pas mon autorité sans raison. Au fil du temps, s'établit ainsi une relation de confiance qui fait que je peux ensuite leur demander gentiment certaines choses : de ne pas faire les boulets au magasin, de ne pas faire de comédie parce qu'aujourd'hui, on va passer devant le manège SANS y faire un tour.
BIEN ENTENDU, il y a des ratés.
Bien entendu, il faut souvent BRIEFER les nains avant si on veut éviter que ça ne dégénère.
Et bien entendu j'évite les situations où je SAIS que ça va dégénérer (genre un samedi après midi dans un magasin de bricolage).
Avec le Mâle, nous exigeons pas mal de nos enfants sur certains point, je le sais, mais nous sommes aussi assez lâches sur d'autres. Avec quatre enfants, nous ne pouvons pas non plus nous permettre n'importe quoi (ils vont chez mamie quand ils veulent plus de liberté - héhéhéhé) mais nous leur laissons le temps de vivre, le temps de jouer, le temps d'imaginer et le temps d'être avec nous.
Voilà un premier LONG article (incomplet et fouillis) sur ce que j'essaie de faire au quotidien avec mes nains.
Je sais que c'est un sujet délicat, nain-dépendant et parent-dépendant et jamais je ne me permettrai de juger ce que vous faites chez vous.
Je sais que certains sont plus coulants sur mille points, parce que les conflits sont tels qu'il vaut mieux parfois les éviter (je parle aussi par exemple de cas où les enfants diagnostiqués TED, ou avec des troubles autistiques, ou bien juste des enfants qui se mettent dans des colères impossibles pour des choses futiles), je sais aussi que d'autres sont moins coulants parce qu'ils tiennent à leur niveau sonore (et à leur tranquillité).
Il y a bien sûr une part d'éducationnel aussi dans notre façon de faire, que ce soit en réaction à l'éducation que nous avons nous même reçus ou bien pour reproduire à l'identique un schéma qui nous a semblé juste et adapté.
Cet article n'est pas là pour faire polémique, bien au contraire, juste pour repréciser comment je fais, comme j'essaie de faire surtout, même s'il m'arrive de leur crier dessus (à me faire peur moi-même et à me traiter de mégère tout en culpabilisant), même s'il m'arrive d'avoir envie d'en prendre un pour taper sur l'autre (dirait ma mère).
Si je devais conclure, je dirais que mon seul objectif est que mes enfants soient gentils.
Qu'ils sachent que ce monde est parfois pourri (certes) mais qu'il contient encore et heureusement, mille jolies choses à voir et beaucoup de personnes qui valent le coup.
J'ai envie qu'ils s'y sentent bien, qu'ils sachent trouver leur place, qu'ils connaissent les codes, qu'ils sachent manier l'humour pour rire d'un quotidien parfois difficile. J'ai envie qu'ils aiment la vie, même si elle n'est pas toujours rigolote, qu'ils respectent les autres et qu'ils n'oublient pas de leur dire "non" s'il le faut.
Ce n'est pas facile et plus ils grandissent, plus c'est difficile.
Parce que chacun a sa personnalité propre et que chacun réagit selon sa sensibilité. Parce qu'il faut composer avec ce qu'ils sont, avec ce qui les touche, ce qui les blesse, ce qui compte pour eux.
Parce qu'ils sont des êtres humains bien distincts de ce que je suis et que jamais je ne saurais vraiment ce qui se passe en eux.
Mon rôle est de les aimer et de leur montrer la route. En leur disant qu'on ne sera jamais bien loin, mais qu'ils sont capables de marcher seuls.
Whaou j adore merci pour cette philosophie que j adhère et non culpabilisante
RépondreSupprimerun article très complet et bien écrit...comme d'habitude!
RépondreSupprimerC'est vrai que les choix sont nombreux en matière d'éducation, par exemple en ce moment quand mon nain ne veut pas faire quelque chose il se cambre en arrière très violemment......du coup pas facile de trouver les mots pour lui faire comprendre (il a 16 mois).
Nano fait ça aussi. (et c'est parfois difficile de ne pas se marrer hein??)
SupprimerOh, j'ai dévoré ton article. Un sujet qui me tient à coeur et où tout parent va forcément se retrouver dans une situation ou une autre. J'écris ce commentaire en réponse ici car voilà Petite Crevette 19 mois et en plein dans le "je me cambre" quand je ne veux pas être changée... habillée... mise dans le siège auto :-). Et je retiens ton exemple " des enfants qui se mettent dans des colères impossibles pour des choses futiles", voilà qui est le cas de ma Grande Crevette (5 ans). Son papa et moi sommes un peu dépourvus face à son caractère en ce moment... même le fait d'essayer de se calmer dans sa chambre ne fonctionne pas... elle en ressort directement en hurlant, pleurant... heureusement après "les crises" le dialogue est possible avec elle... ce qui nous sauve certainement.... Merci pour ce billet, certes, long mais il est très enrichissant de voir comment cela "fonctionne" ailleurs.
Supprimerici, tout pareil mais avec 3 nains seulement ! Merci ma grande de mettre des mots sur ce qu'on fait chez nous aussi !
RépondreSupprimerdes bises d'ici
flo
Ta phrase surlignée, c'est ma devise, voilà pourquoi j'ai fait des enfants, pas pour les garder pour moi/nous, mais pour les voir s'épanouir, et devenir EUX. Bref, tes dernières phrases résonnent en moi.
RépondreSupprimerMoi je crie, et je m'en veux, je punis, je dis que je met au coin, mais ils n'y restent que deux secondes, par contre ils restent un peu à l'écart d'eux mêmes.
Ma fille, me dernière, mon plus trop bébé, arrive dans la phase terrible des 2 ans. Et avec son papa, on bataille, on lutte pour qu'elle reste à table, pour qu'elle ne tape pas son frère, pour qu'elle ne crie pas, pour qu'elle ramasse ce qu'elle a fait tomber..... Certain nous regarde comme si nous étions fous de faire 15 aller-retours pour la remettre "au coin" tant qu'elle n'est pas calmée, qu'elle n'a pas réparer sa faute. Mais j'ai entendu quelque part, que des enfants qui n'ont pas eu de limites dans leur enfance ne seront pas des adultes épanouis et heureux. Puisqu'ils seront confrontés aux limites et aux règles à l'âge adulte (boulot, société...). Alors, j'éduque mes enfants avec mon point de vue psycho rigide (" s'il te plait" "merci"), mais je veux juste qu'ils soient heureux.
Je comprends ;))) et pour le coin, en tant qu'instit" j'ai toujours trouvé que c'était difficile de leur faire comprendre pourquoi. Du coup, ils vont juste faire un break dans leur chambre ;)
Supprimeroui, mais avec un étage, je préfère les avoir sous les yeux (excuse bidon valable ???? :D)
SupprimerLes chambres de mes filles sont à l'étage aussi. Du coup elles se calment dans le bureau ou la salle d'eau qui sont les pièces juste à proximité de la pièce de vie. Je les y accompagne toujours en expliquant pourquoi je veux qu'elles y aillent ; je laisse toujours la porte entreouverte ; je leur dis qu'elles peuvent revenir quand elles sont calmées. Elles reviennent prfois en pleurant mais c'est pour faire un câlin. Je trouve que ça marche plutôt bien, et au fond je préfère ça que la chambre qui reste pour le coup tout le temps un endroit où il se passe des choses positives (jeux ou sommeil).
SupprimerMerci Marie pour ce très bon article (encore... je me régale décidément en te lisant !)
Bravo! (et aussi pour avoir pris le temps de tout écrire!) J'adhère aussi sur ta philosophie... et sur nos propres limites. Tout est très bien dit!
RépondreSupprimerJ'suis la Prem's à publier !!!!
RépondreSupprimerMerci Marie pour ce bel article où une fois de plus "je me retrouve".
Il ya 1000 et 1 manières d'élèver nos nains. Le tout c'est que se soit dans la bienveillance, l'amour et le respect de l'enfant et des autres.
