25 sept. 2015

En avoir 4


* C'est renoncer à ses douze dix huit six heures de sommeil. Et trouver qu'un seul réveil par nuit c'est très très honnête. C'est savoir qu'on va se lever plusieurs fois par nuit, en alternance, ne pas se tromper de chambre (ce serait risquer d'en réveiller un qui dort), ne pas marcher sur l'épée en bois du couloir, remettre une couette, tendre un verre d'eau (situé à un demi-centimètre du chouineur). C'est ne plus jamais vraiment dormir comme avant mais s'en contenter, finalement.


* C'est faire les courses de manière trop régulière. Quatre enfants, quatre yaourts à chaque repas, huit yaourts par jour ou 8 petits suisses d'un coup d'un seul. Un litre de jus d'orange le matin et un paquet de 500g de pâtes pour midi. C'est se demander si "quelqu'un BOUFFE LE PQ ICI OU QUOI??" et c'est avoir toujours plein de restes à la con dans le frigo dont on ne sait pas toujours quoi faire. C'est passer son temps à chercher les promotions par lots, c'est faire des petits plaisirs Crèmes au chocolat (qui durent un repas) et c'est avoir des grosses déceptions genre "On adore les Kiri aujourd'hui" et puis le jour où tu en achètes 7 paquets = les Kiri c'est dégueulasse (ils n'ont pas tort).

* C'est quémander à la caissière de chez Lidl un quatrième Stickeez à la con pour éviter le drame. Sachant pertinemment que le FUCKING Stickeez finira dans l'aspirateur ou par terre aux toilettes.

* C'est avoir une voiture qui ressemble à un véhicule lourd. Avec des sièges autos de toutes les couleurs et parfois un ou deux de plus pour les copains (dont les parents profitent du camion). C'est aussi avoir une partie de sa maison dans sa voiture (puisqu'elle est grosse), avec dans le coffre des sacs de couchage (on ne sait jamais), une trottinette, environ 20 bouquins (dont deux à rendre à la médiathèque), des bouteilles d'eau croupie (ça sent le prout dedans maman - NE BOIS PAS LE NAIN). C'est changer de musique à chaque enfant, parce que les unes veulent "Partir là bas" et les autres "AVF" de Stromae (prononcé AstroMaille).

* C'est trouver le temps, parfois, d'ouvrir son polar au milieu de l'après-midi. De lire quatre pages avant de répondre à des questions type "c'est quoi l'univers?" ou "elle est où ma princesse Aurore?". C'est faire une bataille navale tout en faisant des tresses et c'est se faire coiffer à coups de brosse (agressive) pendant qu'on fait réciter une poésie.

* C'est pouvoir les regarder jouer ensemble d'un air niais en faisant signe à son Mâle, discrètement, sur le pas d'une porte "regarde comme ils sont chou". Et revenir en HURLANT trois minutes après parce que Nano, au lieu de faire un bisou magique à sa soeur, lui a collé un coup de poney géant sur la tête.

* C'est jouer le rôle du négociateur-médiateur à l'heure du dessin animé. Parce que Pocahontas 2 c'est vraiment NUL Maman (les Grands) - ils n'ont vraiment pas tort. C'est avoir les filles devant l'ordi collées toutes les deux dans notre lit et les garçons devant Harry Potter ou Star Wars (quand même Maman, ça c'est BIEN) au salon. C'est se demander où on va aller du coup.

* C'est répéter les mêmes phrases, sur les mêmes tons, à différentes personnes. A table, mets tes godasses, range tes putain de godasses, mets ta culotte au sale, arrête l'eau du bain, au dodo les cocos, va chercher un PETIT livre, j'ai dit un PETIT Livre pas le Guiness des Records...C'est usant et rassurant.

* C'est savoir par coeur comptines et poésie, règles de grammaire et histoire de Gafi.

* C'est connaître leur poids, leur taille, leur pointure et les dates de leurs prochains rappels de vaccins. C'est se gourrer de prénom, c'est les reconnaître de dos, c'est reconnaître leurs pleurs, c'est reconnaître leur rire. Entre tous.

* C'est compliqué quand il s'agit d'organiser une virée, seule ou en famille. C'est un planning d'enfer, c'est calculé à la minute près et rodé. Ne pas se tromper, ne pas se rater. Et tenter de profiter.




C'est du sport quatre enfants, c'est ce que je dis souvent.
C'est du sport et c'est épuisant, c'est toujours la montre en main, à courir, à savoir, à prévoir.
A ne pas partir sans goûter, à revenir si on l'a oublié.
C'est savoir comment qui va réagir et c'est pouvoir dire comment ils vont.
C'est les connaître sur le bout des doigts et ne jamais pouvoir les quitter des yeux. C'est les compter de manière instinctive toutes les deux minutes au parc, à la piscine et savoir toujours où ils se trouvent.

C'est une demie-tonne de linge par jour (oui j'exagère si je veux) et des litres de doliprane.
C'est du rire, tous les jours, de la complicité, des robes de princesse qu'on s'arrache parce que c'est A MOUA et des pestacles à n'en plus finir.
C'est le manque de sommeil (oui j'insiste) dont on s'accomode et c'est l'impression parfois d'être en apnée et de s'y faire. On s'habitue à tout.

C'est de l'angoisse qu'il leur arrive quelque chose, toujours, c'est le mal de ventre qui revient, c'est le "et si?"qu'on balaie d'un revers de main.
Ils ne quittent jamais ma tête.


On me demande souvent "tu ne regrettes pas?" .
Je me demande souvent comment on peut me poser cette question là.

21 sept. 2015

Nouvelle arme anti-bobo > Flamigel

article sponsorisé



Dans mon sac à nain (devenu sac à dos rose Quechua en raison de mon dos contracturé), j’ai environ un demi-milliard de trucs. Comme vous je suppose.

Du portefeuille qui explose (pourquoi font-ils des cartes de médiathèque de 6cm d’épaisseur) en passant par un petit spéculoos tout broyé dans son papier (récupéré sur un café en cas de petite faim et qui finira au mieux à la poubelle – au pire au fond du sac), on y retrouve aussi une figurine Elsa, un papier de la cantine, une ordonnance pour un anti-douleur (toujours le dos) et depuis que j’ai accepté le sponso Flamigel > un tube de Famigel (logique).


Bin oui, après avoir vu en œuvre ce petit gel chez une amie, j’ai accepté de le tester moi-même. Je suis d’habitude plutôt granunules d’Arrêtedechialum, vous le savez, mais c’est vrai que l’effet « regarde Maman te met un petit gel qui répare »  est bien plus appréciable (surtout si ça fonctionne).

Flamigel, c’est quoi donc me direz-vous ?
Un tube de gel cicatrisant à appliquer sur les plaies et les brûlures. 

Pour de vrai, ça ressemble à ça :



moi j'ai l'échantillon hein, mais le tube est un peu plus gros pour de vrai




C’est un gel qui ne sent RIEN, dont la substance est plutôt agréable et qui permet de soigner plaies, bobos, bosses, brûlures, lésions de la peau. En gros Flamigel sert au quotidien et à toute la famille (j’ai même essayé sur un bobo du chien et ça fonctionne promis).


Ne me dites pas « ça ne sert à rien des trucs comme ça, mieux vaut laisser comme ça et hop ! ». Non parce que vous pensez être au point sur les bobos des nains mais vous avez tort. Je ne vous jette pas la pierre, moi aussi je suis mauvaise. Preuve ?


