On n'y pense pas vraiment mais petit à petit, on devient quelqu'un d'autre.
Petit à petit, ce qui était exceptionnel devient routinier, ce qui pouvait paraître angoissant devient juste une banalité...
J'avais peur.
De rester seule avec mon bébé et de ne pas savoir m'en occuper.
De lui donner le bain et de le lâcher.
D'être en tête à tête avec un nourrisson de 3 mois et de m'ennuyer.
De le laisser jouer seul. Alors je le regardais.
En me demandant tristement si c'était ça être parent.
Est-ce que c'était ça?
De rester seule avec mon bébé et de ne pas savoir m'en occuper.
De lui donner le bain et de le lâcher.
D'être en tête à tête avec un nourrisson de 3 mois et de m'ennuyer.
De le laisser jouer seul. Alors je le regardais.
En me demandant tristement si c'était ça être parent.
Est-ce que c'était ça?
J'attendais, assise par terre sur le tapis, à tendre des cubes à un petit.
J'attendais, culpabilisant à chaque fois que je m'imaginais faire autre chose que de m'occuper de lui.
Je me disais "il faut faire un truc pour l'éveiller, prends donc un imaginer, mets lui un CD".
J'attendais, culpabilisant à chaque fois que je m'imaginais faire autre chose que de m'occuper de lui.
Je me disais "il faut faire un truc pour l'éveiller, prends donc un imaginer, mets lui un CD".
J'avais la trouille de tout rater. J'avais peur de vivre ma vie de mère d'une mauvaise façon.
Tout est comme ça pour les premières fois.
J'avais l'impression qu'une matinée seule avec les enfants était un tunnel sans fin. Je me demandais ce que j'allais faire, pour les occuper, pour ne pas me laisser déborder, pour les amuser, pour que surtout, surtout, ils ne me sentent pas dépassée.
J'avais l'impression qu'une matinée seule avec les enfants était un tunnel sans fin. Je me demandais ce que j'allais faire, pour les occuper, pour ne pas me laisser déborder, pour les amuser, pour que surtout, surtout, ils ne me sentent pas dépassée.
Cela ne fait pas si longtemps que je ne pense plus comme ça.
Cela ne fait pas si longtemps que je m'autorise aussi à être moi.
A prendre un bouquin et à me poser dix minutes (ne rêvez-pas, cela n'arrive pas très souvent).
A leur dire "laissez-moi un peu, allez jouer tous les quatre" (sans vous étriper).
Cela ne fait pas si longtemps que je m'autorise aussi à être moi.
A prendre un bouquin et à me poser dix minutes (ne rêvez-pas, cela n'arrive pas très souvent).
A leur dire "laissez-moi un peu, allez jouer tous les quatre" (sans vous étriper).
De sortir au parc sans stress. De marcher avec eux sans but. De parler sans me forcer.
De ne rien faire, forcément. Ou de faire, mais juste pour le plaisir.
Ce n'est pas évident de prendre l'habitude d'être mère.
De faire avec eux comme s'ils avaient toujours été là.
De ne plus avoir peur.
De faire avec eux comme s'ils avaient toujours été là.
De ne plus avoir peur.
De se lever la nuit sans avoir envie de pleurer (ça m'arrive encore), de recoucher, de cajoler, de chasser les cauchemars. De le faire dix, mille fois d'affilée. Sans flancher.
De ne plus avoir la nostalgie de la vie d'avant tout simplement parce qu'on l'a presque oubliée, parce qu'on peine à la toucher du doigt, à retrouver les sensations, à savoir ce que signifie d'être seule, d'être juste pour soi.
J'ai pris l'habitude d'être mère.
De vivre avec eux en étant moi.
De me laisser être moi tout en veillant sur eux.
C'est étrange comme on se construit. En hésitant, en tâtonnant, en ne sachant jamais vraiment si c'était ça qu'on devait faire. C'est très drôle de voir comment on devient et que les choses qui nous manquent ne sont jamais bien loin.
Je me regarde de haut, je regarde le temps qu'il m'a fallu pour être mère de ces quatre mariolos sans flancher de trop. J'ai pris l'habitude de ce que ma vie est. Des nuits hachées menues, des soirées à se dire qu'on n'a pas l'énergie, des virées sans eux pour se retrouver et des projets à deux pour ne pas s'oublier. J'ai pris le pli de mes devoirs, je suis un parent maintenant. C'est drôle mais il m'aura fallu du temps pour le dire, je suis parent.
Je suis de l'autre côté.