Avant d'être propriétaire d'un nain unique et d'un unique nain j'ai des principes, idées bien bien arretées. "Mais à c'était avant."
Par contre tout comme toi je suis une "spycho-rigide" du slip, de la politesse de l'heure du coucher et des dents lavées. Parce qu'il y a des choses sur lesquelles je ne transige pas. Après pour " tout le reste"... j'essaie de m'adapter.
Le but : leur donner tous les atouts pour se débrouiller tout seuls, avoir un bon sens critique et d'auto dérision parce qu'un jour le nain sera un grand...
Merci pour ces beaux mots posés ;-)
Merci d'oser aborder ce sujet qui est souvent sensible et source de beaucoup de culpabilité... Je partage ton approche, je fais comme toi dans les grandes lignes.
RépondreSupprimerPar contre, je bute souvent sur un point: quand je veux une période "d'isolement" pour que chacune se calme de son côté (maman, enfant, même combat), elles ne veulent JAMAIS rester dans leur chambre... elles veulent hurler à mes pieds alors que je n'ai souvent pas la capacité dans ces moments là de rester calme moi même... et si c'est moi qui m'isole, elles hurlent derrière ma porte! Bref, je suis preneuse de toute astuce pour leur faire comprendre que c'est dans l'intérêt de tout le monde qu'on se calme chacun dans son coin avant toute discussion (mes naines ont 5 ans et 2 ans et demi).
Alors moi je dis "tu restes, tu prends un jeu, un livre (je leur donne même) et tu reviens quand tu es calmé(e)".
SupprimerParfois ça dure 8 secondes.
De toute façon, avant 6/7 ans, ils ne pigent pas pourquoi on les exclue en fait. ça permet surtout au parent de se calmer ;)
C'est clair que c'est plus souvent moi qui ai besoin d'un break... mais va savoir pourquoi, elles jouent toujours au petit pot de glue pile à ce moment là ! Merci pour ta réponse ;-)
SupprimerAh pour le coup, je suis pas d'accord, mon fils de 3 ans, en ce qui le concerne, comprend très bien pourquoi il doit aller dans sa chambre, qu'il y aille de bonne ou mauvaise grâce. Et il revient en criant : "je suis calmééééééééé" ou "je veux manger"... ;-)
SupprimerMais c'est vrai que quand ils veulent pas y rester, dans la chambre, que faire? Pas de solution.
c'est pas faute de leur avoir lu et relu "Grosse colère" pourtant... mais rien à faire avec les miennes, elles ne veulent pas y rester
Supprimerje mets mon fils de 3ans dans sa chambre pour se calmer moi aussi, et en general il pige assez vite que, tant qu'il sera en train de pleurer et hurler comme un diable, il n'y aura pas d'echange possible. par contre, on "fait la paix" et un gros calin des qu'il sort de sa chambre. Les fois ou il ne veut pas, je lui montre clairement que je perds patience, gros soupir bien visible, puis je hausse le ton, et i la droit a un "je perds patience. soit tu te calmes tout de suite, soit ca va mal finir. alors va dans ta chambre". en general il comprend. et j'ai besoin de me justifier de moins en moins souvent ;)
SupprimerLe mien refuse catégoriquement également d'aller dans sa chambre, en fait, il préfère de loin aller au coin! Alors c'est comme ça que nous procédons. Ce n'est pas ce que nous voulions au départ (je préfère l'idée de se calmer dans sa chambre), mais voilà, on s'adapte aussi à nos enfants.
SupprimerIl ne reste pas la tête collée au mur, il reste en fait dans l'espace de la cuisine (qui est ouverte donc il est quand même "avec nous"), et il se calme comme ça. Mais je n'en ai qu'un pour l'instant, je ne sais pas comment fonctionnera la deuxième...
Ce que je voulais dire c'est qu'il n'y réfléchis pas au pourquoi du comment. Il sait qu'ildoit s'y calmer mais il n'éprouve pas de recul sur son action...
SupprimerUn truc qui marche assez bien et qui peut éviter de les mettre dans leur chambre, pour désamorcer la crise en amont, c'est de se baisser à la hauteur de l'enfant qui crise (en l'occurence moi c'est ma petite putois de deux ans, qui ressemble pas mal à micronaine), et lui ouvrir les bras. Souvent la crise veut juste dire "je veux un calin", donc plus on dit "tu me casses les oreilles", "laisse moi une seconde je dois faire la soupe", pire c'est alors que si on se rend disponible deux minutes pour accueillir le besoin de l'enfant quand il se déclare -jamais au bon moment pour nous, forcément!- ça se passe bien mieux!
SupprimerJe dis ça, mais je n'ai pas toujours la patience, bien entendu!
Ton article est top car très ouvert (à ton image, je pense).
RépondreSupprimerJ'ai presque le même objectif: permettre à mes enfants de vivre heureux sans moi (car oui, je ne serai pas toujours là...). Par contre, chez nous, la règle du manteau n'existe pas ;-)
Juste un dernier point: s'il y a une chose à comprendre quand on est parent, c'est qu'il n'y a pas de "recette-miracle". Pas de "Moi j'ai fait comme ça, et ça a très bien marché avec le mien, donc c'est que ne tu ne sais pas t'y prendre". NON!
Je signe mot pour mot... sisi! Sauf les autocollants moches.. encore que! Merci
RépondreSupprimerOn essaie de faire un peu pareil a la maison :) sauf que je suis un peu moins patiente que toi, que je mets au coin parfois, que je claque les fesses quand, apres 3 "non ne fais pas ca", il continue comme si de rien etait. Et bien sur, ca ne resoud rien. Mais quand on n'arrive pas a expliquer, a etre entendue, a comprendre ce qui ne va pas, quand on est trop fatiguée ou trop stressée par son quotidien pour avoir la patience nécessaire, eh bien c'est parfois difficile de trouver une solution juste.
RépondreSupprimerEt bien sur, l'arrivée prochaine d'un petit deuz n'aide pas a avoir des relations calmes avec l'ainé en ce moment... D'ailleurs, Marie avais tu fait un article sur l'arrivée du 2e enfant d'une fratrie?
comment dire ? article tres bien écrit, j'adhère totalement, meme si je n'arrive pas toujours à tout appliquer, surtout que les miens de nains sont plus agés, et cherchent toujours à en avoir plus!!! mais bon je tiens bon, sur ce qui est important pour leur père et moi, et je lache un peu de lest sur ce qui l'est un peu moins!!!
RépondreSupprimerRien à dire si ce n'est : quel plaisir de te lire !
RépondreSupprimerJe n'en suis pas encore là avec La Muse qui aura tout juste 5 mois demain.
Cela dit, je souhaiterais confirmer un point : OUI un enfant qui n'a PAS eu de limites est un adulte perturbé ! Je ne dirais pas malheureux, mais dans mon cas ça c'est traduit en dépression et 6 mois de psy pour comprendre pourquoi "Je ne veux pas être une adulte c'est tout pourrite" (à 20 ans).
Alors, amis parents, faîtes-vous confiance et pour leur bien, mettez des limites à vos enfants.
Des bisous !
BAh tout est dit ! et bien dit :) ici aussi on applique quasiment les mêmes règles, avec aussi en tête de faire au mieux pour avoir des enfants qui deviennent des futurs adultes bien dans leur peau et plein de bonté ...
RépondreSupprimerMerci pour cet article (pas si fouillis que ça! ;) )
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup ce ton qui, contrairement à ce que je lis bien souvent, n'est pas culpabilisant, moralisateur! Bref, un aperçu de ta façon de faire, qui se rapproche énormément de la mienne mais ça fait du bien de lire "qu'ailleurs" c'est pas non plus rose tous les jours!
J'ai 3 enfants, 2 filles de 14 et 2 ans (donc une dans l'horrible période de l'adolescence et l'autre en plein dans le terrible two) et 1 garçon de 10 ans, boudeur au possible pour la moindre contrariété! Bref, c'est pas la joie tous les jours... mais ça passera et à côté de ça, il y a aussi (heureusement) des supers moments!