Ce quizz à faire en ligne: http://flamigel.preprod.fr/iframe.html


Je me suis vautrée comme une loque sur ce quizz. LA REINE DES NULLARDES.

Je n’ose pas vous donner toutes les réponses mais faites-le si vous avez deux minutes, c’est édifiant.
Je suis cette mère qui dit « gratte pas la croûte ce sont les petits bonhommes qui font leur travail et qui réparent ton corps », je suis aussi celle qui dit « nan on laisse sécher à l’air libre ça guérit plus vite ».

BREF, sans spoiler je peux vous dire que j’ai un peu tout faux (honte).

Flamigel, se positionne sur ces croyances sur les plaies et les brûlures pour nous proposer une infographie bien fichue que je vous mets par ici :




Sincèrement, je pense que c’est bien de l’avoir vue et assimilée (perso ça a changé ma façon de faire et du coup, je me sens moins nouille).
L’idée c’est surtout qu’un bobo cicatrice plus vite en milieu humide (oui je sais j’aurais dit SEC aussi) et que, du coup, un produit comme Flamigel (ou autre gel hydrocolloïde) permet de maintenir la plaie dans un milieu idéal pour sa cicatrisation.

J’avoue avoir utilisé ce type de crèmes pour moi (en suite de couches pardon n’ayez pas d’images mentales merci) et de temps en temps sur certaines blessures des enfants, genre boutons de varicelles pour accélérer le processus ou encore piqûre de (cons de) moustiques infectée.

Depuis que j’ai le petit tube de Flamigel, du coup, j’en mets et oui oui, il faut le dire, ça fonctionne bien. Ça ne pique pas (très bien pour éviter le hurlement du nain plutôt gênant quand on lui applique le gel après chute terrible au parc), ça fait un peu tout frais (parfait pour la brûlure) et ça pénètre facilement sans tâcher les vêtements de maman (oui, la trace de crème blanche sur les collants, j’ai testé pour vous également).



Côté cicatrisation, oui ça fonctionne aussi, ça je n’avais aucun doute, on trouve le produit en pharmacie ET il m’avait été conseillé par ma copine Julie donc bon, je savais que ça allait fonctionner.

Côté amélioration de la cicatrice, je pense qu’en règle générale, appliquer un tel gel facilite de toute façon l’aspect d’une cicatrice en lui permettant de se résorber plus vite mais j’avoue, je n’ai pas pu tester sur des GROSSES blessures car aucun de mes nains n’a voulu tenter le coup de se blesser sérieusement pendant ces dernières semaines (en même temps ça m’arrange).

Donc voilà, ici Flamigel validé par son format impeccable, par son aspect gel transparent et non odorant et par son action rapide. Sur les brûlures aussi, ajoute le Mâle, sérieusement brûlé à l’index un quart de seconde en sortant la pizza du four. Paix à son millimètre de peau atrocement brûlé au 1er degré (mais ça fait VACHEMENT MAL). Ah et côté prix on est sur du 8 euros le tube (qui dure pas mal quand même puisqu'on en met peu à chaque fois).



Pour vous permettre de découvrir le produit, Flamigel organise actuellement un jeu concours sur Instagram dont le thème est  « Ce qui fait du bien à votre enfant » .

L’idée est de prendre une photo de « ce qui fait du bien à votre enfant » en cas de gros bobos (ici je SAIS déjà ce que je vais mettre gniark) et de la poster avec le hashtag #flamigelfaitdubien (du 15/09/2015 au 09/10/2015).


50 participantes gagneront  une trousse « premiers soins » comprenant deux paires de gants d’examen vinyle non poudrés, un savon végétal, un lot de 12 pansements extensibles et un tube de Flamigel – format 50G. Plutôt pratique pour les virées-famille ce type de cadal. .


et voilà ma participation au concours (oui on a toujours besoin d'une trousse de premiers soins avec 4 enfants)



Ah, il faut juste que votre compte Instagram soit public aussi.
Je vais poster de ce pas ce qui fait du bien à mon nain en cas de bobo.
Et je vais ricaner, je crois, en voyant les vôtres…



La participation au jeu signifie que vous acceptez que votre photographie puisse être réutilisée sur les outils de communication institutionnelle de Flamigel, hors publicité. Les participants cèdent donc leur droit à l'image à la Société Organisatrice à titre gracieux, sans limitation de durée. Pour lire tout le règlement, cliquez ici.



18 sept. 2015

L'injonction permanente faite aux corps des femmes

Je ne sais pas comment commencer cet article. Probablement parce que j'ai mille choses à dire sur le sujet, parce que j'en ai fait du chemin, qu'il en reste beaucoup à faire dans l'acceptation de soi, de son corps, des transformations et des changements qu'il a pu subir, de sa couleur, de sa texture, de son souvenir, de sa douleur, de sa souffrance, de sa douceur aussi, de son histoire. J'en avais parlé là, de mon chemin pour retrouver un corps qui ne me fasse pas souffrir, tant physiquement que moralement. Je n'ai pas la taille mannequin, mon IMC est normal, c'est ce que je voulais. Je cours sans (trop) décéder et je peux porter des jupes sans me sentir boudinée. Je me sens bien, même si la plupart des #regimeuses qu'on voit fleurir sur Instagram, partent de mon poids actuel pour arriver 10kg en dessous. Je me sens bien.

J'ai lu hier un article. Que j'ai partagé et j'ai vu qu'à vous aussi, il vous faisait quelque chose.
Je ne fustige par l'auteur de cet article, elle est superbe, elle fait du coaching sportif, elle doit ressembler à ce que ses clientes attendent d'elle.
Elle n'est pas la seule d'ailleurs, à avoir pignon sur rue et à promouvoir le sain, le bouger, le "tout le monde peut le faire, bougez vous le cul".
Elles s'appellent Kayla, Sonia, ont un corps de déesse (23 ans ça aide), ont du fric, du temps et cette motivation sans faille.

Je m'appelle Marie, j'aurais 34 ans le mois prochain, je dors par tranches de deux heures environ, réveillée par mes enfants (souvent la même, je vous vois venir), je me lève au radar, je prépare les petits-déjeuners, je houspille, ils s'habillent, on est en retard, on fonce, je porte d'un bras (oui j'ai mal au dos), je donne l'autre main. Je distribue les bisous. Je fais coucou de la main.
Je rentre d'un bon pas. Parce que j'ai la chance de travailler chez moi.
Je débarrasse la table, je lance une lessive, un coup d'aspirateur, je plie du linge, je me prends un thé et je vais bosser, sans lever la tête, jusqu'à l'heure du repas. Je fais à manger ,je vais les chercher, on mange, on joue, on repart. Je rentre de nouveau, linge et chambres aérées. Je bosse, sans lever la tête, jusqu'à l'heure du goûter.
On goûte, dehors si on le peut. On rentre, fourbus, j'ai tenu des mains, fait des pains-chocolat, j'ai secouru des enfants bloqués en haut du toboggan.
On fait les devoirs, on m'appelle partout. Je tente de faire apprendre des mots mais Ariel est coincée dans le four de la petite cuisine.
Je vais faire pipi, on me récite une poésie devant la porte et je corrige "n'oublie pas de dire toutes les syllabes".
Je fais couler le bain, tandis qu'on révise la leçon sur les verbes. Il écrit ses temps pendant que je délivre Belle (qui bloquait Arien dans le four). Je calme une hystérie collective (pour un légo volé). Je ramasse des livres, tombés.
Je vérifie les cahiers de liaison et hurle "oui tu peux aller au bain".
Je signe et assure "oui, tu peux couper l'eau".