Je n'ai plus trop la trouille d'être ce que je suis, et pourtant je me retourne et je me dis que ce chemin parcouru n'est pas fini. Qu'à chaque moment de leur vie il faudra reprendre d'autres réflexes, d'autres mots, d'autres attitudes et d'autres gestes.
Qu'il faudra alors continuer à prendre l'habitude d'être leur mère, jour après jour, nuit après nuit.
De ne plus avoir la nostalgie de la vie d'avant tout simplement parce qu'on l'a presque oubliée, parce qu'on peine à la toucher du doigt, à retrouver les sensations, à savoir ce que signifie d'être seule, d'être juste pour soi.
J'ai pris l'habitude d'être mère.
De vivre avec eux en étant moi.
De me laisser être moi tout en veillant sur eux.
C'est étrange comme on se construit. En hésitant, en tâtonnant, en ne sachant jamais vraiment si c'était ça qu'on devait faire. C'est très drôle de voir comment on devient et que les choses qui nous manquent ne sont jamais bien loin.
Je me regarde de haut, je regarde le temps qu'il m'a fallu pour être mère de ces quatre mariolos sans flancher de trop. J'ai pris l'habitude de ce que ma vie est. Des nuits hachées menues, des soirées à se dire qu'on n'a pas l'énergie, des virées sans eux pour se retrouver et des projets à deux pour ne pas s'oublier. J'ai pris le pli de mes devoirs, je suis un parent maintenant. C'est drôle mais il m'aura fallu du temps pour le dire, je suis parent.
Je suis de l'autre côté.
Je n'ai plus trop la trouille d'être ce que je suis, et pourtant je me retourne et je me dis que ce chemin parcouru n'est pas fini. Qu'à chaque moment de leur vie il faudra reprendre d'autres réflexes, d'autres mots, d'autres attitudes et d'autres gestes.
Qu'il faudra alors continuer à prendre l'habitude d'être leur mère, jour après jour, nuit après nuit.
Mon premier commentaire je pense... Pourtant longtemps que je te lis...
RépondreSupprimerMais cet article me touche particulièrement... L'impression que tu parles à travers moi.
merci...
Claire
Merci pour ces mots, apaisants, décomplexant.
RépondreSupprimerMerci beaucoup pour ces mots. Décomplexants, comme le dit Isa, alors que je vis mes premières semaines de parent et que je tatônne beaucoup, que je me demande si je fais bien, que j'ai envie de pleurer la nuit (d'ailleurs, souvent, je fini par pleurer). Merci Marie !
RépondreSupprimerAu top Marie comme d'habitude !
RépondreSupprimerMerci pour ces mots. Si vrais pour le passé, et tout autant pour l'avenir, pour moi qui apprends désormais à être mère d'un ado. Et ma foi j'ai autant peur de mal faire que pour ses premiers bains!
RépondreSupprimerMoi aussi je dis merci. Deux enfants de trois ans et un an et en ce moment j'ai eu mal beaucoup de mal, je me sens dépassée.
RépondreSupprimerAlors là je te lis et je me dis que j'y arriverai aussi que ça viendra
Bref c'est tombé au bon moment. Ça ne sort pas totalement la tête de l'eau mais ça fait du bien
Bisous tout doux
le passage de un à deux c'est très dur. Vraiment.
SupprimerMais on s'en sort hein; promis juré.
Bisous bisous
:) merci Marie
Supprimer:) merci Marie
SupprimerMes enfants ont le même écart d'âge et les premières année sont dures.. Ils ont maintenant deux et quatre ans, et ça va déjà mieux 😊 quand la parole vient au deuxième et qu'ils arrivent à se comprendre, l'atmosphère se détend...
SupprimerMarie, je te lis depuis ma première grossesse, tu tapes toujours juste et je suis une lectrice fan... Je te souhaite une nouvelle année pleine de bonheur...
J'ai toujours rêvé de 4 enfants, puis j'ai eu mes deux filles avec 19 mois d'écart, et là je crois que malgré moi je vais m'arrêter à 2... Mais quand je lis ça "le passage de 1 à 2 est vraiment difficile" ça me donne un petit espoir pour la suite.. Merci pour ces beaux articles!