J'adore la façon de se cambrer en arrière, les poings sur les hanches quand ma fille de 2 ans n'est pas d'accord! Effectivement, dur de ne pas rire dans ces moments là! ;)
La vache quel article... J'aurai pu le lire d'un trait si mon nain numéro 1 ne s'était réveillé de la sieste et si nain numéro 2 n'avait eu besoin de moi pour sa tétée... Ceci étant, depuis 10 mn que je l'ai terminé je m'interroge... est ce que "j'éduque" bien mes mômes... ou presque... en tout cas merci... belle analyse de pratique parentale... je suis une grande mégère mais ça fait pas de moi une mauvaise mère enfin j'espere... ...
RépondreSupprimerC'est un peu galère de pas pouvoir mettre le grand dans sa chambre en cas de crise si la petite dort (1 chambre pour 2)
RépondreSupprimerMerci pour cet article qui fait écho
Ma plus grande fierté c'est moi aussi que mes enfants sont gentils, joyeux, tournés vers les autres. Alors oui des fois ya un coude sur la table ou alors ma bounette (bientôt 7 ans et un long passif médical) qui fait la gorette à table. Mais sur les principes que je m'étais fixes on est bon.
RépondreSupprimerEn espérant que Toutptinain sera du même acabit.
On ne fait pas un enfant pour le garder mais pour l'aider à bien vivre dans ce monde. Voilà c'est ça ma devise
Merci pour cet article Marie. Je fonctionne à peu de chose près comme toi: ça me fait du bien de voir qu'il y a d'autres mamans tyran et psychorigide de l'heure du coucher. J'ai souvent droit à des critiques du genre "laisse les vivre"qd je dis on se couche à 20h et pas plus tard; ou "tu les laisses faire ça?"qd je les laisse dévaster LEUR salle de jeux (faite pour ça, hein!)
RépondreSupprimerC'est clair, c'est top et ça rejoint bien mon idée de la chose; la seule différence étant que j'ai réussi à ne jamais donner de fessée et que chez nous la punition consiste à rester assis par terre (y compris dehors si besoin est : le pantalon se lave mais la punition n'attend pas) sans jouet autour de soit (j'autorise doudou en cas de crise pour aider à retrouver son calme).
RépondreSupprimerBravo pour cet article très honnête ! Pas toujours facile de suivre ses principes et d'être d'accord au sein du couple alors s'il faut que tout le monde soit d'accord avec nous, c'est juste impossible... Chez nous aussi, on est des psycho-rigide du coucher à 20h (nains de 4et1/2 et 2et1/2) : pour leur bien et pour le notre aussi ! Très à cheval sur la sieste et l'avis de belle maman, je m'en f... Mais même quand on est droit dans ses bottes, c'est pas simple de gérer les crises avec les enfants, je trouve qu'on a toujours un train de retard sur leur "problème" du moment. En ce moment, c'est grandnain qui nous en fait voir de toutes les couleurs (la faute au troiz qui est en route ?...), on a beau être sur qu'il a besoin de limites, que ça le rassure et l'aide à grandir et à devenir un adulte responsable, ben j'ai qd même l'impression de passer mes journées à gueuler/punir/envoyer dans sa chambre... Vivement que ça se calme...
RépondreSupprimerLaure
avec mes 4 enfants agés de 16ans a 9 mois cest pas tjrs simple.il y a certaines choses pour lesquelles je ne cède pas.le lavage de dent.(apres avoir fait les premiers cheques exorbitants à l'orthodentiste je me dis que c'est un minimum!!!) la politesse:bonjour aurevoir,stp merci.le respect des autres et la sécurité.et oui je suis de celles qui tiens a avoir les parents au bout du fil avant d'envoyer mon grand de 16 ans dans une soirée chez un ami a lui que je ne connais pas.même si ça fait tarte,même si c'est la honte.jm'en fiche j'assume!
RépondreSupprimerici la chambre conjugal est reservée aux parents.ils ont chacun leur chambre,leur espace nous aussi.en cas de cauchemar je me lève.en cas de nuit "garde malade" je campe avec eux sur un canapé lit.pour les punitions c'est donnant donnant.tu es cool /je suis cool.si ça déraille on suprime l'anniv prevu chez le copain,ou l'atelier cuisine prevu pour ce week end , ou la sortie fête forraine.on prévient toujours avant,et du coup pas trop besoin de passer à l'acte.ca fonctionne assez bien.
quand je donne des ordres ou que je dis Non,il y a tjrs une explication logique.
pour le reste je pense etre assez cool et je marche a la confiance.je lache un peu de mou et si ça part en sucette je resserre l'étau.ce n'est pas tjrs simple car chaque enfant au même age est different .du coup on réagit differement,on réajuste les regles qui nous semblaient bonnes hier mais qui ne le sont plus aujourdh'hui.il y a aussi l'exterieur.ma fille de 11 ans revient souvent à la charge pour avoir un compte fbk.beaucoup de ses copines en ont un.personnellement je la trouve trop jeune.et hooo miracle nous sommes tombées toutes les 2 sur un téléfilm relatant de ce sujet des réseaux sociaux et de ses dangers (harcèlement,traque par des pédophiles etc........)elle a enfin compris.........pour le moment ^^
bref encore une fois marie tu as tous juste dans tes écrits.et oui peu importe la forme,dans le fond ce qui est important c'est de leur donner des bases solides sur lesquelles ils pourront tjrs s'apuyer dans leurs vie d'adulte.
Ah ben voilà. c'est CA juste CA, tout est juste, je me retrouve dans tes mots, merci !!!!!!!
RépondreSupprimerTrès bon article, j'adhère aussi à quasi tout.J'en ai 3 et pas 4 (ça change) mais le premier est hyperactif (ça change aussi), et je crians que la 3ème ne le soit aussi (ça va changer encore...). Les sautes d'humeur et le côté émotionnel impulsif est donc très présent et parfois sincèrement difficilement supportable.
RépondreSupprimerConcernant le fait de mettre dans leur chambre pour qu'ils se calment, je pense aussi qu'ils comprennent avant 6/7 ans. Avec ma 3ème de 3 ans je le fais depuis le début de la charmante crise des 2 ans, elle comprend parfaitement. J'applique aussi toujours la règle que m'avait donnée ma pédopsy, le temps dans leur chambre est une minute par année d'âge. La minuterie ma grande amie me seconde dans ces moments-là.
Je suis peut-être plus psychorigide concernant le brossage des dents, ma mère l'a été, je n'ai aucune phobie du dentiste et....aucune carie à 42 ans. Et c'est facile de l'inculquer sans cris, j'ai inventé une chanson pour qu'ils se souviennent de chaque partie de la machoire à brosser, et il le font très volontiers, ils aiment bien, même la dernière de 3 ans.
Avec les années se posent d'autres problèmes bien sûr, dont 2 importants je trouve (mon grand a 9 ans et demi):
- faire les devoirs/les résultats scolaires (quelle pression, comment pourquoi): ma devise fais au mieux de ce que tu peux / tu travailles pour toi, pas pour moi ou quelqu'un d'autre.
- l'insolence: je pense que mes enfants sont globalement bien éduqués mais je constate que la préadolescence commence tôt, très tôt, et parfois je ne reconnais pas mon grand. Et là c'est l'intransigeance totale sur ce point. Et là aussi par contre, ce sont les punitions (pas de DS, pas d'Ipad, pas de télé etc).
En résumé, c'est un sacré défi de les éduquer, je me dis que je fais au mieux et voilà.
Merci d'avoir partagé ta vision
J adhère complètement !