J'apporte les serviettes, je répète que les pyjamas sont sur les lits.
Je ramasse les serviettes et surveille le bain de la plus petite.

Je regarde ce qu'on fait à manger, je prépare pendant que ça chahute.
Je grignote évidemment, je n'ai rien avalé depuis le repas express de midi (durant lequel je fais le service en tentant de manger une pâte par-ci par-là).
Je grignote en culpabilisant déjà, parce que ce n'est pas bien, pas healthy, que c'est mal. En tête, des injonctions : tu ne grignoteras pas, prends plutôt une poignée d'amandes à 16h30. A cette heure-là, je n'y pensais pas.


Ils mangent et je picore, je meurs de faim. Je n'ai pas pu aller courir ce soir, je devais mais il pleut des cordes. Ou bien je devais mais le Mâle croule sous le boulot. Ce ne sont pas de fausses excuses, c'est la réalité.
J'ai faim mais non, Lucile, je ne mange pas avec eux parce que bien souvent, le repas du soir, c'est notre demi-heure à nous deux avec le Mâle. Entre le coucher des enfants et la crise de Nano.
Il débarasse et je lis les histoires, il promène le chien pendant que je les couche.
Les coucher. Facile. Rituel rodé qui dure depuis plusieurs années. Et la lassitude certains soirs, après une journée passée à courir, à regarder sa montre, à se dire "je n'ai le temps de rien".

Ils sont couchés après histoire, chanson, et "au lit maintenant, c'est l'heure des grands".
Ils sont au lit et il faut que nous mangions, la même chose qu'eux ou autre chose. Et si on prenait la facilité? Parce que refaire à manger, il y a des soirs où j'ai la flemme. Parce que parfois, on s'en fout de ce qu'on mange. On veut juste manger. Alors oui, pain fromage vin et on parle.
Alors oui, crème au chocolat de la laitière parce que BORDEL, la journée a été dure.
Oui.

On débarrasse, on sait que demain, le premier geste du réveil ne sera pas 30 minutes de stretching postural mais un lave vaisselle à vider.
On se vautre (je cite un commentaire de l'article) dans la paresse en se collant dans le canapé.

On (je cite toujours des commentaires de l'article) fait "comme ces bonnes femmes qui n'ont le temps de rien et qui vont passer une heure sur FB ou Twitter".

OUI.
On fait un truc qui ne demande pas d'énergie.
On se met en mode "repos".
Et cette petite voix qui nous traite de feignasse, on l'a déjà en tête. Inutile de nous la balancer en pleine tronche.


Et pourtant. 
Je cours deux fois par semaine.
Je fais du vélo d'appartement si je ne peux pas aller courir, pour éviter de crier sur les mômes.
Je fais du gainage parce que ma kiné m'a expliqué que j'aurais toujours mal au dos si je ne récupérais pas un brin ma ceinture abdominale.
Je fais du sport pour moi, pour ma santé, pour pouvoir continuer à vivre sans devenir hystérique.

Mais JAMAIS, jamais, je n'oserai dire "vous pouvez si vous voulez".
C'est faux.
Le sport c'est personnel.

C'est ce que nous disons aux enfants d'ailleurs. Nous vous sortons parce que c'est notre rôle de parents. Nous allons marcher, nous allons à la piscine, nous allons nager et skier. Nous allons dehors tous les jours parce que ça fait partie de ce que nous voulons vous transmettre et que c'est important pour vous et votre santé. MAIS JAMAIS JAMAIS vous ne serez forcé de choisir une activité sportive à côté de manière obligatoire. Le sport, c'est du plaisir. Si c'est pour y aller en pleurant, en râlant et en étant malheureux, ce n'est plus du sport.


Moi aussi je veux un ventre plat. Sans cet aspect grumeleux moche que j'attrape de la main entière et qui reste là, malgré la perte de poids, malgré ce que je peux faire;
Moi aussi je veux des cuisses fuselées et pouvoir porter un mini-short sans avoir ce petit morceau de peau-grasse.

Mais c'est marrant, au delà de tout ça, une chose s'impose à moi : la réalité.

Je ne peux pas mener tout de front, je ne PEUX PAS. 
Je ne peux pas travailler, gérer mes mômes, écrire un bouquin, monter ma boîte, faire les courses et le ménage. Je ne peux pas. Et vous savez quoi? Ce n'est pas grave.




Ce qui est grave, c'est de dire aux autres : bien sûr que vous pouvez.
Non.
Faites donc. Mais foutez nous la paix.

On fait comme on peut.
Je choisis de ne pas me lever à 5h30 pour aller faire mon TBC ou tout autre challenge quotidien.
Je choisis de manger une raclette dimanche. Et une fondue mardi.
Je choisis parce que j'ai passé l'âge d'obéir aux injonctions des autres.

Et à vous lire, hier soir, à rire (j'ai ri mais ce que j'ai ri), je me suis dit que nous n'étions pas si foutues que ça, que nous n'étions pas si nulles que ça, comme si le corps parfait pouvait être, en soi, porteur d'une quelconque valeur sur ce que nous sommes.

Alors oui, son blog s'adresse aux femmes qui veulent un coaching musclé pour perdre du poids. Oui.
Mais elle a pignon sur rue et elle s'adresse a priori le matin dans une émission destinée à toutes les mamans.Elle a raison, évidemment, on n'est rien que des grosses feignasses à dire "oui j'ai des kilos de grossesse, ma dernière à deux ans".
Elle a raison. Elle est coach, c'est son métier de booster les gens, de leur crier éventuellement dessus des choses qui lui paraissent évidentes.
Les kilos de grossesse, ce n'est pas une excuse. Mais merci, les femmes mettent derrière les kilos de grossesse tout ce qui n'existait pas avant. La course permanente, le manque de sommeil, surtout le manque de sommeil. Probablement que les enfants des coachs sportifs n'ont ni reflux, ni maladie digestive, ni cauchemar. Si on était venu me dire quand Nano hurlait de douleur jusqu'à 2h du matin "bah tu peux faire des squats pendant qu'elle est dans l'écharpe" je pense que j'aurais été violente (et un brin détruite).
Ne mélangeons pas tout.

Merci Papacube (parce qu'il vaut mieux en rire nan??)


Nous ne sommes pas égales devant la maternité. Certains bébé font leur nuit directement, certains papas se lèvent toutes les nuits pour que leur chère et tendre soit reposée le matin (Coucou Georges).
Certaines femmes vont perdre du poids grâce à l'allaitement, d'autres vont en prendre.
Certaines femmes vont avoir des vergetures indélébiles et ranger les maillots, d'autres vont pouvoir arborer le bikini dès l'été suivant.



ET?
Qu'on nous laisse être, par pitié. 

Qu'on nous laisse nous plaindre un peu, sans nous dire "si tu voulais, tu pourrais, regarde les avant-après de Machine qui, après trois enfants, a un corps encore mieux qu'avant".
Tant mieux pour elle.

