Pas déprimée il m'en faut plus mais quand même c'est difficile.
De ne pas pouvoir.
Pas triste il m'en faut plus mais quand même on perd le goût des choses quand on ne peut même plus s'imaginer demain.
Quand on ne peut pas se voir ailleurs.
Entre les trains supprimés, les valises à traîner, les plannings à gérer entre ceux qui auront école mais pas cantine, pas école trois jours par semaine mais des visios et on compte sur vous les parents.
Étonnants moments de vie où on ne peut pas voir les bébés des amies naître, où nos enfants découvrent en novembre les visages de leurs profs à l'occasion d'une visio.
Etonnante vie que nous vivons ici. Garder le sourire autant que le masque.
Garder le moral autant que l'espoir de pouvoir, petit à petit, refaire des gestes presque oubliés.
Garder le moral autant que l'espoir de pouvoir, petit à petit, refaire des gestes presque oubliés.
Comme se serrer fort.
Comme ne plus penser qu'on pourrait mettre ceux qu'on aime en danger.
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