RépondreSupprimer" donnez à nos enfants des racines et des ailes " .. c est exactement çà ...
leur donner un " cadre " , des limites , et en meme temps , leur apprendre à rêver , les accompagner pourqu ils deviennent des adultes à l aise dans leurs baskets ^^
merci encore Marie pour se partage authentique
Anne W
Quel plaisir de vous lire ! nous partageons beaucoup de ces idées - le coucher, les repas , l'obéissance, la gentillesse avec les autres - aujourd'hui nos 2 garçons , 24 et 21 ans , parlent de nous à notre famille en nous remerciant de notre éducation, ils nous le disent aussi :) ça nous fait plaisir bien sûr , cela n'a pas toujours été facile , nous avons eu besoin d'aide : orthophoniste , psychologue, pédopsy .. orthodontiste :) Le plus difficile ? réglementer jour après jour, semaine après semaine les jeux vidéo - que nous n'avons pas souhaité exclure de leur vie - Un regret ? ne pas avoir su leur donner plus confiance en eux même , ils ne débordent pas d'estime de soi .. il me semble qu'on a " trop fait à leur place " , en voulant les aider,les protéger .. on ne leur a pas fait suffisamment confiance .. + leurs tempéraments , nos caractères , notre enfance , etc :)
RépondreSupprimerMais rien n'est fini .. ils ont la vie devant eux ..
Bonne route à vous 6 ! christiane
Super, je me vois complètement ça fait du bien après toutes les critiques larvées des grands-parents:-).
RépondreSupprimerDeux expériences en partage:
1- j'ai arrêté le retrait en chb car pour ma naine la conséquence était chb = punition et ça m'a tué les couchers pendant des mois. Donc je mets au coin deux min dans le vestibule sans la laisser seule et sans l'humilier. On peut lire Filliozat c'est intéressant ce qu'elle dit à ce sujet.
2/ obliger un enfant à terminer son assiette ça multiplie les risques de troubles du comportement alimentaire à l'adolescence (et j'en vois des gens comme ça à mon travail....).
Merci pour ce partage en toute simplicité.
Bonne soirée.
Isabelle
Des pistes pour ceux qui en cherchent, pas de culpabilisation, du partage, tu penses même à ceux qui ont des nains différents... Super article Marie ! ^^
RépondreSupprimerChez nous la chambre ça ne marche pas et j'ai peur que ça les perturbe après. Mais le coin dans un petit appartement avec un nain différent en crise, ce n'est pas le top non plus. Vivement que nous trouvions des trucs pour gérer ça mieux !
merci marie, c'est toujours juste quand je te lis ;-)
RépondreSupprimertu as mis les mots sur notre façon d'éduquer aussi nos enfants
j'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce billet :-D
Encore une fois très bien dit ! Dans les grandes lignes on tente de suivre la même recette. Ici aussi des choses sur lesquelles on ne transige pas et d’autres sur lesquelles on est plus souple, en s'adaptant à chaque enfant... genre le "bonjour" a été intégré par la grande naine sans souci mais on a du revoir nos exigences à la baisse avec un deuxième nain timide mais très têtu. Et finalement il y arrive de lui-même ! Et j'adore avoir des sortes de règles pour pouvoir décider de les transgresser. On est plutôt du style féculent et légume à chaque repas, mais c'est pour mieux pouvoir se faire des journées suicide alimentaire Mac-Do/apéro/chips/glace quand on en a envie.
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RépondreSupprimerDis-moi Marie... y a moyen de co-signer ou pas? ;)
RépondreSupprimerJ'ajouterai que le coin aussi est banni chez nous depuis très longtemps et pour la même raison... mais qu'il fait partie des "plâtres" qu'a essuyés notre aînée...En y repensant, je m'en mords encore les doigts... Je me rassure malgré tout en me disant que c'était très rare... Et puis que nous étions (et sommes toujours ;)) nous aussi en phase d'apprentissage... L'apprentissage par l'erreur fait aussi avancer... heureusement! ;)
Merci Marie. Pour moi c'est le coucher le plus difficile. Je sais que tu ne veux pas culpabiliser tes lecteurs mais je t'ai lu plusieurs fois écrire que le coucher maximum c'était 20h... Pour mon plus grand , il a 4 ans et demi, dès sa naissance le coucher du soir a été compliqué. Et nos vies, à cause de nos boulots à mon marie et moi, sont plutôt décalées vers le soir ; ce qui n'arrange rien au problème. Alors non, il ne se couche jamais avant 21h et son heure d'endormissement c'est 21h30... En général. :) Je sais que pour toi ce serait impensable... Et je culpabilise pas mal... Mais comme tu dis on fait avec ce qu'on est et ce qu'on peut... Le temps arrangera peut-être les choses... J'imagine que le mieux à faire dans notre situation est de ne pas dramatiser... Non ? (si tu réponds ça me fera plaisir :) ) bises
RépondreSupprimerMais carrément. J'ai la chance de bosser à la maison. J'ai les mômes à 15h30. Alors à 20h il est grand temps pour moi de les coucher. Et le matin c'est 7h tous les jours (voire 6h40). Alors tu vois...je ne peux pas faire autrement. Et toi bon plus. L'essentiel c'est l'équilibre. Et je pense que tu as trouvé le vôtre avec les aléas de la vie qui sont les tiens. Surtout ne culpabilise pas, si je rentrais du boulot à 19h ils ne seraient pas couchés a 20h...(et suis dispo par mail pour en parler :)))
SupprimerMa naine ne va jamais au lit avant 21.00 et ne s'endort jamais avant 21.30. Ou alors c'est qu'elle a 39°5 ;-). J'ai longtemps culpabilisé (les petites copines de sa classe sont au lit à 19.30, je suis encore dans le métro moi à ct'heure là...); j'ai eu peur qu'elle grandisse mal, soit fatiguée ou autre. Bref à 4 ans 1/2 elle met du 8 ans et elle sait presque lire et elle pète la forme!
Supprimerça fait sûrement un bien fou à votre fils de profiter un peu de vous le soir, alors vive la sieste et la grasse mat' le week-end et ne vous bilez pas!!!
Ok, je ne suis pas Marie, mais j'avais envie de vous faire un petit signe, Ingrid.
Bonne soirée!
Isabelle.
La mienne se couche à 22h sinon elle ne verrait pas son papa de la semaine! Donc tant pis pour nos soirées on les passe en famille!
SupprimerAaaaah ça fait du bien de lire vos comm! Je culpabilise parce que mes filles ne sont jamais au lit avant 21h, mais comme leur père rentre à 20h, c'est compliqué de faire autrement...
SupprimerAh ouf! Moi le temps de récupérer les nains à l'école et la nounou et de rentrer, il est 19h et c'est vrai, ils se couchent à 21h-21h30!... Je n'arrive pas à faire autrement, même quand je les sens fatigués, dur de les coucher avant 21h... Je pense qu'une part de moi a envie de profiter d'eux... Bizarrement, le mercredi (où je ne travaille pas) je les coucherais volontiers à 20h ! (mais ils ont pas sommeil!)
SupprimerBon, mais ils se lèvent souvent à 8h donc au final ce n'est pas si pire, si ? ! ;-)
@ Ingrid : petite, j'étais au lit à 20h00, et ce, jusqu'à l'entrée au collège. Ma mère ne travaillait pas, et j'ai toujours eu de très gros besoins de sommeil. Mais moi je travaille à plein temps, je rentre chez moi entre 19h00 et 19h30 : certes, quand j'arrive, les enfants sont déjà lavés et en pyjama, mais ce serait ridicule de vouloir les coucher à 20h00, ou même à 20h30 ! Chacun fait comme il peut, c'est tout, il ne faut surtout pas se fixer des objectifs irréalistes...
SupprimerJe rêve de coucher marmouset à 20h... mais il a toujours été un petit dormeur, nous avons essayé pendant des mois avant de se rendre à l'évidence : couché à 20h ou à 21h, il s'endormait à la même heure, avec une heure de crise en plus si coucher à 20h. Alors c'est 21h (voire plus, j'assume),mais nous sommes vigilants sur les signes de fatigue en journée et, si ça arrive, on tente de se coucher plus tôt (mais, en fait, ça n'arrive pas, question de tempérament...)
SupprimerAu passage, merci Marie pour cet article passionnant!