Je n'ai pas cette chance.
Et je suis très bien avec ce constat.
Ne pas faire de nos corps une généralité, ne pas faire de nos prises de poids un modèle applicable à tous.
Je peux me priver.
Je peux faire du sport 30 Minutes par jour, il suffirait que je ne lise plus et que je prenne une femme de ménage et/ou une aide pour faire faire les devoirs aux enfants. Ou que je mange vers 22h.
Je peux suer dans mon salon et me prendre en photo pour voir l'évolution.
Je me connais, ça durerait 5 semaines au mieux. Et je compenserais ensuite.
Adieu ventre-devenu-un-peu-mieux-et-bonjour-déprime.

Je ne critique pas celles qui le font. Tant mieux, bravo et courage.
Je ne critique pas et j'ai tenté, je l'ai le Bikini Guide mais je me suis arrêtée à la Week 4 parce que je trouvais ça un peu violent les relevers-couchers sur un périnée de maman.
J'ai tenté mais j'ai échoué.
Comme Dukan, les avant-après ne sont pas pour tout le monde.
Mais c'est l'échec dont on ne parle pas. Les réussites sont louables.
Et les autres?
Celles qui n'y arrivent pas? Celles qui se blessent (parce que les exercices sont souvent mal faits, à la maison, sans regard d'un vrai pro)? Celles qui abandonnent par manque de temps, d'énergie et de motivation? Celles qui sortent de la #team ? Elles deviennent quoi?  C'est de ça dont je parle.
De toutes celles qui osent se remettre en question à cause de ces injonctions, de ces images, de ces modes très "réseaux sociaux" d'ailleurs.
On ne devrait pas parler comme ça aux femmes. On ne devrait pas. Je vous renvoie d'ailleurs sur la superbe initiative du blog Le Corps des Femmes. De la bienveillance à l'état pur.

Je ne sais pas si c'est parce que je vieillis (si si). Ou si c'est parce qu'enfin j'ai détaché de mon corps le psychologique, je n'utilise plus mon corps comme instrument de ce que je suis mais comme partenaire de ce que je fais.

Je comprends les régimes. Vraiment. J'en ai eu besoin pour me retrouver, pour pouvoir monter des escaliers sans galérer, pour pouvoir me sentir mieux.
Mais je ne comprends pas qu'on parle comme ça aux femmes, qu'on parle comme ça aux mères.
Le poids, notre poids, fait aussi partie de ce que nous som
Il est notre histoire, il est notre vie. Personne ne peut, comme je l'ai lu, me traiter de "bonne femme vautrée dans la paresse qui n'arrive pas à faire 30 minutes de sport par jour et qui se plaint d'être grasse".



Oui, j'ai mal à mon ventre abîmé.
Oui, je voudrais bien entendu pouvoir le montrer.
Oui, ça me fait mal de voir des femmes avec un ventre parfait poser à côté d'un bébé d'à peine un an.
Oui je me projette. Oui je me dis "tu vois, tu ...".
Et je me reprends et non.
Non. Qu'on ne me dise pas "tu es une merde parce que si tu le voulais, tu pourrais y arriver".

J'ai toujours prôné la bienveillance, ça ne risque pas de s'arrêter.
Que cette brutalité s'arrête, merci.
Nous les mères, nous les pères, en avons assez.

Qu'on nous laisse nos vies, nos assiettes, nos corps, même abîmés, et nos façons de penser. 
Qu'on nous laisse juste vivre, sans nous indiquer la route.
Nous saurons très bien la trouver.

10 sept. 2015

Septembre!!


Des petites nouvelles de rentrée, puisqu’elle est passée, que j’ai réussi à remplir en quatre exemplaires les fiches sanitaires de liaison sans devenir zinzin, que j’ai accompagné une sortie piscine par -12° (j’exagère si je veux) et que j’ai accompli la performance ultime de me faire une contracture dans le dos qui me fait chialer ma race PILE avant deux courses que j’avais vraiment envie de faire : les 10km de Thonon ainsi que le Demi de Jussy. J’ai donc déclaré forfait pour les 10, histoire de me reposer un maximum pour le semi, on va croiser les doigts et les muscles. Je n’ai jamais mal nulle part (je suis une maman = la seule personne que le médecin n’a jamais pris en rendez-vous pour elle-même) mais quand j’ai mal, j’avoue, je ne suis bonne à rien (je me fais penser au Mâle d’ailleurs).
Bref, trêve de plainte.

ça se remplit...

La rentrée des nains s’est plutôt très bien passée, ils ont tous une chouette maîtresse et m’ont dit « salut Maman, à tout’ » avec le sourire. Un petit retour de tic relou pour Moyen Nain (grand spécialiste du TIC en milieu angoissant et hostile) mais qui va s’atténuer au fil des jours, je ne m’en fais pas. En attendant je me retiens de m’énerver quand il fait sa petite toux toute la journée. Nano, du haut de ses 86cm, gère plutôt carrément bien l’école, elle me fait « un gros câlin et tu fais pas la comédie Maman » quand elle me quitte devant la porte. Elle y va toute la journée, enfin je les récupère le midi sauf le jeudi (YOUHOU), histoire de pouvoir bosser une journée sans penser bouffe-horaires d’école. Nous en profitons pour nous faire notre resto en amoureux avec le Mâle, c’est un rituel pour nous, puisque nous ne pouvons pas vraiment laisser les enfants au quotidien, voilà notre moment à nous.





Côté activités, ça a été un peu la course et les « tu es SÛR que tu veux faire du FOOT HEIN ?? » et finalement oui, il veut faire du foot. Nous avons donc un Grand au roller-hockey, un Moyen au foot (mais comme dit le Mâle, il peut gueuler et courir pendant 90 minutes sans que personne ne lui dise chuuuuut) et deux filles à la danse, finalement modern jazz plutôt que classique, rapport au  tarif surtout, il faut bien le dire. Pour moi, ça sera running, j’ai repris ma licence d’athlé en espérant pouvoir être plus assidue que l’an dernier mais avouons-le, avec quatre enfants et un Mâle qui rentre parfois tard, ce n’est pas évident d’être présente aux entraînements. Même si je suis motivée. Quant à courir sur mon temps de travail, c’est quelque chose que je fais de temps en temps mais que je regrette ensuite car, encore une fois, j’ai quatre heures pour bosser (et faire tout le reste) sans les enfants dans mes journées et ça FILE un peu vite à mon goût.


Ce week-end, comme je ne cours pas mes 10km (snif), je vais pouvoir couvrir tous les bouquins des nains. J’en profite pour vous suggérer d’acheter le Kit Plio, pas parce qu’il couvre les livres seuls sans bubulles, mais parce qu’il reverse une partie de ses bénéfices à Handicap International. Comme je dis toujours, on fait par petites touches et c’est déjà ça.


BRUCE (oui je craque)

sans scotch ni ciseaux - ça vaut bien ses 5 euros


Le 20 septembre, je cours donc le Demi de Jussy avec ma frontale et mon dos réparé (on y croit) mais si vous avez envie de vous faire une course famille rigolote en Rhône Alpes, je vous signale le lancement de la Walibi Color, une course d'un kilomètre (vous pouvez donc faire un premier kilomètre en famille et continuer ensuite à faire des tours) avec musique et pluie de couleurs dans vos tronches (héhéhé). Je trouve l'idée plutôt rigolote, d'autant que l'inscription à la course du matin (8h30 coucou les lève-tôts) vous offre ensuite l'accès au parc pour l'après-midi. Si vous voulez en savoir plus, c'est sur le site de Walibi, si je n'avais pas eu mon semi, je crois bien que j'aurais été courir (et me faire bombarder) avec les nains qui réclament de plus en plus de participer aux petites courses avec nous.