SupprimerJe confirme pour le passage de un à deux. Deux ans d écart c était trop difficile. et puis j'ai découvert le blog de Marie et ses nains. ça m à beaucoup aidé et même un peu grâce à elle j ai fait le troisième deux ans plus tard. Merci à Marie P. Et aux commentaires des followers. ce blog est génial
SupprimerAh, quel bel article ! Et quelle douceur et tendresse là-dedans :-)
RépondreSupprimerPatricia
Je crois qu'il m'a fallu 3 ans et le début du 2eme congé mat' pour être moi en étant mère et me faire confiance. Bien-sûr les doutes et l'envie de bien faire ne nous quitteront jamais. Marie j'adore vous lire!
RépondreSupprimerJe crois qu'il m'a fallu 3 ans et le début du 2eme congé mat' pour être moi en étant mère et me faire confiance. Bien-sûr les doutes et l'envie de bien faire ne nous quitteront jamais. Marie j'adore vous lire!
RépondreSupprimer"Cela ne fait pas si longtemps que je m'autorise aussi à être moi.
RépondreSupprimerA prendre un bouquin et à me poser dix minutes (ne rêvez-pas, cela n'arrive pas très souvent).
A leur dire "laissez-moi un peu, allez jouer tous les quatre" (sans vous étriper).
De sortir au parc sans stress. De marcher avec eux sans but. De parler sans me forcer."
C'est tout à fait moi, et le moi d’avant aussi, celui qui, comme toi, est assis face au bébé, à se demander quoi faire, si on en fait assez, si l'enfant sera délaissé/limite traumatisé si on prend du temps pour nous. Je voulais prendre un livre, mais je relevais le nez toutes les deux minutes pour le regarder, vérifier que tout allait bien, et du coup, ben je ne lisais pas, je ne pensais pas vraiment en avoir le droit, le droit de faire qqch uniquement pour moi et ans rapport avec lui avant qu'il soit couché. Je suis encore un peu comme ça, 5 ans plus tard, à culpabiliser. Mais j'ai appris à penser aussi à moi, à me nourrir d'autre chose que d'eux, pour pouvoir ensuite leur donner du temps "de qualité", sans brûler d'envie de faire autre chose ;...
merci encore, Marie, je te lis depuis des années, tu es toujours là pour nous toucher en plein coeur et dire l'essentiel ...
Merci pour ce joli texte, qui me donne de l'espoir. En ce moment j'aimerais tellement avoir un peu plus confiance en moi et en mes choix d'éducation. Mon fils a 5 ans et en ce moment, on va dire qu'il secoue le cocotier de ma vie! Mais je suis sûre que j'en sortirai "grandie", qu'on en sortira grandis. Merci pour votre blog, c'est décidément mon préféré.
RépondreSupprimerTrès jolie article et tellement vrai :)
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup te lire.
Ce billet devrait être distribué dans toutes les maternités,et étudié en séance de préparation à la parentalité!
RépondreSupprimerc'est quelque chose de tellement universel, si bien formulé et qu'on a toutes besoin d'entendre
Un grand bravo
Merci Marie, ça fait un bien fou de te lire. Je m'y retrouve et ça me rassure. Je me dis qu'on a souvent très peur de mal faire mais qu'on ne s' en sort pas si mal finalement. Et les nuits hachées menu, il paraît qu'on s' habitue (mais je ne suis pas convaincue !!)
RépondreSupprimerMerci Marie, ça fait un bien fou de te lire. Je m'y retrouve et ça me rassure. Je me dis qu'on a souvent très peur de mal faire mais qu'on ne s' en sort pas si mal finalement. Et les nuits hachées menu, il paraît qu'on s' habitue (mais je ne suis pas convaincue !!)
RépondreSupprimerPareil que tous les autres, et notamment Isa, qui a si bien résumé : merci pour ces mots apaisants, rassurants, décomplexants. C'est exactement ce que je ressens, exactement ce que nous ressentons toutes – du moins toutes, car s'il n'est pas impossible que des papas ressentent la même chose, je pense qu'ils sont moins nombreux. Mais merci. Ça fait du bien, de se sentir humaine, de voir que ça prend du temps chez tout le monde. Je suis émue parce que c'est galvanisant et en même temps nostalgique, ça me ramène à mes premières fois avec mon premier bébé, si difficiles, et mes fois de maintenant plus difficiles pour les mêmes choses, mais pour d'autres. On grandit, nous aussi. Merci <3.
RépondreSupprimerMerci Marie pour ces jolis mots.
RépondreSupprimerJe m'y vois ... un peu.
Je chemine. J'y suis presque.
Bientôt.
Bientôt.
Bises
Comme toi, je suis passée de l'autre côté mais avec moins de zenitude. J'ai toujours l'impression d'avoir la tête dans le guidon, le sentiment d'être à côté voire celui de faire moins bien que les copines. Heureusement ton blog m'aide beaucoup à déculpabiliser!!!