SupprimerSinon, sans culpabiliser personne et juste pour discuter, je suis surprise du nombre de com "je rentre à 19h alors ils se couchent à 21h" (je simplifie pour résumer). Le Papa qui rentre à 21h-22h n'est pas là non plus le matin (c'est possible, et dans ce cas je dis: bon courage, au Papa & à la Maman!!!)?
Moi, je rentre en général vers 18h45-19h, et le coucher est à 20h. C'est vrai, le soir je les vois très peu, mais j'ai d'autres moments. Avec mon mari, tout en ayant tous les 2 des boulots assez prenants, on a décalé nos horaires au maximum (parce qu'on peut!!!). Le matin il décolle tôt et les voit pas/peu, moi je démarre à 9h pour m'en occuper jusqu'à l'école. Le soir c'est lui qui sort à 17h pour éviter les trop longues journées de garderie, et moi je suis là plus tard.
Parce que pour nous, comme le dit Marie, le sommeil et se coucher tôt c'est très important. Parce qu'on veut profiter de toutes les possibilités que nos boulots nous laissent pour leur alléger les journées.. Pour leur épanouissement ET pour qu'ils soient moins pénibles à gérer!!! ;) Je plains souvent les parents qui récupèrent leurs enfants à 18h30. Je ne me dis pas (pas une seconde) "Quels monstres!" mais plutôt "Comme ça doit être chaud de tout gérer derrière!"
Moi aussi je rêve d'un enfant couché tôt, pour qu'on ait un peu de temps à 2 avec le papa, mais... fiston (3 ans) est un petit dormeur, alors je crois qu'il faut calculer l'heure du coucher d'un enfant comme étant l'heure imposée du lever (7h30 pour l'école) moins le nombre d'heures de sommeil dont il a besoin (10h suffisent au nôtre) = coucher 21h30... et en effet, quand il se couche à 22h (et gazouille jusqu'à 22h30, argl!), j'ai du mal à le lever, alors que s'il dort à 21h30, il sera en forme au saut du lit! (mais COMMENT va-t-on gérer le changement d'heure dimanche prochain???)
SupprimerSinon merci Marie pour ce bel article, ta méthode me paraît très équilibrée (choisir ses combats...) et c'est très bien rédigé!
Merci pour ton article !
RépondreSupprimerPunaise, ton article est super et tombe un jour où j'ai pas mal hurlé et je lui ai attrapé le bras un peu violemment parce que j'en avais marre de son impertinence depuis plus de 2 heures. (à base de "je veux pas, non, j'aime pas" quelle que soit la proposition ou la demande)
RépondreSupprimerJe m'en suis voulu et, une fois que lui et moi étions calmés, qu'il s'est excusé de son attitude, j'en ai fait de même.
Parce qu'on n'est pas parfait, qu'on essaie de se tenir à nos principes, nos objectifs d'éducation mais y a des jours où c'est plus dur que d'autres, notamment quand tu ne fais pas de nuits continues depuis 5 mois.
Bref, merci de partager ton expérience Marie !
Ah toi aussi tu as un nain qui pousse dans ton lit !!! Merci pour le partage! voilà pleins de points que je partage ou pas mais qui fait bon de lire !!!!!
RépondreSupprimerah vaste sujet que celui de l'éducation de nos bambins...pas facile tous les jours ça c'est certain!
RépondreSupprimerIci depuis peu nous avons mis en place "la réunion du dimanche soir"...
Nous nous installons pour le repas et chacun à notre tour prenons la parole pour faire un petit bilan de la semaine...les réussites, les joies mais aussi les ratées et ensemble nous essayons de trouver la solutions qui convient à tous, j'avais lu ça dans un bouquin mais à vrai dire je ne sais plus lequel (j'en ai lu beaucoup beaucoup ;-)...c'est un pur moment d'échanges, -plus approfondi que les échanges des repas du soir en semaine car nous prenons vraiment le temps-...Je me rends compte que depuis les crises sont beaucoup moins présentes..Et vraiment les petits adorent.
Depuis peu,je suis également adhérente d'un groupe d'échange de parents...souvent animé par florence LE ROY qui à coécrit le livre "j'arrête de râler sur mes conjoints et mes enfants", elle est de très bons conseils...ça permet à chacune de nous d'expliquer comment ça se passe chez nous, quelles solutions nous avons mis en place chacune au sein de notre famille et de répartir avec des idées...tout cela dans la confiance, dans le respect...c'est vraiment tip-top!!
Une chose est sure c'est qu'être parents, c'est "un rôle" très intense dans de nombreux aspects
En tout cas c'est très chouette de nous ouvrir les portes de ta façon de faire et de voir les choses...je prends des notes :-)
On se rejoint, sur le fond et sur les imperfections... Merci Marie !
RépondreSupprimerFaber et Mazlich,ma bible!J en vois les effets sur mes monstres et l ambiance est plutôt detendue à la maison
RépondreSupprimerChouette article Marie!
La mienne (2ans et demie) est tres longue a endormir le soir et tres complique aussi......depuis qu on a du enlever les barreaux car elle est passee par dessus, on est oblige de rester avec elle jusqu a ce qu elle s endorme....a bcp besoin de presence et d etre rassuree (doit lui tenir la main etc...)...bref...elle est tres tres longue a s endormir et meme si on la couche parfois a 20h30 elle ne s endormira qu a 22h....ce qui est super tard je trouve et je m inquiete pr l ecole en septembre....mais en meme temps si c est son rythme...je pourrais la coucher a 20h que ce serait pareil...tant que le matin elle se reveille sans mal et qu elle bouge a fond tte la matinee je me dis que pt etre que elle elle est comme ca........il lui faut du temps....bcp de temps....et autant 20h on y arrive parfois....19h30 ce sera pas possible.....alors bon elle ne s endormira jms bien avant 21h30 au plus tot mais puisque apparement ca lui suffit je ne me culpabilise pas la dessus mais j essaye par contre de ne pas abuser les soirs de week end pour ne pas surcharger un eventuel manque de sommeil....car si on l ecoutait elle resterai devant la tele jusqu a 1h du mat les yeux tjs grands ouverts alors que son pere aura deja sombre depuis lgtps a cote d elle.....maintenant pt etre effectivement qu on pourrait faire mieux mais c est un vrai carafon une vrai boule de nerf qui monte tres vite en tension....j ai donc appris a choisir mes batailles..
RépondreSupprimerLa mienne aussi met un temps fou à s'endormir et a besoin de présence et d'être rassurée. C'est une petite/mauvaise dormeuse mais malgré ses nuits moisies et ses difficultés de sommeil elle pète la forme! Trop d'énergie! Donc pareil je me dis elle s'en sort alors pourquoi culpabiliser?
SupprimerMagnifique article, qui me fait écho car on se cherche en tant que parents quand on le devient, on "rectifie le tir" au fur et à mesure que les enfants grandissent et changent. Ici aussi on essaie de garder une même ligne de conduite; pas toujours facile de garder le cap.
RépondreSupprimerOn essaie de ne pas lâcher sur les principes de base comme le respect et la politesse au minimum.. ton article est génialissime car il permet de se remettre en question et de faire un point sur ce qui est vraiment important.
Merci
Merci Marie pour ce partage, c'est toujours intéressant de voir ce qui se passe chez les autres et trouver ainsi de nouveaux points de vues ou manières de faire à expérimenter.
RépondreSupprimerÉduquer un enfant ce n'est pas facile car comme tu le dis si justement cela dépend de lui, de nous, de notre vécu, du monde qui nous entoure. C'est un peu comme un équilibriste sur un fil qui suit une ligne tracée mais qui doit constamment faire des ajustements pour ne pas tomber.
J'aimerais également que mes enfants soient plus tard des adultes heureux. Sauf que mon aîné de presque 3 ans voit les choses avec ses yeux d'enfants et a déjà du mal à visualiser septembre (il veut aller à l'école) alors ses 20 ans... je crois que c'est ça le plus difficile : se tenir à ses convictions même si parfois il serait beaucoup plus facile de lâcher du lest tout le temps, parce que ce qu'on sème maintenant ils le récolteront plus tard (et nous aussi du coup).