Le site que je lance, Hello-Famille, a pris du retard. Une création de site internet, c’est comme des travaux : on sait quand ça commence, on ne sait pas quand ça se termine. Mais ça sera bientôt en ligne, promis et nous travaillons d’arrache-pied pour pouvoir vous proposer rapidement des tests-vacances plutôt chouettes. C’est difficile, je ne vous le cache pas, de monter sa boîte avec quatre enfants en bas-âge, mais je crois que j’ai un soutien de votre part et de la part des partenaires qui me booste plus que jamais. Encore un grand merci d’ailleurs pour votre engouement, vous êtes près de 3000 à me suivre sur FB sur ce projet,  c’est ce qui me porte en ce moment, j’avoue.

Grand Nain expliquant aux autres qu'il y a des types qui pédalent pour faire monter le funiculaire (ce petit ira loin côté humour)


Bientôt mon anniversaire, comme j’aime à le répéter, depuis que j’ai des enfants je ne sais plus vraiment quel âge j’ai. J’aurais 34 ans cette année (laissez-moi recompter mais oui) et peut être le cran de terminer mon roman déjà entamé, je le souhaite mais j’ai l’impression qu’on ne peut pas faire mille choses. Step by Step, Little by Little, plus je grandis plus j’apprends la patience, ça sent bon la sagesse tout ça non ?

En parlant de sagesse, j’ai décidé de boucler les partenariats que j’avais mis en place avant les vacances et puis d’arrêter ou en tout cas de réduire très fortement. D’une parce que, je vais être très franche avec vous, je commence à saturer de cette blogosphère « produit » catalogue avec des marques qui se positionnent sur n’importe quel blog portant le nom de « Maman Pouêt Pouêt » (je dis volontairement n’importe quoi) sans prendre le temps de regarder un peu à qui elles s’adressent. Je manque cruellement de temps alors je rogne sur ce qui m’en fait perdre : les partenariats. Des heures d’écriture + souvent des concours à mettre en place, voilà ça sera quasiment terminé ici, je continuerais à vous proposer des petites choses mais triées sur le volet. Je boucle tous mes partenariats cette semaine en lançant The Last Week et ensuite, ça sera du « de temps en temps » et des engagements plus personnels. J’ai envie de croire que la blogosphère peut revenir à ses essentiels = l’écriture. Après, ne soyons pas débiles, je continuerai à faire du sponso pour pouvoir acheter le tome 29 de la Cabane Magique (on ne s’en sortira pas) mais ça sera vraiment à minima.
Et je déléguerai certains projets qui me paraissent novateurs à des lectrices comme le test en cours de la robe de portage Trois Plumes par une de mes lectrices, avec son adorable petit nain-testeur de 2 mois.
mode choupi activé




De ce fait, j’ai le plaisir de vous présenter un des derniers projets que je soutiens, parce qu’il s’agit d’une création française, d’une start-up (et je suis à FOND dans l’empathie avec les start-up) qui nous change des gros mastodontes de la puériculture. Pas que je sois contre hein, mais pareil, je commence à saturer un peu de ces gros rouleaux compresseurs qui font de la poussette à 1000 euros un MUST. Ici on est sur du petit objet connecté ultra choupi (oui, c’est un Hibou du coup je suis évidemment de parti pris) qui NON, ne délivre pas d’ondes nocives sur ton petit nain mais qui OUI, propose plein de petites choses pour aider au sommeil nainesque (tu comprends pourquoi j’ai été conquise ?). Je vous en parle plus longuement avec un petit test produit et surtout une présentation vidéo, mais voilà, c’est un concept qui me plaît, qui est utile et qui, de mon côté, marche grandement sur Nano et son sommeil à la con. En attendant, vous pouvez découvrir le concept sur leur site et J'aimer leur page Facebook (il y a aura des préventes et surtout des réductions et concours).

  



Je n’ai pas parlé des bouquins des copains cette année par manque cruel de temps et pourtant il y en a eu des biens. J’avoue, j’avais commencé des articles pour vous les présenter mais purée, je ne sais pas vous mais j’ai l’impression qu’à peine assise pour travailler il me faut me relever.  Du coup, voilà en image mes lectures « copains » appréciés de cette année (et surtout des vacances, disons-le franchement).



Le bouquin de Virginie, Le Premier Jour du reste de ma vie,  je ne le présente plus. Au-delà de l’histoire, qui plaît ou qui ne plaît pas, selon votre style et selon vos goûts littéraires, est pour moi le symbole du « on peut ». Même si c’est dur, même si parfois les gens ont du mal à penser qu’une blogueuse peut écrire autre chose que des articles courts sur un support informatique. On peut. Virginie le prouve (et va le prouver de nouveau), on peut être blogueuse et écrire un roman, qui plaît, qui se déguste, qui croque des personnages adorables et drôles. Et qui me donne, de manière toute personnelle, une force incroyable pour continuer à écrire.



   

Le bouquin de Benjamin, le Journal de moi papa, résonne en moi de manière toute particulière car je vais être tata. Ouaip. Et je peux vous dire que ça m’a drôlement émue d’aller acheter le livre de Benjamin pour mon petit frère (oui j’allais tout de même pas lui filer mon-mien avec la dédicace). De mon temps (oui ma bonne dame) il n’y avait pas de bouquins vraiment chouettes pour les papas. J’avais acheté le livre de Fabrice Florent mais c’était plutôt du récit perso qui ne permettait pas forcément de s’identifier. Là, on est sur du déroulement de grossesse et de naissance (et petite enfance) qui est véritablement proche du réel de manière générale. Les questions des papas, les façons de réagir, des explications claires, des astuces, etc.. Rien à redire, vraiment, je pense que c’est un excellent cadeau à faire à un futur papa, et j’étais (je le répète mais je m’en fous) super émue de le faire.

 

Le tome 2 de "Je veux un bébé", l'échelle de Richter, est vraiment super. J'ai encore plus aimé que le premier (c'est dire), peut être parce que ces moments-là me touchent plus, je ne sais pas. Il est vraiment bon, bien vu, certaines pages m'ont fait pleurer de rire, et d'autres pleurer tout court. Un mélange sensé, une belle BD, sincèrement, bravo Juliette.




Et mon petit dernier, très "maman de famille nombreuse" qui est : La vie trépidante de Brigitte Tornade, mise en images par Astrid M que j'adore. J'ai ri, beaucoup, je m'y suis retrouvée pas mal. Un moment de détente intelligent, bien vu et surtout terriblement vrai. Pour les multipares (et les autres), c'est un régal.






En parlant de livre, mon premier livre est épuisé, je l’avais notifié sur ma page Facebook, mais comme il m’en restait un petit stock (oui je suis cette débile qui achète ces propres livres pour la postérité), je les ai mis en vente via ce site à 14 euros avec dédicace et compagnie. J’avais mis 13 euros mais j’avais mal calculé les FDP donc pardon mais j’ai remonté d’un euro (sinon bon, je peux renoncer au tome 30 de la Cabane Magique). Par contre ne soyez pas pressés, j’en ai 40 à écrire ce ouikend donc je fais au mieux. Et c’est Grand Nain qui met dans les enveloppes.