RépondreSupprimerMais c'est vrai entre numéro 4 et numéro 1, y a pas photo c'est plus facile, au fil du temps on parvient à prendre du recul sur notre rôle de parent et le "devoir" se transforme en une routine que l'on ne voudrait changer pour rien au monde. Mais pourtant, ca reste toujours aussi déstabilisant pour moi de me dire que je suis leur pilier, leur bouée de sauvetage, leur tour de contrôle...leur maman en somme!!
Ouaou.... en plein coeur. Merci pour ce billet...et pour tous les autres !!!
RépondreSupprimerMerci pour ce superbe texte qui me parle bien. Il resonne a l'oree d'un troisieme enfant, avec l'idee d'assumer le conge parental cette fois...
RépondreSupprimerMerci pour ce beau billet (que je guettais depuis des jours... je n'y peux rien, je suis addict maintenant!) plein d'émotions... Par contre, je suis plus optimiste, j'espère vraiment retrouver des vraies nuits... un jour! (Oui, bon, vu l'heure, ce n'est pas pour cette fois-ci!)
RépondreSupprimerMerci pour ces jolis mots...
J'hésitais à ne plus lire ton blog. "Non, mais elle n'a plus le temps d'écrire maintenant. " Et puis ses enfants (et les miens) sont plus grands maintenant. "
RépondreSupprimerEt puis, ce texte...
Je reste, bien sûr!
Très beau texte ! Maman d'un enfant unique, je me reconnais dans ce texte.
RépondreSupprimerJ'ai fait un enfant et il a fait de moi une mère; quelquefois ça me donne le vertige.
Ah la peur de ne pas leur consacrer assez de temps, la culpabilité de travailler tout en sachant qu'on ne peut pas faire autrement. Et bien sûr, la peur de ne pas faire comme il faut, de ne pas leur donner les clés du bonheur...
RépondreSupprimerJe crois que c'est l'angoisse de toutes les mamans.
Merci pour ce billet qui une fois de plus nous fait nous sentir moins seules.
J'adore, c'est exactement ce que je ressens aussi.
RépondreSupprimerParfois, j'ai l'impression d'être mon ancienne moi, d'usurper l'identité d'une autre qui serait mère et pleine de responsabilités! mais non, c'est bien moi!
Je tâtonne, je découvre, j'évolue et je change aussi.C'est ça être mère et être humain tout court :-)
merci... <3
RépondreSupprimerVoilà un texte qui va pouvoir faire déculpabiliser toutes les mamans du monde :)
RépondreSupprimerJ'ai qu'un seul gnôme, mais je me reconnais tellement dans tout ce que tu dis, tu arrives tellement à mettre des mots sur des bouts de pensées...Merci, mille fois merci !
RépondreSupprimertellement vrai!
RépondreSupprimerPunaise mais tu viens de mettre des mots sur quelque chose que j'avais du mal à identifier, un ressenti latent, une gêne quelque part en moi... Alors je pense que je n'ai pas encore pris cette habitude d'être mère, que j'en suis encore au stade ou l'avoir toute une aprèm m'angoisse parce que j'ai peur qu'elle s'ennuie, mais je me dis que ça viendra, plus tard. Et l'arrivée de ma deuxième qui arrive plus que très bientôt m'angoisse un peu moins... Alors merci Marie.
RépondreSupprimerSortez de ma tête !!!
RépondreSupprimerNon, mais plus sérieusement, votre texte correspond à ce que je pensais ce matin en emmenant les enfants à l'école. Merci pour vos mots qui résonnent donc en moi !
Un très joli texte qui décrit bien les incertitudes des premières fois. Je suis d'accord qu'avec les enfants il n'y a jamais de fin dans les premières fois, quel que soit l'âge, il faut être là, disponible mais sans les empêcher de faire leur expérience de la vie : un dosage subtil pas toujours facile à réaliser. Mais je garde à l'esprit que les parents parfaits ça n'existe pas, ça permet de s'enlever de la pression.
RépondreSupprimerC'est tellement vrai, comme toujours, et à nouveau, tu as su écrire ce que beaucoup ressentent (et j'en fait partie). On apprend toujours d'être parent, on évolue avec nos enfants. Cela change constamment et on est pas prêts de s'ennuyer, et tant mieux d'ailleurs. Merci d'écrire toujours aussi justement.