Il y a des choses sur lesquelles je suis intransigeante (mon mari aussi d'ailleurs) les même que toi et que beaucoup peut-être : le sommeil - il aura tout le temps d'en manquer plus tard, le respect des autres, la politesse, la SECURITE (et je peux parfois passer pour une relou mais j'assume).... Il y a des choses pour lesquelles je suis plus cool, comme son côté "Mimi Cracra" qui me désespère quelque peu mais qui passera sûrement. Quand nous allons chez les grand-parents c'est un peu plus cool car c'est normal ils sont aussi là pour ça, on se met juste d'accord sur les règles, celles qui peuvent être assouplies un peu, beaucoup ou pas du tout (et puis je me doute bien que de toute façon ils ne me disent pas tout et heureusement ;) ). Je demande juste aux grand-parents de respecter notre autorité devant les enfants.
Il y a souvent des ratés mais j'essaie dans la mesure du possible de me mettre à la hauteur de son point de vue. Je trouve que la psychologie de l'enfant est très complexe et dès fois je me dis que ce ne serait pas un luxe qu'on nous en donne les rudiments soit en cours de préparation à la naissance (car accoucher oui, mais après ?) ou sous forme de livret pour plus tard. Par exemple la "propreté". On m'a déjà demandé devant lui s'il était "propre". J'espère sincèrement qu'au fond de lui, il ne pense pas qu'il est "sale". Alors j'essaie de faire attention à tout ça et de me mettre à sa place pour essayer de comprendre comment il raisonne même si c'est souvent après coup. Le soir il aime bien faire un petit dodo avec celui qui le couche et on en profite pour revenir sur certains événements de la journée s'il a besoin d'en parler, on lui laisse toujours le choix du sujet de conversation.
Une cousine de ma famille m'avait dit que nos enfants finissaient notre éducation et je trouve ça très vrai. Nous essayons de les éduquer au mieux, mais eux aussi nous éduquent à leur manière : mes enfants m'ont beaucoup appris sur eux et sur moi, et je les remercie !
Merci d'avoir pris le temps pour ce fabuleux article.
RépondreSupprimerJ'aimerais pouvoir écrire le même, j'ai globalement les mêmes grandes lignes éducatives, juste un peu plus psychorigide sur beaucoup de choses... trop ?
Malheureusement je suis trop souvent une hyène hurlante à mon goût et tes mots vont m'aider à avancer... tout comme Faber et Mazlich. Depuis qq mois je suis justement inscrite à des ateliers de parents sur "l’Éducation autrement" et j'en vois déjà les effets bénéfiques même si tout n'est pas rose... Il y a encore du boulot. La semaine prochaine nous démarrons le second module sur les "Jalousies et Rivalités". Tout un programme qui devrait nous aider à avancer encore vers la voie que tu nous décris...
J'admire ta façon de gérer tes 4 nains, moi qui m'en sors à peine avec 2... tout en comprenant que tu n'aurais pas tenté l'aventure de la famille nombreuse sans ces règles de base qui vous évitent de finir maboules à votre tour... C'est évidemment ce qui vous guide et vous permet de garder le cap...
Chapeau !
Trèèèèès bel article Marie, merci de nous faire partager ton quotidien de maman qui ressemble étrangement au notre !!! Oui nous essayons de les rendre heureux, d'en faire des futurs adultes heureux et sûrs d'eux... même si cela n'est pas facile tous les jours à cause de la fatigue, du ras le bol ou de je ne sais quoi d'autres !! Mais ces principes que nous leur inculquons leurs seront bénéfiques plus tard et je pense que c'est pour cela que nous tenons bon sur certains qui nous sont chers et moins sur d'autres !!!
RépondreSupprimerJ'ai hâte d'une certaine manière de les voir ds 10 ou 20 ans pour voir si nous aurons réussi !!
Encore merci pour ce partage et bonne semaine à toi !
Marine
Un article qui risque de faire des ravages dans les commentaires mais que j'aime beaucoup. On fait ce que l'on peut, avec ce que nous sommes, ce que nous voudrions être, et la situation.
RépondreSupprimerAs tu vu que Isabelle Filliozat va sortir la suite de "j'ai tout essayé" qui s’appelle 'il me cherche" pour les 6/11ans?
Très bon article! Pour prendre du recul, je relis souvent «j'ai tout essayé» d'Isabelle Filoziat, ça permet de toujours réfléchir et se remettre en question, pour ne pas crier/ s'énerver avec les petits (ma fille a 2 ans). Je tiens aussi à essayer de ne pas la considérer d'un coup comme «une grande» sous pretexte qu'elle est grande soeur depuis 2 mois... Pas toujours facile de ne pas foncer tête baissée dans la facilité (crier,.s'énerver qui ne sert souvent à rien...)
RépondreSupprimerBravo Marie !!!
RépondreSupprimerSuper article, que je ne suis pas la seule à apprécier car tu as déjà moult commentaires :-)
Super intéressant de lire ton témoignage. Et les com' aussi.
On est pas mal à lire des bouquins sur le sujet, mais les témoignages de mamans sont aussi de vrais aides pour avancer.
Plein de belles choses à tous les six !
<3 On a sensiblement les mêmes points de psychorigidité ;-)
RépondreSupprimerJe pense que quand t'as plein de nains, t'es forcé de briefer avant, de poser des règles bien précises, d'être un poil psychorigide, sinon c'est la foire tout de suite.
Je n'hésite pas à mettre l'accent sur le "vivre ensemble" qui implique que tout le monde fasse des compromis envers les autres.
A l'époque où j'avais des "criseurs", je les mettais dehors, par tous les temps, à toutes les heures (mais habillés chaudement hein): ça calme de suite de faire sa crise sur la terrasse tout seul comme un idiot.
Et pour me calmer moi, jamais rien trouvé de mieux que de me regarder dans un miroir avec mon air furibard...
Quand c'est humainement possible, je me demande toujours si ce pourquoi je m'apprête à râler est vraiment grave/en vaut la peine/vaut la peine de pourrir l'ambiance (dernier point ultra utile avec une ado). En général c'est non... ;-)
Bravo pour ce bel article assez complet, déculpabilisant.
RépondreSupprimerJe plussoie pour le fait de ne pas hésiter à demander de l’aide. Parfois on ne le fait pas pour des raisons à la con (une sorte « si les autres y arrivent je dois bien pouvoir m’en sortir seule ») et c’est bien dommage. Je le vois pour le sommeil de LittlePirate : il ne nous manquait pas grand-chose pour y arriver et avoir un avis distancié, bienveillant et des outils très concrets nous a filé le coup de pouce nécessaire pour parcourir la fin du chemin.
Pour le reste, même si je sais que ce n’est pas ton but, j’en prends de la graine parce qu’il faut que j’arrive à être plus encourageante/positive avec les enfants (ce qui ne me vient pas naturellement, n’ayant pas été éduquée comme ça). C’est ultra important de les encourager et valoriser pour qu’ils aient confiance en eux.
… le tout sans marcher sur les autres et devenir de gros individualistes. Et là encore je plussoie ce que tu dis sur les règles et le bien-vivre en société.
En résumé (la fin de mon com étant un abrupte ;) ) je voulais surtout dire merci ;)
SupprimerIl est beau ton article, il m'a mis les larmes aux yeux, j'aime l'idée d'en faire des adultes heureux, de ne pas les humilier mais aussi pour leur bien de leur fixer des règles <3
RépondreSupprimerMerci pour cet article (oui, j'ai tout lu !)
RépondreSupprimerIl m'a permis de prendre un peu de recul sur comment je gère moi même
bonne journée !
J'aime pas les modèles beurk !!!!!
RépondreSupprimerEt sinon, tous les cœurs de l'article sont bien trouvés ! (Une trentaine environ ;-)) ... soit 7.5 par nains ;-) Ils en ont de la chance de vous avoir !