• Côté représentation mondaine, je serai à la Conférence Marketing With Mums le 1er octobre à Paris, en tant qu'intervenante sur une table ronde. Je crois d'ailleurs que ça sera ma seule apparition cette année, Paris devient lointain et les bonnes occasions d'intervenir se font de plus en plus rares ;)




 




Voilà les nouvelles, les chambres ont été rangées mais c’est de nouveau le bordel partout, je marche sur des bébés Sylvanias ou sur des sabres lasers légos, je crise de temps à autre pour les traces de dentifrice sur le lavabo ou pour les petits pieds humides dans le couloir qui mène aux chambres. Je les retrouve en train de se tabasser à coup d’épée en bois puis tous dans la cabane (sous la table de la salle à manger > genre on a une salle à manger – en vrai la table est dans le salon car cuisine trop petite) en train de jouer au grand restaurant. Les Moyens sont griffés (il faut que je fasse les ongles à Nano) mais trouvent leur petite sœur  « un peu chiante mais quand même mignonne » et lui font jouer le rôle du chien-chien en alternance avec celui de Mélodie, petit bébé d’Ariel la sirène (le miracle des suites minables des dessins animés de Disney – ne tombez jamais là-dedans).
Nous avons été nous baigner, profiter un peu des derniers rayons chauds, nous avons marché, beaucoup déjà, avant de ré-enfiler les doudounes et les skis.


mioume

Je me suis découvert une nouvelle passion qui ne va pas durer : le magasine de cuisine. Du coup on mange bien, on mange bon, on prend des kilos (d’autant qu’avec mon dos je suis au repos) mais ça prend du temps et c’est dommage. Côté mag, j’avoue que le Vital est plutôt joli et les recettes sont fastouches (majoritairement) mais c’est tout de même moins bon que le Saveurs (il faut le dire). Bah de toute façon, Vital c’est un peu le truc « ni fait ni à faire », comme leur Vital Mag pour le sport, c’est un peu du Biba version sport, huhuh la brassière rose et des zooms sur des sports inconnus que tu ne peux faire que dans des salles parisiennes aux prix prohibitifs (oui je râle province si je veux).




Je crois que je vais m’arrêter là pour les nouvelles, le parent n’a pas de temps. La Last Week, pleine de petits cadeaux chouettes, sera lancée lorsque j’aurais retrouvé une connexion internet digne de ce nom. D’ici là, je vous souhaite de bonnes nuits, des moments de sérénité et du silence (nan, là je vais trop loin).



7 sept. 2015

Tu veux un Patch de Baab's (gné?)

Je travaille avec les Babilleuses depuis fort fort longtemps (la référence à Shrek ne vous aura pas échappé, public avide de dessins animés de grande qualité).

Parce que les Babilleuses sont clairement les spécialistes du coussin de maternité et d'allaitement (et du coussin de lecture). Parce que la fabrication est française (et que ça, c'est important).
Et aussi parce que les coussins ont de magnifiques couleurs et qu'on peut faire broder un truc dessus genre "Bébé hibou - bébé relou" pour une naissance par exemple. Le coussin d'allaitement personnalisable, ça me plaît. J'aurais pu ainsi faire graver le mien à mon petit nom et éviter les vols en tout genre (car oui, le Mâle adore voler le coussin, c'est un fait et je ne vous parle pas des nains).


genre il donne le biberon et PAF ensuite il VOLE le coussin (on le SAIT)


En plus Madame Babilleuse est adorable, un brin zinzin et c'est comme ça que j'ai retrouvé dans mon salon des Patapoufs, autrement appelés pour de vrai les Patch de Baab's.
Je vous vois froncer les sourcils en vous disant "elle a craqué la pauvre".
Certes.

Les Patch de Baab's ce sont des coussins qui se zippent entre eux.
Qui sont INDESTRUCTIBLES (enfin franchement résistants à pas mal de choses).
Qui peuvent être posé dedans ton salon ou dehors sur l'herbe. Intérieur/extérieur, pour un fessier adulte ou un fessier nainesque, pour te vautrer comme une loque ou pour bouquiner de manière classe sur ta terrasse.

Pour la plage (si tu pars avec un semi-remorque).


c'est possible à la plage (le semi-remorque est garé au dessus)


Pour le canapé (si tu veux faire une cabane).

Pour une salle de jeux, pour un poussette-café, pour un coin banquette-repos.






Ici, j'en ai quatre (qui a dit comme les nains??) que je zippe ou non, selon les envies.
Grand Nain a décrété que c'étaient les SIENS puisqu'il bouquine dedans la majorité du temps.

il fait du tricotin dessus (ce môme m'épate, il a presque bouclé mon écharpe)

Mais Nano pense que ce sont des oreillers de princesse (rapport au rose) et les embarque régulièrement dans sa chambre (oui, elle tracte le tout).

c'est MA lit (oui quelques difficultés langagières encore)

On peut donc les zipper (même un nain sait le faire) ou les utiliser à l'unité, sur un siège ou juste par terre devant la table basse pour manger des sushis (ça sent le vécu).

Concrètement c'est comment ?







Le Pouf Patapouf mesure 69cm sur 69 cm (donc un peu plus gros qu'un oreiller) et c'est composé d'un coussin + d'une housse.

Le coussin qui peut être soit
- rempli de bibilles en polystyrène (vous connaissez non?)
- rempli de bibilles en écographite (comme les crayons de papier) bien plus écolo que le polystyrène mais donc un brin plus cher.
- juste un de vos oreillers pour un coussin plus mou que les deux précédents.

Pour en savoir plus sur les différents remplissages, il faut aller par ici. Personnellement les miens sont en graphite et je trouve que c'est très très agréable, ça ne fait pas du tout le même effet que du polystyèrene. Même mon cher Papa, qui a un Fat Boy, a trouvé que la sensation était bien plus agréable (moins dure et plus adaptable au corps qui se vautre).


Autour de ce coussin, on ajoute une housse en  DRALON ökotex de super qualité (en gros c'est épais mais pas rêche et loin de l'aspect un peu plastique qu'on peut retrouver chez des concurrents genre Fat Boy où tu glisses)  qu'on ne peut pas déchirer et qui, pour l'avoir utilisé près de trois mois, ne montre aucun signe de faiblesse (tant au niveau du tissu que du coloris). Elle est déperlante (mais pas aquatique hein, ça ne se jette pas dans une piscine) donc peut supporter un verre d'eau renversé par inadvertance par un nain, ou encore une petite bruine.


oups, par inadvertance!


Elle est épaisse mais laisse passer l'air donc ne sentira jamais le moisi-pourri. Et surtout, elle se LAVE, ce qui est très appréciable quand on a du nain chez soi.

Notons que tout se lave d'ailleurs (même le nain vautré dessus).




Côté coloris, vous allez voir, c'est du bonheur, on peut choisir du ROSE (dit Nano), du rayé, du rouge, du gris, enfin tout plein de couleurs qui feront top design dans ton salon.


Si vous voulez en savoir plus sur ces produits, je vous laisse regarder la très chouette vidéo qui montre comment cela fonctionne par ici et je vous laisse la page Facebook du Patch de Baab's par là (il y a souvent des réductions sur des modèles en pré-commande).






qui ne sait pas retourner ses photos??? 



Comme Madame Babilleuse est méga zinzin et super adorable, elle a décidé de faire un joli cadeau à un d'entre vous : elle vous offre 1 Patch en polystyrène + 2 en écographite + juste une housse pour que vous puissiez y glisser un oreiller. SOIT 4 PATCHS BAAB'S pour mettre où vous voulez. Avec les coloris que vous souhaitez.