RépondreSupprimercomme il est rassurant de lire cela, comme il est émouvant de se dire que nous ne sommes pas seule à avoir ces emotions, ces ressentis, MERCI <3
RépondreSupprimerMagnifique...
RépondreSupprimerCela va si vite entre le moment où tu hésites, appréhendes etc. et le moment où tu as l'impression d'avoir fait ça toute ta vie (et en même temps où tu apprends en permanence car tes enfants changent en permanence et bien plus vite que toi). Le fait d'en avoir plus d'un accélère particulièrement cela, me semble-t-il.
J'ai tellement tout le temps douté de moi, que ça ne peut que me parler... Avec le 1er on découvre tout, tout le temps. Et on n'est pas top aussi. Pourtant, il aura 20 ans cette année et une belle relation s'est construite, pour de vrai. 2 ans d'écart avec mon 2è, 2 bébés en même temps finalement, oublié ce que c'était les nuits et une vie sociale,l'illusion de connaître un peu l'affaire, l'impression d'être plus à l'aise dans mon rôle de mère et patatra, tout à réapprendre avec lui. Tout en opposition avec son frère, en différences et même encore aujourd'hui... Avec l'arrivée de ma 3è, 3 ans après, je me suis dit que côté organisation j'avais fait le plus dur. Côté relation aussi. J'avais tellement peur de passer à côté de ma fille (comme ma mère...)Alors là aussi, l'authenticité et l'amour sauvent tout, sauvent de tout également. Par contre le défi de l'organisation a vraiment été relevé avec ma dernière, 4 ans plus tard. 4, perso, je trouve que tout passe au stade industriel! la voiture, le ravitaillement, la cuisine, le ménage, la bouffe, les activités... et ça je ne l'avais pas anticipé. Mais la bonne nouvelle est qu'on s'adapte et que nos imperfections, les enfants s'en foutent (voire même ils les aiment et ça les rassure) Tout ça pour dire que le chemin est long parfois pour s'accepter telle qu'on est et réaliser qu'il suffit de cette étape cruciale pour que le reste coule un peu plus de source... Notre propre histoire personnelle, nos ambitions, nos obligations, nos fragilités... et puis sans que l'on s'en rende vraiment compte, une relation qui se construit, un rôle qu'on ne joue plus, juste ce qu'on est les uns pour les autres. Si, si, c'est possible, ça arrive, même après des nuits toutes pourries qu'on a même l'impression que ça s'arrêtera jamais... Courage les mamans, ça va le faire!promis!
RépondreSupprimerTu fais tellement partie de ces personnes qui savent trouver les mots... Merci. Parce que ces mots, tes mots, encore une fois, font écho en moi.
RépondreSupprimerIl en faut du temps pour se sentir à l'aide dans le costume de parent. Pendant longtemps, j'ai eu l'impression de jouer un rôle. Comme une composition. Régulièrement je regarde mes enfants, et j'hallucine que ce soit moi qui en suis responsable. Ca me donne encore le vertige des fois.
Si j'avais pu lire ce billet il y a 5 ans, peut être ne me serais-je demandé pourquoi ce qui semblait si naturel pour les autres ne l'était pas pour moi, si devenir maman n'avait pas été une erreur, peut être ne me serais-je pas sentie aussi dépassée, peut être n'aurais pas basculé du coté obscur de la dépression post-partum à force de me sentir inutile et incompétente. Peut-être n'aurais je pas perdu des mois précieux avant de pouvoir enfin profiter de ma fille et de ma maternité. Alors merci Marie d'oser écrire ces vérités toutes simples là où tant d'autres on si peur de dire que ce n'est pas "que du bonheur". Des vérités qui ne font pas de nous de mauvaises mères mais des mamans en devenir...
RépondreSupprimerBel article , tu as choisi les bons mots , touchants et apaisants quand on est une maman.
RépondreSupprimerA bientot
Trés bel article avec les bons mots touchants et apaisants quand on est une maman.
RépondreSupprimerA bientot
Très beau billet, très vrai. Comme bcp, je me suis reconnu, c'est du passé, mes 3 bébés ont grandi, ils sont dans l'adolescence maintenant, je continue d'apprendre, mais avec plus de sérénité. Je sais que je peux me tromper, et que ce n'est pas si grave. Je sais que je peux me fâcher (et eux aussi) mais que ce n'est pas si grave. L'amour est là, bien puissant, plus fort que tout, et ce sont mes enfants, je suis leur maman, définitivement !
RépondreSupprimerL'avenir t'appartient
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