RépondreSupprimerJe me sens très proche de ce que tu vis et essais t'apporter à tes enfants. Probablement est-ce du à des lectures semblables ?
RépondreSupprimerJe viens tout juste de commencer des ateliers Faber et Mazlish, le résultat me semble déjà impressionnant : échanges plus riche avec ma fille, évitement de crise (sans pour autant être d'en l'évitement des conflits... il y a des choses qu'elle ne peut pas faire non plus, pour sa sécurité, parceque je suis bourrée de principe, etc.).
Et pour finir j'aime particulièrement ta conclusion :
"Mon rôle est de les aimer et de leur montrer la route. En leur disant qu'on ne sera jamais bien loin, mais qu'ils sont capables de marcher seuls."
Un très grand bravo pour cet article, Marie, dans lequel je me retrouve assez.
RépondreSupprimerMa version, en condensé :
- je suis sévère, et j'assume totalement ; mais moins sévère que ne l'étaient mes parents avec moi, parce que mon conjoint a été élevé de manière très (trop!) laxiste et qu'il faut donc faire en permanence des compromis avec lui (c'est aussi usant que de gérer les enfants, parfois !!!)
- je punis. Sans complexe. Je confisque des jouets, je prive de télé, je prive de manège. La seule punition que je m'interdis, c'est celle qui consisterait par exemple à dire "Non seulement je ne te donnerai pas de dessert, mais en plus je vais donner ton dessert à ta sœur".
- on doit choisir ses combats, et la liste des priorités et des "non-négociables" doit évoluer avec l'âge des enfants (par exemple pour les "bonnes manières" à table, ou pour les jeux bruyants qu'on autorise dans l'appartement ou pas, ou pour la durée des séances "télé").
- un des grands principes que j'essaye d'inculquer à mes enfants c'est : les promesses, c'est sacré. Si je leur promets qu'on fera un gâteau ensemble ce weekend, je le fais, sauf cas de force majeure, même si ça m'em... En retour, s'ils me promettent de ranger leur chambre avant de partir à l'école (et si cette promesse est réaliste !!), ça doit être fait, sinon, tout ce qui traîne est confisqué.
- on n'est pas infaillibles : on doit se résigner à "déraper" parfois, à partir en vrille, à hurler sur les enfants alors qu'on s'était juré de ne pas le faire, et moi aussi il m'est arrivé de donner une grande claque sur le mollet de ma fille quand elle m'a poussée au-delà de mes limites ; je m'en veux, mais pas tant que ça.
- la très grande difficulté, c'est la cohérence dans notre action et dans nos paroles : cohérence entre la menace et la mise à exécution, cohérence des règles d'un jour à l'autre, cohérence entre les règles posées par chacun des deux parents, caractère proportionné de la réaction du parent quand l'enfant ne respecte pas une règle. C'est là-dessus que le manque de sommeil occasionne beaucoup de dérapages culpabilisants pour moi, et des disputes au sein du couple parfois.
oh oui, la cohérence... tellement dur parfois de ne pas se contredire d'un jour à l'autre, d'un parent à l'autre, avec les grands-parents...
Supprimermoi je n'ai que très peu de principes, mais celui de la promesse en est un. Cependant, c'est parfois culpabilisant pour l'enfant qui n'arrive pas à tenir sa promesse...
Bravo pour ton honnêteté !
RépondreSupprimerEn éduquant ses enfants, on s'apperçoit vite qu'on s'éduque en tant que parents ... pas facile tous les jours de tenir le cap !
Superbe ! Pas grand chose a dire de plus si ce n'est que c'est très bien écrit, très agréable à lire, avec une belle éducation.
RépondreSupprimerTrès intéressant à lire ton article et je m'y retrouve beaucoup. Comme certaines mamans en commentaires, je suis plutôt sévère mais je suis aussi beaucoup à l'écoute de mes enfants (j'en ai deux). Ma sévérité est plutôt bien acceptée de mes enfants (4 et 7 ans) car j'explique toujours les choses avant, je dis ce qui va se passer si on ne respecte pas les règles et j'applique ce que j'ai dit. Ca m'évite de hurler ! Je n'ai également jamais levé la main sur mes enfants (mais je ne condamne pas non plus celles qui ont donné quelques fessées, seulement pour moi, elles ne sont pas la réponse). Par contre, j'avoue que j'ai mis au coin mais sans que mes enfants soient humiliés. C'est une sorte de mise à l'écart, ils vont au coin pour réfléchir sur leur bêtise et peuvent revenir pour s'excuser et réparer quand ils sentent que c'est ok. Et là où je suis surprise par rapport à ce que tu dis, c'est qu'ils comprenaient très bien et même assez tôt (vers 2/3 ans) pourquoi ils allaient au coin. En grandissant, ils y vont d'ailleurs de moins en moins ... (je réserve le coin aux grosses bêtises, genre coups entre frère et soeur ou sur papa ou maman ou alors propos insultants). Mon objectif est qu'ils soient bien dans leur peau (tout comme chez toi). J'avais beaucoup aimé la lecture d'un livre qui s'appelle : nos enfants sont des merveilles et qui reprend pas mal de ces principes. Et tout comme toi, même si je pense mettre en place une forme d'éducation bienveillante, je n'aime pas trop m'y référer car je n'aime ni les carcans, ni les dogmes, c'est toujours dangereux.
RépondreSupprimertoujours aussi juste dans tes mots, et toujours assez proches de mes principes, de ce que j'aurais pu écrire (avec moins de talent surement)
RépondreSupprimeroui encore et toujours un chouette article très en phase avec ma vision de la parentalité (mais sort de ma tête non de non !) ^^
j'espère que ne vont pas venir se déchaîner ici les monstro-mamans qui savent tout-sur-tout et que tout le monde doit faire comme elles sinon elles te pourrissent jusqu'à ce que mort s'en suive
moi je trouve ta façon de faire bienveillante, même si ce mot est finalement un peu galvaudé...
RépondreSupprimerBonjour,
RépondreSupprimerJ'ai apprécié cet article,comme souvent sur ce blog. Pour nous aussi, le coucher est à heure fixe, pour leur bien (ce sont des lèves-tôt) et le nôtre (nous sommes des couches-tôt). Et ça nous permet un apéro à deux le vendredi soir ;-)
Si nous n'avions qu'un enfant, nous serions sans doute plus cool, mais avec des triplés en bas âge, on a décidé qu'il nous fallait des règles et de l'organisation pour garder la tête hors de l'eau et profiter d'être une famille.
Bonjour Marie,
RépondreSupprimerJ'ai découvert votre blog tout récemment...à ma décharge mon nain n'a que 15 mois ;)
Cela dit, je me réjouis de cette découverte, vos articles sont super agréables à lire, 1000mercis!
"Devenir des adultes heureux dans le monde dans lequel nous vivons" ça me parle complètement, depuis 15 mois c'est notre credo. Merci pour cette articles, ces situations, ces réflexions très enrichissantes!
Bon apmidi!
Merci pour ce long article. Je suis toujours à l'écoute des autres quant à la façon d'éduquer et d'entendre des exemples concrets pour pouvoir les mettre en pratique. Je partage beaucoup de ta vision des choses, et je pense "utiliser" certains de tes exemples. Merci.
RépondreSupprimerJe résumerai par : compréhensive, ferme et juste. Je me retrouve assez dans ta conception du quotidien.
RépondreSupprimerça ressemble vraiment beaucoup à la façon de fonctionner de mes parents quand nous étions petits. 4 enfants aussi, aujourd'hui tous jeunes adultes, et je crois que ce modèle ne nous a pas trop mal réussi ! :)
RépondreSupprimerJ'espère faire aussi bien qu'eux quand à mon tour je serai maman...
C'est quasiment pareil chez nous. Mais ya un point que j'ai l'impression d'être la seule au milieu de nos amis à avoir intégré, c'est : LES GÉRER SEULS LEUR CONFLIT!