Je sais que la marque Les Babilleuses préfère éviter les partenariats blogs et je remercie donc beaucoup la directrice qui a fait un joli geste pour moi et pour vous. Merci merci courbettes et galipettes.


Je vous laisse jouer via ce formulaire (n'oubliez pas votre mail ou un pseudo que je puisse vous contacter) et "Les Babilleuses" prendra directement contact avec la/le gagnant(e) le 20 septembre, date de la fin du petit partenariat Mamanstestent/Baab's.



2 sept. 2015

10 excellentes raisons pour lesquelles je suis en retard le matin...

Hier matin c'était la rentrée. Il fallait arriver à 8h45.
BON.

Je suis arrivée à l'heure, un peu suante mais à l'heure. Avec Nano dans les bras, ma robe un brin froissée, les cheveux en vrac dans une pince accrochée à la dernière minute, des sacs sur le dos (coucou le Baudet) mais à l'heure.

Ce matin, on a réitéré l'exploit (sous vos applaudissements) mais je crains de ne pas être capable d'être à l'heure (et quand je dis à l'heure, je veux dire EN AVANCE - oui oui vous avez bien lu) toute l'année. 

Attention, nous habitons à 5 minutes à pied de l'école ce qui nous permet de ne pas être trop en retard, genre "la sonnette de la honte" (l'école est fermée, il faut sonner), mais j'avoue que nous sommes souvent ric-rac. Genre ça sonne en primaire et je cours pour que l'ATSEM ne ferme pas la porte avant que je ne sois sortie de la maternelle. 

Je sais que je ne suis pas la seule, d'ailleurs les plus belles amitiés naissent entre les parents tardifs, la connivence nous lie et bien souvent, lorsqu'on se croise, on pense "ouf, elle est là, je ne suis pas la seule, je ne suis pas pire".

Evidemment, les nains m'expliquent "qu'avec Papa, on est TOUJOURS à l'heure et même en avance, l'école n'est même pas ouverte". Gnagnagna. Le Mâle ne les emmène pas TOUS les matins ni TOUS les midis. Faut pas déconner, si ça n'était qu'une fois de temps en temps, moi aussi je serais à l'heure. Non, là c'est tous les jours, et de ce fait, j'estime avoir le droit à une marge d'erreur horaire. 

D'autant que j'ai souvent une excellente excuse pour expliquer ce léger retard.
J'en ai sélectionné 10 parmi les plus fréquentes (je SAIS que tu n'as pas le temps d'en lire plus, parent-lecteur, puisqu'il te reste environ 2830 feuilles de renseignements à remplir pour demain, le numéro et l'adresse de ton centre d'assurance scolaire à retrouver AINSI que la date de leur dernier rappel anti-tétanique).




Voilà donc 10 excellentes (oui je pèse mes mots) raisons pour lesquelles il m'arrive, PARFOIS, de ne pas être en avance à l'école (j'enrobe mais parce que le Mâle va me lire).



1. Le "JE SUIS LAAAAARGE"

J'avoue c'est la principale raison de mes retards. Je suis laaaaaaaaarge alors du coup je mate les vente-privée en me faisant un deuxième café. C'est qu'il y en a pas mal finalement. Et puis il faut répondre aux mails aussi mais ça va parce que je suis laaaaarge. 
Pareil pour le muesli, je prends mon temps de le déguster.
Je suis laaaaaarge alors j'ai même le temps de lancer une lessive en fait. Ils jouent bien, oui ils sont encore en pyjamas mais puisque je suis laaaaarge, inutile de les presser. Si c'est pour attendre comme des potiches devant l'école, c'est pas la peine non plus hein?

Je suis tellement large que je me lave la tronche au gel nettoyant et que je me maquille. Ah tiens, ces cheveux méritent un coup de lisseur. Aaaaah, si je me bouquinais un ou deux chapitres de mon polar addictif? 

Bref, je suis super laaaaarge mais lorsqu'arrive 8h15 et qu'on doit être partis dans 10 MINUTES MAXIMUM LES PETITS GARS, c'est évidemment sur les marioles que je m'énerve. Je leur demande de s'habiller et plus vite que ça, ça fait vingt fois que je le dis (mytho). 

Du coup, bon, on est un peu limite, j'ai eu chaud, je me suis énervée (pas après la bonne personne) et je me promets de ne lire qu'un seul chapitre demain.


2. Le "C'est MOUA SEUL"

Il faut le dire, le MOUA SEUL est très très pratique. Lorsque l'enfant a 4 ans ou presque.
Parce qu'avant, HEU, comment dire....c'est un peu relou-long.
Nano veut faire SEULE mais peine à enfiler une jamble de son leggings. Enfin elle l'enfile à l'envers et HURLE dès que je tente une approche bienveillante : "NON C'EST MOUA J'A DIT".

Parfait. Je tourne autour d'elle comme un fauve en cage, rapport aux minutes qui défilent, aux grands qui sont prêts et qui aimeraient bien qu'on avance, rapport au fait que je la vois aussi mettre le bras dans l'encolure du tee-shirt et qu'elle va probablement re-hurler parce qu'elle a la tête coincée. 

Au final je lui demande de m'appeler si elle a besoin d'aide.
Elle me répond "non c'est MOUA".
Je me barre en rouspétant (oui je rouspète pas mal le matin) qu'on va être à la bourre bordayl.
Elle me rappelle "BESOIN d'AIDE" et on boucle l'habillage avec 10 minutes de plus au compteur. 

Mais elle apprend à être autonome et ça, ça n'a pas de prix (phrase prononcée avec un ton émerveillé de mère parfaite et bienveillante qui se lève 20 minutes plus tôt le matin pour être prête quand ses petits poussins se lèvent = pas moi).





3. L'intello qui bouquine/ les zinzins qui entament une partie de Monopoly Junior à 8h02

Sur les quatre enfants, TOUS ont ce gêne du "si on jouait bien mignonnement PILE quand il ne faut pas". Enfin je suppose que les vôtres aussi sont comme ça (dites moi oui ça me rassurerait).
Ils jouent comme des petits amours le matin, en pyjama, avec voix gentille entre eux (et pas poissonnière qui réclame son héritage à la case 2 de la Bonne Paye).
Ils jouent ou ils bouquinent, Picsou Géant dans la cuisine ou sur le canapé. 

De ce fait, je suis prise entre deux injonctions totalement paradoxales : 

- Ils jouent bien et je suis LAAAAAARGE (voir 1) donc laissons-les encore un peu.
- Il faut quand même qu'ils s'habillent donc je passe dans le couloir et leur dit d'une voix peu motivée "les cocos, il faudra songer à s'habiller". 

Dans les deux cas, rien ne se passe, les habits ne sont pas enfilés et je suis ENSUITE obligée de crier pour qu'ils se bougent les fesses (d'autant que ça fait trois fois que je passe leur dire qu'il faut y aller - HUM Maman Mauvaise Foi).

4. L'envie de pipi/caca une fois la porte fermée (marchait auparavant avec la couche moisie)

Nous sommes dans le couloir de l'entrée, nous passons la porte, je retourne récupérer les cartables oubliés devant la porte des toilettes (leur place quoi). J'éteins une lumière, puis deux en gueulant "Hé Ho on bosse pas chez EDF" (plus pour la forme que pour le fond).
Je shoote dans les baskets du Mâle un peu violemment (oui bon, il n'a qu'à ranger ses baskets comme tous les êtres vivants dans cette maison s'il ne veut pas qu'il leur arrive malheur).