RépondreSupprimerOn dirait qu'ils flippent que.... quoi? Personne ne va tuer personne alors flûte! Les sociabiliser c'est aussi les laisser se prendre le chou - c'est- tout! ("cherchez-moi, coucou coucou, je suis caché sous un chou" c'est l'heure du coucher, désolée)
Comment te dire, je crois qu'il faudrait réellement que l'on se rencontre...nous devrions bien nous entendre. C'était un plaisir de lire tous ces mots. Je leur dit tout le temps : "au moins, quand il y a des règles, on sait ce que l'on a le droit de faire. Sinon, c'est nul, on est puni sans savoir pourquoi !"
RépondreSupprimerWaouh je suis complètement d'accord avec tout ce que tu dis !!
RépondreSupprimerPour le moment j'ai qu'une naine de 5 mois, donc l'éducation n'a à proprement parler pas commencé mais j'ai déjà deux grands principes :
- Comme tu le dis, le sommeil c'est ultra sacré : Je suis aussi maboulique du rituel du coucher (j'ai eu le droit à des soirées pleurs interminables pendant les 3 premiers mois, ça marque) et du "la naine doit être au lit avant 20h parce qu'après c'est l'heure des papas et des mamans"
- Il y a des règles et on ne doit JAMAIS y déroger même si c'est pour arranger les parents. Exemple : Je me suis battue avec ma naine pendant les 4 premiers mois de sa vie pour qu'elle sieste (elle préférait tellement pleurer de fatigue dans le salon avec nous). Eh bien maintenant qu'elle fait la sieste (merci sainte nounou), je ne m'autorise jamais à sortir avec elle pendant l'heure de la sieste... Mes copines ne comprennent pas toujours, mais tant pis !
Je suis pour une éducation intelligente et dans la compréhension et le respect, ce qui ne signifie pas ne pas mettre de limite à l'ado c'est plus compliqué je suis tombée sur un livre GENIAL mon ado me rend fou qui permet de mieux vivre cette période difficile pour tout le monde
RépondreSupprimerQuand ils sont petits c'est pas super compliqué en comparaison^^
Chacun fait au mieux et celon ses convictions^^
Je voudrais juste dire que cet article est top. J'aimerais réussir à mieux gérer ma presque grande fille. Mais, je galère!
RépondreSupprimer(en fait, ici, on devrait bannir les week-ends, périodes où on laisse couler beacoup (trop) de choses.)
Nous n'arrivons pas à garder une vie sociale (même familiale) sans décaler le rythme de notre fille, donc les règles qui vont bien avec...
Merci Marie pour ce que tu écrit!
aaah un bel article Merci Marie <3
RépondreSupprimerj'avais ecris un long commentaire et puis je me suis ravisée..
Un grand merci pour ce bien bel artikeul! Je te rejoins sur beaucoup de points, je crois tous en fait! Mais j'ai l'impression que malgré mes seulement 2 nains j'ai parfois moins de patience que toi. Je crie et m'énerve certainement plus vite.. Et puis je regrete. Et puis je pense que j'ai raté aussi pas mal de trucs avec mon grand (9 ans) alors j'essaie de rattraper mais c'est pas facile tous les jours, surtout qu'il a ou lié d'être bête et qu'il n'a pas sa langue dans sa poche. Et ce temps qui file si vite.. J'ai peur de rater tant de choses à en perdre sur du futile.. Pas simple tout ça! Mais en tous cas je suis sûre que t'es vraiment trop tip top comme Maman et tes nains ont bien de la chance d'être tombés sur toi! Bisous bisous! Et encore merci!
RépondreSupprimerJe te trouve très courageuse pour être aussi transparente sur un sujet si sensible... Rien que pour ça, tu as toute mon admiration... <3
RépondreSupprimerMaman d'une naine de 6 mois, j'aimerai bien faire un peu comme ça (en tout cas respect des autres c'est sûr !! et ça passe par le respect de soi). Mes parents pour éviter qu'on ne s'écharpe trop avec mon frère, nous envoyaient chacun dans sa chambre et je crois que c'est comme ça que je ferai (en tout cas je le vois comme ça pour l'instant).
RépondreSupprimerEt le SOMMEIL !! Ah c'est sacré ! Je l'ai vu juste après l'accouchement (long, nuit blanche la veille, donc 2 nuits sans dormir puisqu'elle est née à 3h09 !) Et pendant un mois, pas beaucoup dormi, j'ai bien vu que je préférai dormir à manger !!! Une bonne nuit de sommeil et tout va mieux ! J'ai quand même eu de la chance puisqu'elle a commencé à faire ses nuits vers 3 mois (merci rythme, merci nounou (il fallait la lever pour la poser le matin), merci TOUT et merci Naine de me laisser dormir - je le pense tous les matins!)
Merci pour cet artikeul ! Il fallait oser !
C'est rassurant de lire qu'on n'est pas seul à se penser parfois un peu psychorigide... Pas facile tous les jours avec la twin team de 2 ans... Merci de mettre des mots sur mon quotidien. Je me retrouve pleinement dans cet article
RépondreSupprimerJuste MERCI... Exactement ce dont j'avais besoin en ce moment...
RépondreSupprimerPareil ! Ce dont j'avais besoin !
RépondreSupprimerEn ce moment maman à temps plein, je me remets beaucoup en question, et je viens de m'enfiler quelques lectures sur le thème parental : Gordon, Faber-Mazlish, Lewicki-Leroy, Filliozat... et... loin de me déculpabiliser ces lectures m'ont hautement déprimée.
La magie de ton blog, la magie de toi et de tes lectrices-commentatrices, c'est que ça me rappelle régulièrement que je ne suis pas la seule et que je ne suis pas un cas désespéré. Ca me permet de relever le nez quand je m'enferme dans ces bad trips éducationnels.
Alors bons baisers d'ici : à toi Marie, et à tes lectrices-commentatrices.
Ce que je trouve dingue c'est que tu n'arrête pas de t'excuser d'avoir de l'autorité alors que quand je vois certaine de tes photos sur Instagram je te trouve vraiment très cool.
RépondreSupprimerOk j'ai 28 ans et pas d'enfants mais je me rappelle comment c'était chez moi (surtout que je suis l'ainée).
Chez nous c'était : interdiction de coller des stickers ailleurs que sur du papiers, interdiction de ramener des jouets au salon (= pièce des parents), obligation de finir son assiette (sinon elle te sera resservie) etc...
J'aurais aimé être plus valorisé mais sinon ces régles ne me choquent pas du tout. Par contre les enfants qui ne finissent pas leurs assiettes ça me choque du coup...
Plus grand on a été élevée suivant le principe "je te préviens, tu fais ce que tu veux mais si ça tourne mal c'est ton pb pas le notre" et avec une éducation stricte derrière on est de suite responsable.
on fait aussi très attention aux autres et à filer des coups de mains juste par mimétisme : quand on prête une maison à tes parents et qu'ils en profitent pour s'occuper du jardin, qu'ils repeignent chez les grds parents... ça marque !
Bravo pour ton article!
RépondreSupprimerJe suis entièrement d'accord avec ce que tu dis, et tu le dis très bien !
Moi j'en ai une chtite de 2 ans1/2, et 3 grands du précédent mariage de mon amoureux. On a pas tout le temps toute la fratrie, mais c'est parfois du sport (surtout que les grandes sont ados... Et l'adolescence, c'est pas mal non plus...)
En tout cas, ça fait plaisir de lire quelqu'un avec qui j'adhère sur les principes, et sur l'humanité ! (oui parce que c'est vrai, parfois ils nous rendent chèvre !)
Des bises!
Ah, chère Marie c'est tellement "frais" ces questionnements ... tellement vrai également et on fait chacun tellement comme on peu... Et je ne vous dévoile pas le bonheur que c'est d'être parents de ces nains devenus presque-ados, ados ou presque-adultes (qui je crois est le pire moment de la vie de parents... hihihihi) Mais chut ... profitez ...
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