Je prends mes clés, je demande "YA ENCORE QUELQU'UN???" alors que j'ai quatre têtes de nains derrière moi (acquis de conscience, je fais la même chose en bagnole). Je vois le chien (et sa collerette de la honte actuelle) sortir en me raclant le mollet (nu car il fait encore chaud à Thonon), je HURLE parce que cette putain de collerette fait super mal.

Je ferme la porte. Je soupire. Je range les clés dans mon sac à nain. 
ET là...

- J'ai pas fait pipi. 
- Tu feras à l'école.
- Nan nan c'est pressé et les toilettes à l'école c'est dégueulasse et puis ya pas de verrou et puis Tony il secoue les portes et puis...
- VASI dépêche toi je te jure si on arrive en retard à cause d'un pipi alors que ça fait juste 3h (j'exagère si je veux) que tu bouquine ton PICSOU ça va aller mal. 

Oui je m'énerve le matin.
Si ce n'est pas le grand c'est la petite. Qui a envie de faire caca. Comme elle a deux ans et demi, on ne prend pas de risque et nous voilà tous à attendre la divine crotte de sa Majesté qui bouquine son Tchoupi sur le pot pendant que les minutes défilent. 

(et je n'ai plus le plaisir de renifler une couche moisie une fois la petite engoncée dans un manteau + bottes de neige fourrées j'avoue).



5. Le vêtement (ou autre) mystère disparu dans les profondeurs abyssales du bac à linge

Le truc indispensable qu'il lui faut absolument.
Sinon?
Sinon lèvres qui tremblent, larmes qui pointent et matinée difficile à venir.
Il suffit qu'on égare le tee-shirt Star Wars ou la trousse de billes. Qu'il ne trouve plus la loupe à insectes qu'il devait montrer à ses potes. Et soudain c'est le DRAME. 

Il boude (relou) ou s'énerve en accusant n'importe lequel de ses congénères "C'est TOUA qui l'a pris je SAIS".
Bien entendu. On a volé ta loupe à insectes, c'est tellement un truc génial de regarder les insectes dégueulasses en GROS".

Mais évidemment Maman trouve. Toujours ou presque.
C'est comme avec ce pauvre Mâle qui ne trouve JAMAIS de paire de chaussettes propre. Il suffit de chercher. Qui disait "Rien n'est véritablement perdu tant que Maman n'a pas cherché?".


6. LE LIVRE qu'on veut montrer à la maîtresse

Dans le même genre, j'ai nommé LE PUTAIN DE LIVRE qu'on veut montrer à la maîtresse. Et dont la maîtresse se fiche royalement (je le sais, j'en suis).
Le livre qu'on a croisé cinquante trois fois en deux jours, dans lequel on a trébuché, qu'on a ramassé dix fois en rouspétant (toujours) pour finir par le ranger. 

Mais où?? Là est la question. Et évidemment, en veste et pourvue d'un sac à nain, on cherche dans la bibliothèque tout en transpirant ardamment tandis que la petite victime chouine "on le retrouvera jamaiiiiiis".

Je tente un "on lui emmène cet aprem sinon et je passe ma matinée de boulot à le chercher si tu veux?"

Mais "Noooooooooon (bouhouhouhou), Maîtresse a dit qu'on pouvait que le ramener le matin".

Bref, on le retrouve bien rangé dans la bibliothèque (mais la tranche à l'envers) et on est en retard. Pour la bonne cause. 


7. L'aléa climatique

Option 1 : il devait faire beau selon votre appli météo hasardeuse et aléatoire. De ce fait les enfants sont en sandales et shorts, un petit sweat est noué autour de la taille. C'est couvert dehors. Mais PILE quand vous sortez, c'est le déluge. Le parapluie est on ne sait où (il a servi de support à un pestacle de Mary Poppins très récemment). Les bottes sont couvertes de terre, souvenir poignant d'une balade en forêt. Les Kway sont en train de moisir au fond d'un sac. Ils ne sont pas en sucre si?


Option 2 : votre appli météo vous annonce de la pluie torrentielle toute la journée. OK. Bottes à aller rechercher au fond du cagibi dans le sac BOTTES (coincé derrière le sac PANTALONS DE SKI). 
Kway à retrouver en boule au fond du sac MANTEAUX (sous les manteaux d'hiver Oh que c'est logique). Et quand vous sortez, un peu en retard mais pas trop du fait de cet harnachement de tous les nains > il fait un grand soleil RADIEUX et ils pleurent qu'ils ont déjà trop chaud.
Reste à savoir où vous avez rangé le sac CASQUETTES dans le cagibi.



8. La crise de la Fashionnista

J'aurais pu dire Fashionnisto. Que ce soit mes garçons ou mes filles, il y a toujours le fashion faux pas qui les guette.
Elle veut la "robe chic" ou la robe "mais si tu sais la robe avec les couleurs là".
Il veut le tee-shirt poisson et pleure en apprenant que je l'ai donné à un copain "mais enfin chéri c'était du 5 ans et tu mets du 8 ans". 
Elle veut LA ZOLIE ROBE et vous devez lui présenter, telle une vendeuse du Comptoir des Cotonniers, l'intégralité de l'armoire devant sa petite moue boudeuse de modeuse qui dit "Nan, pas ça".
Il hésite (le PIRE) entre ce sweat et l'autre.
Change d'avis trois fois et jette par terre ce qui ne convient pas. Il a raison, la bonne (moi) ramassera. 
Elle veut mettre ses ballerines Chat sauf que j'ai commandé une taille plus grande (prévoyante) et qu'elle les perd. Mais c'est pas grave, elle va brailler puisqu'elle veut mettre ses ballerines CHAT.


9. Le pote PILE juste avant l'école

Je plaide coupable.
Mais je croise souvent une maman ou un papa que je connais.
On papote, on s'extasie sur le nouveau bébé tout mignon choupi. On blague sur le fait que "ahahah non pas de 5ème" (d'ailleurs ça ne me fait pas trop rire).
Les enfants me tirent par le bras mais je tiens bon.
Evidemment après il faut courir, envoyer des bisous et ne pas oser dire "nan c'est ma faute, je discutais avec Machin". 


10. Le truc que même avec plein de bonne volonté, on aurait pas pu prévoir. 

Marche avec la roue de la poussette qui tout d'un coup, par l'action de l'Esprit du Retard-de-Merde, se déclipse de son petit truc en métal et roule tout du long dans l'entrée de l'immeuble (ou PIRE, 150 mètres après l'immeuble, en pleine rue). 
Marche aussi avec l'enfant qui se dégueule dessus dans la rue (il geignait qu'il avait mal au ventre depuis 7h30, en fait c'était pas du chiqué dites donc).
Je fais rentrer là dedans tous les bouchons improbables (oui bon, moi je monte à pied mais quand même) ou l'ascenseur qui s'arrête à tous les étages parce qu'un sale nain (pas le nôtre, les nôtres sont bien elevés et n'appuient JAMAIS trente fois sur le bouton ré-ouverture des portes alors qu'on est pressés) aura appuyé sur 1/2/3/4/5 (autant de boutons que d'étages).


D'ailleurs pardon mais si je veux avoir le temps d'aller chercher un petit goûter et de ne pas arriver TROP en retard à la sortie des classes, il faut que je file....


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